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Le Jikji, ou Simyo (心要), édition xylographique de 1378 : fin de la préface de Sŏng Sadal, à droite

Traits édifiants des patriarches rassemblés par le bonze Paegun
Le Jikji, ou Simyo (心要), édition xylographique de 1378 : fin de la préface de Sŏng Sadal, à droite
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Préface de Sŏng Sadal
« Il y eut un maître de Sŏn dont le nom taboué était Kyŏnghan, et le titre, Paegun, originaire de Kobu [de la province] du Chŏlla. Tôt, il fut lauréat du concours [de recrutement des fonctionnaires], puis changea d’orientation et se retira dans la montagne où il pratiqua l’essentiel des enseignements de manière exclusive. Parvenu à la profondeur de sa conviction, il se rendit dans les deux circuits de la province [chinoise] du Zhejiang en quête du sceau d’autorisation [d’un maître Chan]. 
L’excellence acquise, peut-on s’y opposer ? Le maître [Sŏk]ch’an me fit la demande [de perpétuer sa mémoire]. Aussi en piètres mots, calligraphiai-je le début du livre.
L’an sept de l’ère de Sŏn’gwang, l’année chŏng-sa [1377], un jour de la 3e lune, préface et calligraphie de Sŏng Sadal, Sujet méritant de la Promotion de la Loyauté et Assistant du Principe, Grand auxilliaire de premier degré, Prince de Ch’angsan. »

Extrait du Jikji, traduit par Yannick Bruneton, 2022

© The Jangseogak Archives / Archives du Changsŏgak, Académie des Études coréennes (AKS), Sŏngnam, Corée

  • Date
    1378
  • Auteur(es)
    Révérend Paegun [Päk un] (1298-1374)
  • Provenance

    Avec le soutien des Cultural Heritage Administration of the Republic of Korea, Overseas Korean Cultural Heritage Foundation

  • Lien permanent
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