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Charles Coypel, L’Amour s’envole et le palais s’évanouit, Psiché, acte IV scène 3, [1726]

Charles Coypel, L’Amour s’envole et le palais s’évanouit, Psiché, acte IV scène 3, [1726]
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La troupe de Molière s’installe au Palais-Royal en 1660. C’est dans ce lieu que sont reprises des 1661 les comédies-ballets créées devant le roi, avec les musiques de Lully et les ballets de Beauchamps. Ce dernier règle les danses et dirige la musique, au contraire de Lully qui ne perçoit rien pour l’utilisation de ses compositions. Ces pièces plaisent au public et font de belles recettes. Monsieur, frère du roi, et son épouse s’y rendent régulièrement. Parmi les spectateurs de la ville, le poids de l’aristocratie reste important à côté des bourgeois qui occupent le parterre. Certaines pièces dont les sujets sont trop éloignés de ce public parisien, ne sont pas reprises ou très peu, telles La Princesse d’Élide ou Les Amants magnifiques.
Les comédiens de Molière, capables de chanter et de danser, peuvent interpréter une partie des divertissements, comme Madeleine Béjart et Catherine de Brie dans Le Mariage forcé. Pour tenter d’approcher l’effet produit par les intermèdes à la cour, on engage musiciens et danseurs supplémentaires, et parfois des chanteurs, comme dans Psyché. Lors de la reprise de cette tragédie-ballet devant le public parisien à partir de juillet 1671, ceux-ci se présentent pour la première fois à visage découvert devant le public. Le succès de ces représentations avec musique incite les Comédiens Français à décider de disposer pour toutes les représentations, « tant simples que de machines, d’un concert de douze violons ». La troupe conservera des musiciens permanents ainsi que des danseurs tout au long du 17e siècle.

© Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art

  • Date
    [1726]
  • Lieu
    À Paris, chez Surugue
  • Auteur(es)
    Gravure de François Joulain (1697-1778) d’après un dessin de Charles-Antoine Coypel (1694-1752)
  • Description technique
    Estampe au burin, 21,5 x 30 cm
  • Provenance

    INHA, collections Jacques Doucet, NUM OD 187 (1)

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmgcq41r4xp7m