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Album
Les ukiyo-e, images du monde flottant
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Article
L’apparition de l’ukiyo-e à l’époque d’Edo
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Article
La technique de l’estampe japonaise
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Représenter le théâtre et le sumô
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Beautés féminines et vie quotidienne dans les ukiyo-e
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Estampes parodiques, poèmes et surimono
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Article
Les estampes érotiques japonaises
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Album
Les Trente-six vues du mont Fuji par Hokusai
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Article
L’avènement de l’estampe de paysage au 19e siècle
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Article
Les estampes japonaises à la BnF
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Vidéo
Un monde flottant
Les ukiyo-e, images du monde flottant










« Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… ne pas se laisser abattre par la pauvreté… mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyo. » À cette définition du terme ukiyo, par l’écrivain Asai Ryôi (1612-1691), il a suffi d’ajouter le mot image, « e » en japonais, pour désigner ce nouvel art apparu durant l’époque d’Edo, qui bouleversa la conception de l’espace et du modelé, celui de l’estampe japonaise.
« Cerisiers en fleurs au Hase-dera »
« Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… ne pas se laisser abattre par la pauvreté et ne pas la laisser transparaître sur son visage, mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyo ».
© Bibliothèque nationale de France
« Réunion de sept jeunes femmes symbolisant les sept dieux du bonheur »
Ukiyo-e, image d’un monde flottant, éphémère. C'est sous cette appellation qu'apparaît, à la fin du 17e siècle, l'estampe japonaise. Le caractère uki, imprégné de connotations bouddhiques, évoque la tristesse du monde terrestre, celui des apparences, opposé au monde sacré et immuable.
© Bibliothèque nationale de France
Les douze mois du quartier sud (Minami jûni kô : jûnigatsu)
Le monde du temps qui passe, le monde contemporain, celui des plaisirs de la société galante et libertine d’Edo, est le thème essentiel de cet art de l’estampe, qui connut son apogée au 18e et dans la première moitié du 19e siècle.
© Bibliothèque nationale de France
« En allant admirer les cerisiers en fleurs à KiyomIzu-dô au temple Kan’eiji à Ueno »
Vers la fin du 17e siècle, l’empereur réside à Kyôtô. Lorsque l’estampe japonaise apparaît, Tôkyô s’appelle encore Edo. Après une longue période d’instabilité politique, le shôgun Tokugawa Ieyasu y a instauré un gouvernement militaire. Durant deux siècles et demi, le pays s’isole du monde extérieur. Il connaît la paix et la prospérité.
© Bibliothèque nationale de France
« Défilé des beautés contemporaines des quartiers de plaisirs » (Tôsei yûri bijin awase)
Une nouvelle classe bourgeoise marchande, éloignée de la culture et des spectacles de la cour, crée sa propre culture, ses valeurs, ses héros, ses beautés idéales, ses divertissements.
© Bibliothèque nationale de France
Les quatre saisons du plaisir au Yoshiwara (Seirô shiki-no-tawamure)
À Edo, deux pôles d’attraction, le quartier des théâtres et le quartier de plaisir de Yoshiwara, fournissent des modèles aux artistes.
© Bibliothèque nationale de France
« Lever du soleil à Futami-ga-ura » (Futami-ga-ura)
L’effervescence qui règne à Edo, est le creuset d’un art nouveau, concrétisé principalement par l’estampe gravée sur bois. Cette image multiple, facile à diffuser, sert d’abord de support publicitaire aux spectacles et aux produits de luxe.
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Série « Nouveaux motifs pour les jeunes pousses »
Ces œuvres de commande, valorisant la mode et les lieux de plaisir sont réalisées par des créateurs de génie et s’imposent bientôt comme un art à part entière.
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« Parodie d’une procession de daimyô » (Mitate onna tojô gyôretsu)
La technique utilisée, privilégiant le tracé et les aplats de couleurs, pousse les artistes à l'innovation.
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L’album érotique du coucou comique ou de l’adoration du sexe des femmes de la nuit (Ehon haikai yobuko-dori)
À travers l'estampe érotique, les dessinateurs développent l’étude du nu sous les aspects les plus divers, engendrant d'étranges figures. Les diverses appellations de l’estampe érotique témoignent de l’attrait qu’elles suscitent : « image d’oreiller », « image galante », « image pour rire », « image secrète », « image de printemps » ou shunga… Cette production, bien que clandestine, bénéficie d’une certaine complaisance du gouvernement.
© Bibliothèque nationale de France
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