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Extrait

Testament amoureux et joaillier de Natalie Clifford Barney

Jean Chalon, Chère Natalie Barney : portrait d’une séductrice
À la fin 1901, jalouse et lassée des infidélités récurrentes de Natalie Clifford Barney, Liane de Pougy la trompe avec la baronne et femme de lettres Hélène de Zuylen de Nyevelt (1863-1947). Le cœur lourd, Natalie Clifford Barney rédige alors ses dernières volontés où elle distribue ses bijoux à ses nombreuses conquêtes. Une façon de découvrir le contenu de son précieux écrin 

Renée Vivien : « mes cheveux, mes pendants de saphir, ma bague avec les lis et un gros anneau d’or ». 
Eva Palmer : « tous mes papiers et le portrait que ma mère a fait de moi avec une mandoline ». 
Lily Anglesy : « le bracelet dont elle m’a fait cadeau et l’amulette en diamant ». 
Baby Holenlohe : « l’anneau d’opale qu’elle m’avait donné et ma chaîne en saphir ». 
Mrs Campbell : « mon dragon en opale ». 
Amélie Troubestzkoy : « l’anneau en opale qu’elle m’avait donné ». 
Mme Mardrus : « mon collier d’opales ». 
Jullia Fuller : « mille dollars ». 
Olive Custance : « mille dollars et mon scarabée en or ». 
Grace Train : « mon collier de turquoises russes ». 
Anita Hunt : « ma feuille d’émeraude et une vieille chaîne faite d’émeraudes, de perles et de rubis ».
Liane de Pougy : « ma grande émeraude ». 
Mme Meulot : « un anneau d’argent avec une turquoise russe ». 
Manners-Sutton : « ma petite émeraude et l’opale de papa ».

Jean Chalon, Chère Natalie Barney : portrait d’une séductrice, Flammarion, 1992, p. 111-112
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