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Le Journal des Merdeux

Pastiche de Presse, une exposition en affiches, no 9
Le Journal des Merdeux

Le Journal des Merdeux

L’imprimeur Wilhem n’a pas été condamné pour outrage aux bonnes mœurs, comme l’auraient souhaité certains journaux de l’époque, mais pour ne pas avoir déposé les deux exemplaires de ce placard « que la loi destine à nos collections nationales ». Le dessinateur J. Eschbach sera condamné à 18 mois de prison pour un dessin obscène. Zola est associé très régulièrement dans la presse à cette thématique scatologique et à l’image de porc. Les textes de Jules Jouy sont repris en partie dans Le Cochon.

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Bibliothèque nationale de France

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Le pastiche part toujours de la réalité et d’une actualité retentissante tout en renvoyant de façon plus subtile au milieu du journalisme.
Le Journal des merdeux ressemble à une provocation d’enfant insolent. L’auteur, Jules Jouy, chansonnier célèbre, est un proche d’Émile Zola qu’il met en scène dans la chronique des Tribunaux. Le ressort comique du scatologique pourrait nous faire passer à côté d’un fait divers qui fut le déclencheur de ce pastiche. En mars 1882, un ancien typographe se venge de l’un des gérants du Figaro en le coiffant, en pleine rue, d’un pot de chambre rempli.
Un travail de recherche dans la presse ancienne est souvent nécessaire pour repérer les différents niveaux d’interprétation.

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