Habitation de Rousseau et Mme de Warens aux Charmettes

« Une maison isolée au penchant d’un vallon fut notre asile, et c’est là que dans l’espace de quatre ou cinq ans j’ai joui d’un siècle de vie. »
Aux Charmettes, Rousseau mène une vie paisible et heureuse, vouée à l’étude. Dans Les Confessions , il écrit : « Ici commence le court bonheur de ma vie… Je me levais avec le soleil, et j’étais heureux ; je me promenais, et j’étais heureux ; je voyais maman, et j’étais heureux ; je la quittais, et j’étais heureux ; je parcourais les bois, les coteaux, j’errais dans les vallons, je lisais, j’étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j’aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout : il n’était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même, il ne pouvait me quitter un seul instant… »
Mots-clés
© Bibliothèque nationale de France
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Date
1800
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Description technique
Dessin à l'encre de Chine et à l'aquarelle, 16, 5 x 24,6 cm)
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Provenance
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EST RESERVE VE-26 (S)
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Lien permanent
ark:/12148/mm1322012383