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Aurélia

Aurélia
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En 1853 et 1854, l’écrivain passe une grande partie des années à la clinique du Docteur Émile Blanche, en raison de ses troubles psychiques. Il se met à écrire, d’abord dans une visée thérapeutique, les pensées et les rêves qui l’habitent. À la même époque, il rédige une nouvelle, Aurélia, dont le sous-titre, le rêve et la vie, indique d’emblée l’univers dans lequel se situe cette œuvre, qui mêle réel autobiographique et visions oniriques. La mort de la mystérieuse Aurélia, aimée du narrateur, déclenche une quête identitaire, traversée de « visions », pour reprendre le mot utilisé dans le récit.

Le suicide de Nerval survient entre la publication de la première et de la deuxième partie de la nouvelle dans la Revue de Paris, respectivement le 1er janvier et le 15 février 1855. Faute d’une conservation intégrale des manuscrits, on ignore encore aujourd’hui dans quelle mesure les premiers éditeurs ont respecté ou non les volontés de l’auteur.

© Adagp, Paris, 2024

  • Date
    1960
  • Lieu
    Monaco
  • Auteur(es)
    Gérard de Nerval (1808-1855), auteur ; Leonor Fini (1908-1996), illustrateur
  • Description technique
    Estampe sur papier d'après une gravure à l'eau-forte
  • Provenance

    BnF, Réserve des livres rares, RES G-Y2-389

    Gérard de Nerval, Aurélia, Monaco : Club international de bibliophilie (Grosrouvre, impr. J. P. Vibert), 1960

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1gt2rrrr60h