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Cimetière des Innocents

Partie du cimetière qui donne sur la rue aux Fers
Cimetière des Innocents
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A l’époque mérovingienne, le cimetière des Innocents était aux abords de Paris. Dès le 12e siècle, avec l’extension de la capitale, il est dans la ville. Les personnes mortes lors d’épidémies y étaient enterrées dans des fosses communes. Au 14e siècle, le sol regorgeait de tant de cadavres que des charniers ont été créés au-dessus des arcades pour y déposer les ossements, l’air étant censé les réduire en poudre plus rapidement.

Mercier salue l’ordre de fermeture, en 1780, de ce cimetière intramuros aux exhalaisons malsaines : « Le danger était imminent ; le bouillon, le lait se gâtaient en peu d’heures dans les maisons voisines du cimetière ; le vin s’aigrissait lorsqu’il était en vidange ; et les miasmes cadavéreux menaçaient d’empoisonner l’atmosphère. Il était temps qu’on élevât une barrière contre la vapeur méphitique que cet antre de la mort exhalait […] » (Extrait de Le Tableau de Paris, Louis-Sébastien Mercier, "Cimetière fermé", chap. DCCLII, t. IX)

En 1785, les ossements sont transférés dans les « catacombes », les anciennes carrières, qu’on peut visiter aujourd’hui (à Denfert-Rochereau). Une fois le cimetière rasé, le site est devenu un marché aux herbes et aux légumes.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1786
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Charles-Louis Bernier (1755-1830), dessinateur
  • Description technique
    Contre-épreuve d’un dessin à la mine de plomb ; 22, 8 x 43, 5 cm
  • Provenance

    BnF, Estampes et photographie, RESERVE FOL-VE-53 €

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm132201421q