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Babylone en ruines

La Sainte Bible selon la Vulgate
Babylone en ruines
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Que désigne « Babylone », la ville de la Grande Prostituée, dans l’Apocalypse de Jean ? Faut-il y voir une allusion à la ville bien réelle de Mésopotamie ? Si celle-ci joue un rôle non-négligeable dans l’Ancien Testament, son heure de gloire est passée depuis longtemps, à l’époque de la rédaction du texte, au 1er siècle ap. J.-C. : elle a déjà connu un important déclin et n’est pas loin de disparaître. Peut-être faut-il plutôt y voir un nom à connotation symbolique, qui rappelle le mythe de la tour de Babel.
Vivant à l’époque des grandes découvertes archéologiques, Gustave Doré choisit de donner à la ville qu’il représente l’aspect de ruines antiques où des animaux sauvages côtoient lamassu assyriens, colonnes égyptiennes et éléphants tous droits venus de l’Inde. Plongée dans la pénombre d’une nuit couverte, Babylone est tombée : « Malheur ! Malheur : Ô grande cité, Babylone, cité puissante, il a suffit d’une heure pour que tu sois jugée » (Apocalypse, XVIII, 10).

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1866
  • Lieu
    Tours
  • Auteur(es)
    Gustave Doré (1832-1883), illustrateur ; Henri-Joseph Pisan (1822-1890), graveur
     
  • Description technique
    Estampe sur papier d’après une gravure sur bois
     
  • Provenance

    La Sainte Bible selon la Vulgate. Traduction nouvelle avec les dessins de Gustave Doré. Vol. 2. Tours : Alfred Mame et fils, éditeurs, 1866, entre les p. 904 et 905.

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmcpqhqh7z6s9