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Livre à feuilleter

Matâli' al-sa'âdet - Le Livre du bonheur
 

Turquie, Constantinople, 1582
Matâli' al-sa'âdet - Le Livre du bonheur couverture recto
 
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Le manuscrit possède une reliure d’un type très courant à l’époque ottomane. Le motif central en forme de mandorle rehaussée de deux pendentifs a été obtenu par estampage d’une plaque, de même que les écoinçons aux quatre coins du dos.

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Folio 5v : Page de titre

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Dans les deux cartouches situés en haut et en bas de la page, on peut lire le titre du recueil qui signifie littéralement “Le lever des astres chanceux et les sources de la souveraineté”. Le texte central est réservé au commanditaire. Le manuscrit a été exécuté sur l’ordre du sultan ottoman Murâd III pour sa fille Fatimeh. Il a été copié et traduit en turc par al-Su’udi à partir d’un exemplaire en arabe du 14° siècle. Une copie identique a été faite pour une autre fille du sultan Ayshe, actuellement conservée à New York.

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Le manuscrit possède une reliure d’un type très courant à l’époque ottomane. Le motif central en forme de mandorle rehaussée de deux pendentifs a été obtenu par estampage d’une plaque, de même que les écoinçons aux quatre coins du dos.

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Dans les deux cartouches situés en haut et en bas de la page, on peut lire le titre du recueil qui signifie littéralement “Le lever des astres chanceux et les sources de la souveraineté”. Le texte central est réservé au commanditaire. Le manuscrit a été exécuté sur l’ordre du sultan ottoman Murâd III pour sa fille Fatimeh. Il a été copié et traduit en turc par al-Su’udi à partir d’un exemplaire en arabe du 14° siècle. Une copie identique a été faite pour une autre fille du sultan Ayshe, actuellement conservée à New York.

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Folio 5v : Sarlauh      
 

Folio 5v : Sarlauh      
 

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Le texte débute par un frontispice, reflet du goût classique à l’époque ottomane. Le titre s’inscrit sur un fond doré dans un cartouche surmonté d’un médaillon évoquant une coupole d’où jaillissent de fins motifs. L’enluminure à dominante bleu et or s’ornemente de fines fleurettes rouges et blanches.

Folio 5v : Sarlauh      
 
Folio 6

Folio 6

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Folio 5v : Sarlauh      
 

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Le texte débute par un frontispice, reflet du goût classique à l’époque ottomane. Le titre s’inscrit sur un fond doré dans un cartouche surmonté d’un médaillon évoquant une coupole d’où jaillissent de fins motifs. L’enluminure à dominante bleu et or s’ornemente de fines fleurettes rouges et blanches.

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Folio 6

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Folio 7v : Portrait du sultan Murâd III (1574-1595)

Folio 7v : Portrait du sultan Murâd III (1574-1595)

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Le sultan Mûrad III, qui régna de 1574 à 1594, est représenté ici de la façon conventionnelle propre à la peinture ottomane. L'introduction de la perspective donne une certaine impression de profondeur à la scène. Jambes croisées et tourné de trois-quarts, le sultan est assis sur une estrade recouverte d'un tapis ; un coussin est posé derrière lui. Il porte une barbe noire, habituelle pour les hommes jeunes (il avait vingt huit ans à son accession au pouvoir en 1574) et le large turban blanc propre aux sultans au XVI° siècle. Un manteau sans manches, aux bords garnis de fourrure, recouvre sa robe blanche brodée d'or. À sa droite, se trouve un bureau portatif en bois ouvragé dont l'un des tiroirs, gainé de rouge, est entrouvert. Plusieurs livres fermés témoignent de son goût pour la littérature. Il admire avec une satisfaction évidente le manuscrit ouvert sur l'un des signes du zodiaque. C'est manifestement cet exemplaire, tout juste achevé, qui vient de lui être remis. Juste derrière le manuscrit, une boite en or contient probablement une pendule, dont les sultans étaient particulièrement demandeurs auprès des ambassadeurs européens.
Sur les murs du pavillon recouverts de panneaux de céramique ou de peintures s'ouvrent trois fenêtres. Deux ont les volets clos tandis que celle qui est derrière le sultan laisse entrevoir un jardin, dont les arbres fleuris et les cyprès se profilent également en haut de l'image. Le ciel est figuré en or, couleur qui symbolise le jour.
Au premier plan, un bassin presque carré, d'où partent six jets d'eau à tête animale, est entouré de petits vases remplis de fleurs. De part et d'autre, deux nains distraient le sultan. À gauche, se tiennent deux pages attachés aux appartements privés du sultan, appartenant à la classe des Has Oda aga, reconnaissable à leur coiffure. L'un tient l'épée royale dans son étui, l'autre un récipient en or. La position centrale du sultan et sa stature, soulignée par l'imposant turban, la verticalité des lignes du pavillon et la petitesse des nains, renforcent l'impression de puissance que dégage le souverain.

Folio 7v : Portrait du sultan Murâd III (1574-1595)
Folio 8
 

Folio 8
 

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Folio 7v : Portrait du sultan Murâd III (1574-1595)

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Le sultan Mûrad III, qui régna de 1574 à 1594, est représenté ici de la façon conventionnelle propre à la peinture ottomane. L'introduction de la perspective donne une certaine impression de profondeur à la scène. Jambes croisées et tourné de trois-quarts, le sultan est assis sur une estrade recouverte d'un tapis ; un coussin est posé derrière lui. Il porte une barbe noire, habituelle pour les hommes jeunes (il avait vingt huit ans à son accession au pouvoir en 1574) et le large turban blanc propre aux sultans au XVI° siècle. Un manteau sans manches, aux bords garnis de fourrure, recouvre sa robe blanche brodée d'or. À sa droite, se trouve un bureau portatif en bois ouvragé dont l'un des tiroirs, gainé de rouge, est entrouvert. Plusieurs livres fermés témoignent de son goût pour la littérature. Il admire avec une satisfaction évidente le manuscrit ouvert sur l'un des signes du zodiaque. C'est manifestement cet exemplaire, tout juste achevé, qui vient de lui être remis. Juste derrière le manuscrit, une boite en or contient probablement une pendule, dont les sultans étaient particulièrement demandeurs auprès des ambassadeurs européens.
Sur les murs du pavillon recouverts de panneaux de céramique ou de peintures s'ouvrent trois fenêtres. Deux ont les volets clos tandis que celle qui est derrière le sultan laisse entrevoir un jardin, dont les arbres fleuris et les cyprès se profilent également en haut de l'image. Le ciel est figuré en or, couleur qui symbolise le jour.
Au premier plan, un bassin presque carré, d'où partent six jets d'eau à tête animale, est entouré de petits vases remplis de fleurs. De part et d'autre, deux nains distraient le sultan. À gauche, se tiennent deux pages attachés aux appartements privés du sultan, appartenant à la classe des Has Oda aga, reconnaissable à leur coiffure. L'un tient l'épée royale dans son étui, l'autre un récipient en or. La position centrale du sultan et sa stature, soulignée par l'imposant turban, la verticalité des lignes du pavillon et la petitesse des nains, renforcent l'impression de puissance que dégage le souverain.

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Folio 8
 

Folio 8
 

Folio 8
 
Folio 8v : Signes du zodiaque : le Bélier

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La série des douze signes personnifiés du zodiaque commence à ce feuillet. Chacun est organisé de façon similaire. En haut, un bandeau en écriture thuluth dorée précise le signe représenté tandis qu’en dessous, le signe et sa planète dominante s’inscrivent dans un médaillon peint sur fond bleu parsemé de légers nuages blancs et de petites étoiles d’or, lui-même situé dans un rectangle orné d’arabesques sur fond or. En bas, trois petites niches accueillent la représentation des décans. On peut voir ici le bélier en domicile dans la planète Mars. Mars chevauche le bélier. Il tient dans la main gauche une tête coupée et brandit une épée de l’autre. Il est vêtu à la mode ottomane de pantalons mauves et d’une chemise orangée à manches courtes, richement ornementée. Sa tête est surmontée d’un couvre-chef probablement inspiré de la coiffure des janissaires. Il porte une fine moustache. L’une des pattes du bélier sort légèrement du médaillon. Dans les trois cadres du bas, on voit de droite à gauche, Mars, portant un bonnet pointu et une massue à la main, le Soleil avec un halo de flammes d’or et Vénus qui joue du ‘oud (luth).

Folio 8v : Signes du zodiaque : le Bélier
Folio 9

Folio 9

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Folio 8v : Signes du zodiaque : le Bélier

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La série des douze signes personnifiés du zodiaque commence à ce feuillet. Chacun est organisé de façon similaire. En haut, un bandeau en écriture thuluth dorée précise le signe représenté tandis qu’en dessous, le signe et sa planète dominante s’inscrivent dans un médaillon peint sur fond bleu parsemé de légers nuages blancs et de petites étoiles d’or, lui-même situé dans un rectangle orné d’arabesques sur fond or. En bas, trois petites niches accueillent la représentation des décans. On peut voir ici le bélier en domicile dans la planète Mars. Mars chevauche le bélier. Il tient dans la main gauche une tête coupée et brandit une épée de l’autre. Il est vêtu à la mode ottomane de pantalons mauves et d’une chemise orangée à manches courtes, richement ornementée. Sa tête est surmontée d’un couvre-chef probablement inspiré de la coiffure des janissaires. Il porte une fine moustache. L’une des pattes du bélier sort légèrement du médaillon. Dans les trois cadres du bas, on voit de droite à gauche, Mars, portant un bonnet pointu et une massue à la main, le Soleil avec un halo de flammes d’or et Vénus qui joue du ‘oud (luth).

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Folio 9

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Folio 10v : Signes du zodiaque : le Taureau

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Le taureau est chevauché par Vénus, sa planète dominante, qui joue de la harpe. L’animal est peint vu de trois-quarts. La jeune femme porte un long caftan jaune aux manches courtes, serrée à la taille par une ceinture et recouvrant une robe rouge aux motifs dorés. Ses bottines reprennent la couleur de son vêtement. Elle est assise dans la posture des cavalières, une jambe pendante, sur une selle orange doublée de bleu et richement chamarrée d’or. Son autre jambe soutient la harpe. Ses cheveux sont relevés en chignon, noué au-dessus de la tête. On peut voir de droite à gauche, dans les niches du registre inférieur, les figures des trois décans : Mercure, toujours représenté en scribe, en train d’écrire sur un long rouleau, la Lune dont le visage est entouré d’un croissant et Jupiter, un sceptre à la main.

Folio 10v : Signes du zodiaque : le Taureau
Folio 11
 

Folio 11
 

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Folio 10v : Signes du zodiaque : le Taureau

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Le taureau est chevauché par Vénus, sa planète dominante, qui joue de la harpe. L’animal est peint vu de trois-quarts. La jeune femme porte un long caftan jaune aux manches courtes, serrée à la taille par une ceinture et recouvrant une robe rouge aux motifs dorés. Ses bottines reprennent la couleur de son vêtement. Elle est assise dans la posture des cavalières, une jambe pendante, sur une selle orange doublée de bleu et richement chamarrée d’or. Son autre jambe soutient la harpe. Ses cheveux sont relevés en chignon, noué au-dessus de la tête. On peut voir de droite à gauche, dans les niches du registre inférieur, les figures des trois décans : Mercure, toujours représenté en scribe, en train d’écrire sur un long rouleau, la Lune dont le visage est entouré d’un croissant et Jupiter, un sceptre à la main.

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Folio 12v : Signes du zodiaque : les Gémeaux

Folio 12v : Signes du zodiaque : les Gémeaux

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Le signe des Gémeaux est rarement représenté sous la forme de deux figures séparées, l’iconographie la plus fréquente étant celle de deux sœurs siamoises. Leurs têtes et leurs bras se rattachent à un seul corps et leurs cheveux noirs sont noués par un léger lien. De larges rubans dorés s’enroulent à leur taille sur une robe de couleur orangée. À leur droite, se tient Mercure, la planète qui les gouverne. Le scribe, doté d’une barbe noire, tient dans la main droite un long rouleau écrit et porte à la ceinture une écritoire portative qui contient les calames et l’encre avec lesquels il écrit. Le large turban blanc qui ceinture sa tête laisse entrevoir ses extrémités bleues. Sa main gauche est enfouie dans la manche de son long caftan mauve, qui recouvre une robe orangée. Dans les trois cadres inférieurs, on peut voir les trois décans de droite à gauche : Jupiter, un homme barbu, portant une robe bleue et un turban imposant, assis et tenant un livre à la main, Mars une tête décapitée dans la main droite et un sceptre dans la gauche et le Soleil, le visage entouré de flammes d’or.

Folio 12v : Signes du zodiaque : les Gémeaux
Folio 13

Folio 13

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Folio 12v : Signes du zodiaque : les Gémeaux

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Le signe des Gémeaux est rarement représenté sous la forme de deux figures séparées, l’iconographie la plus fréquente étant celle de deux sœurs siamoises. Leurs têtes et leurs bras se rattachent à un seul corps et leurs cheveux noirs sont noués par un léger lien. De larges rubans dorés s’enroulent à leur taille sur une robe de couleur orangée. À leur droite, se tient Mercure, la planète qui les gouverne. Le scribe, doté d’une barbe noire, tient dans la main droite un long rouleau écrit et porte à la ceinture une écritoire portative qui contient les calames et l’encre avec lesquels il écrit. Le large turban blanc qui ceinture sa tête laisse entrevoir ses extrémités bleues. Sa main gauche est enfouie dans la manche de son long caftan mauve, qui recouvre une robe orangée. Dans les trois cadres inférieurs, on peut voir les trois décans de droite à gauche : Jupiter, un homme barbu, portant une robe bleue et un turban imposant, assis et tenant un livre à la main, Mars une tête décapitée dans la main droite et un sceptre dans la gauche et le Soleil, le visage entouré de flammes d’or.

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Folio 13

Folio 13

Folio 13
Folio 14v : Signes du zodiaque : le Cancer

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Le signe du Cancer est dépeint de façon réaliste sous la forme d’un crabe rouge foncé parfaitement symétrique. Ses pinces centrales enserrent le croissant de lune doré qui encadre le visage arrondi personnifiant la Lune, sa planète dominante. Son visage aux traits finement dessinés, possède une expression impénétrable. Dans les trois niches figurant les décans, on peut voir de droite à gauche, Vénus, la tête ceinte d’un léger foulard, jouant du nay, une longue flûte orientale, Mercure à genoux, un rouleau à la main et enfin la Lune, une femme assise qui tient un large croissant enserrant sa tête et ses épaules.

Folio 14v : Signes du zodiaque : le Cancer
Folio 15          

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Folio 14v : Signes du zodiaque : le Cancer

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Le signe du Cancer est dépeint de façon réaliste sous la forme d’un crabe rouge foncé parfaitement symétrique. Ses pinces centrales enserrent le croissant de lune doré qui encadre le visage arrondi personnifiant la Lune, sa planète dominante. Son visage aux traits finement dessinés, possède une expression impénétrable. Dans les trois niches figurant les décans, on peut voir de droite à gauche, Vénus, la tête ceinte d’un léger foulard, jouant du nay, une longue flûte orientale, Mercure à genoux, un rouleau à la main et enfin la Lune, une femme assise qui tient un large croissant enserrant sa tête et ses épaules.

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Folio 16v : Signes du zodiaque : le Lion

Folio 16v : Signes du zodiaque : le Lion

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Le signe du Lion est ici chevauché par sa planète dominante, le Soleil personnifié. Son visage est entouré d’une couronne de rayons dorés et il est vêtu d’un long caftan orangé, qui recouvre une robe mauve. Les deux larges rubans de sa ceinture nouée à la taille flottent au vent, soulignant la forme du dos de l’animal. Il porte sa main à sa bouche, en guise d’interrogation. Le lion semble suspendu dans le ciel et le mouvement de ses pattes et de sa queue casse le côté statique de l’image. L’absence de selle et les genoux légèrement ployés du cavalier montrent combien celui-ci ci fait corps avec sa monture. Les trois décans placés en-dessous dépeignent de droite à gauche, Saturne à la peau mate, une bêche à la main, Jupiter, un livre à la main et Mars, tenant une tête décapitée. Les première et troisième figures, debout et tournées vers le personnage central, semblent véritablement l’encadrer.

Folio 16v : Signes du zodiaque : le Lion
Folio 17

Folio 17

Folio 17
Folio 16v : Signes du zodiaque : le Lion

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Le signe du Lion est ici chevauché par sa planète dominante, le Soleil personnifié. Son visage est entouré d’une couronne de rayons dorés et il est vêtu d’un long caftan orangé, qui recouvre une robe mauve. Les deux larges rubans de sa ceinture nouée à la taille flottent au vent, soulignant la forme du dos de l’animal. Il porte sa main à sa bouche, en guise d’interrogation. Le lion semble suspendu dans le ciel et le mouvement de ses pattes et de sa queue casse le côté statique de l’image. L’absence de selle et les genoux légèrement ployés du cavalier montrent combien celui-ci ci fait corps avec sa monture. Les trois décans placés en-dessous dépeignent de droite à gauche, Saturne à la peau mate, une bêche à la main, Jupiter, un livre à la main et Mars, tenant une tête décapitée. Les première et troisième figures, debout et tournées vers le personnage central, semblent véritablement l’encadrer.

Folio 16v : Signes du zodiaque : le Lion
Folio 17

Folio 17

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Folio 18v : Signes du zodiaque : la Vierge

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Le mot arabe désignant le signe de la Vierge signifie « épi de maïs » et son iconographie est la seule à dévier de la tradition établie. Le signe est symbolisé par une gerbe verte aux larges épis que Mercure, la planète dominante personnifiée sous la forme d’un jeune homme imberbe, s’apprête à couper de sa serpe. Tout son corps est courbé pour effectuer ce geste. Il est vêtu d’un caftan parme rehaussé de motifs floraux, qu’une ceinture et des rubans dorés enserrent à la taille et aux manches. Ses pieds sont chaussés de petites bottes mauve contrastant avec l’orange de sa robe. Dans les trois niches figurant les décans, on distingue de droite à gauche : le Soleil, au large halo de rayons dorés, assis en tailleur et vêtu d’un caftan blanc rehaussé d’or, la Lune, et enfin Mercure assis, peint légèrement de trois-quarts. Ce dernier tient un rouleau posé sur son genou, position habituelle des scribes. Un encrier et un calame sont posés à côté de lui. La figure de Vénus, au centre, est plus inhabituelle : occupant toute la hauteur de l’arcade, elle est ici dépeinte en danseuse, des castagnettes à la main.

Folio 18v : Signes du zodiaque : la Vierge
Folio 19
           
 

Folio 19
           
 

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Folio 18v : Signes du zodiaque : la Vierge

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Le mot arabe désignant le signe de la Vierge signifie « épi de maïs » et son iconographie est la seule à dévier de la tradition établie. Le signe est symbolisé par une gerbe verte aux larges épis que Mercure, la planète dominante personnifiée sous la forme d’un jeune homme imberbe, s’apprête à couper de sa serpe. Tout son corps est courbé pour effectuer ce geste. Il est vêtu d’un caftan parme rehaussé de motifs floraux, qu’une ceinture et des rubans dorés enserrent à la taille et aux manches. Ses pieds sont chaussés de petites bottes mauve contrastant avec l’orange de sa robe. Dans les trois niches figurant les décans, on distingue de droite à gauche : le Soleil, au large halo de rayons dorés, assis en tailleur et vêtu d’un caftan blanc rehaussé d’or, la Lune, et enfin Mercure assis, peint légèrement de trois-quarts. Ce dernier tient un rouleau posé sur son genou, position habituelle des scribes. Un encrier et un calame sont posés à côté de lui. La figure de Vénus, au centre, est plus inhabituelle : occupant toute la hauteur de l’arcade, elle est ici dépeinte en danseuse, des castagnettes à la main.

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Folio 19
           
 

Folio 19
           
 

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Folio 20v : Signes du zodiaque : la Balance

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Assise les jambes croisées, Vénus, la planète dominante du signe de la Balance, semble flotter. Elle est vêtue d’un riche caftan orangé recouvrant une robe jaune. De ses bras tendus, elle tient dans chaque main les chaînes auxquelles sont suspendus les plateaux dorés d’une balance. Son visage anormalement allongé et surmonté d’un chignon, épouse la forme du montant de l’instrument. Sur son décolleté apparaît un collier qui souligne la courbe de son cou. Les larges rubans de sa ceinture soulignent la forme des plateaux. Dans les niches situées en dessous on peut voir, de droite à gauche, les trois décans : la Lune qui tient de sa main gauche le croissant autour de son visage, Saturne assis une bêche à la main et Jupiter, au large turban.

Folio 20v : Signes du zodiaque : la Balance
Folio 21

Folio 21

Folio 21
Folio 20v : Signes du zodiaque : la Balance

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Assise les jambes croisées, Vénus, la planète dominante du signe de la Balance, semble flotter. Elle est vêtue d’un riche caftan orangé recouvrant une robe jaune. De ses bras tendus, elle tient dans chaque main les chaînes auxquelles sont suspendus les plateaux dorés d’une balance. Son visage anormalement allongé et surmonté d’un chignon, épouse la forme du montant de l’instrument. Sur son décolleté apparaît un collier qui souligne la courbe de son cou. Les larges rubans de sa ceinture soulignent la forme des plateaux. Dans les niches situées en dessous on peut voir, de droite à gauche, les trois décans : la Lune qui tient de sa main gauche le croissant autour de son visage, Saturne assis une bêche à la main et Jupiter, au large turban.

Folio 20v : Signes du zodiaque : la Balance
Folio 21

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Folio 22v : Signes du zodiaque : le Scorpion

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Le guerrier représentant Mars, la planète dominante du signe du Scorpion, se tient debout au milieu du médaillon. Prêt à combattre, il est debout, revêtu d’une cotte de mailles, et porte un casque et des bottes de cuir. Le fourreau de son épée est accroché à sa ceinture. Sous son armure, on distingue des pantalons et une tunique orangés, brodés d’or. Il tient un scorpion par la queue dans la main droite et brandit une épée de l’autre pour en tuer un second, situé à sa droite. Dans les niches du registre inférieur, on peut voir, rayonnant en position centrale, le Soleil et, se faisant face à droite et à gauche, Mars imberbe et coiffé d’un bonnet pointu à rebord ainsi que Vénus jouant du tambourin.

Folio 22v : Signes du zodiaque : le Scorpion
Folio 23

Folio 23

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Folio 22v : Signes du zodiaque : le Scorpion

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Le guerrier représentant Mars, la planète dominante du signe du Scorpion, se tient debout au milieu du médaillon. Prêt à combattre, il est debout, revêtu d’une cotte de mailles, et porte un casque et des bottes de cuir. Le fourreau de son épée est accroché à sa ceinture. Sous son armure, on distingue des pantalons et une tunique orangés, brodés d’or. Il tient un scorpion par la queue dans la main droite et brandit une épée de l’autre pour en tuer un second, situé à sa droite. Dans les niches du registre inférieur, on peut voir, rayonnant en position centrale, le Soleil et, se faisant face à droite et à gauche, Mars imberbe et coiffé d’un bonnet pointu à rebord ainsi que Vénus jouant du tambourin.

Folio 22v : Signes du zodiaque : le Scorpion
Folio 23

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Folio 24v : Signes du zodiaque : le Sagittaire

Folio 24v : Signes du zodiaque : le Sagittaire

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Le signe du Sagittaire occupe la partie inférieure du médaillon tandis que Jupiter, sa planète dominante, est située au-dessus. Le centaure, dont le corps est tourné vers l’arrière, tend son arc vers sa propre queue, se terminant par une tête de dragon. Son visage féminin, aux traits fins, est coiffé d’une queue de cheval nouée au-dessus de la tête, que l’on trouve plutôt d’ordinaire dans les représentations d’anges. Son corps est composé d’un torse humain et d’un corps félin au pelage mauve tacheté. Il est vêtu d’une tunique orange, recouverte par une fine robe de couleur pourpre. Trois de ses pattes débordent largement du cadre du médaillon. Assis en tailleur, Jupiter à la barbe noire fournie, porte un long manteau mauve brodé d’or s’ouvrant sur une tunique à brandebourgs. Ses bras sont relevés, comme s’il déclamait, et ses mains sont cachées dans ses longues manches. Son turban imposant ajoute à l’impression de sagesse qui émane de lui, caractère qui lui est habituellement attribué. Dans les niches abritant les décans, on distingue de droite à gauche, Mercure et son rouleau, la Lune et Saturne avec une bêche.

Folio 24v : Signes du zodiaque : le Sagittaire
Folio 25

Folio 25

Folio 25
Folio 24v : Signes du zodiaque : le Sagittaire

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Le signe du Sagittaire occupe la partie inférieure du médaillon tandis que Jupiter, sa planète dominante, est située au-dessus. Le centaure, dont le corps est tourné vers l’arrière, tend son arc vers sa propre queue, se terminant par une tête de dragon. Son visage féminin, aux traits fins, est coiffé d’une queue de cheval nouée au-dessus de la tête, que l’on trouve plutôt d’ordinaire dans les représentations d’anges. Son corps est composé d’un torse humain et d’un corps félin au pelage mauve tacheté. Il est vêtu d’une tunique orange, recouverte par une fine robe de couleur pourpre. Trois de ses pattes débordent largement du cadre du médaillon. Assis en tailleur, Jupiter à la barbe noire fournie, porte un long manteau mauve brodé d’or s’ouvrant sur une tunique à brandebourgs. Ses bras sont relevés, comme s’il déclamait, et ses mains sont cachées dans ses longues manches. Son turban imposant ajoute à l’impression de sagesse qui émane de lui, caractère qui lui est habituellement attribué. Dans les niches abritant les décans, on distingue de droite à gauche, Mercure et son rouleau, la Lune et Saturne avec une bêche.

Folio 24v : Signes du zodiaque : le Sagittaire
Folio 25

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Folio 26v : Signes du zodiaque : le Capricorne
 

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Le signe du Capricorne est ici chevauché par sa planète dominante, Saturne. Le dos de l’animal est recouvert d’un tapis de selle précieux, de couleur orangée bordé d’or et doublé de bleu. Comme à son habitude, Saturne est représenté sous les traits d’un homme à la peau foncée et à la barbe grise. Il porte, sur une chemise rouge, une courte tunique mauve rentrée dans ses pantalons jaunes et sanglée par une ceinture. Il tient dans la main droite une faux, l’un de ses attributs. Sa tête est surmontée d’un type de chapeau ottoman très haut de couleur orangée, dont l’un des bords mauve est replié. Ses pieds sont nus dans les étriers. Dans les niches abritant les décans, on distingue de droite à gauche, tous trois assis en tailleur, Jupiter, Mars et le Soleil. Jupiter à la stature imposante, avec une large écharpe de tissu posée sur l’épaule, Mars, un sceptre à la main, porte un long bonnet à l’extrémité recourbée. Dardant de larges rayons, le Soleil, curieusement, semble replié sur lui-même comme pour garder sa chaleur.

Folio 26v : Signes du zodiaque : le Capricorne
 
Folio 27

Folio 27

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Folio 26v : Signes du zodiaque : le Capricorne
 

Folio 26v : Signes du zodiaque : le Capricorne
 

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Le signe du Capricorne est ici chevauché par sa planète dominante, Saturne. Le dos de l’animal est recouvert d’un tapis de selle précieux, de couleur orangée bordé d’or et doublé de bleu. Comme à son habitude, Saturne est représenté sous les traits d’un homme à la peau foncée et à la barbe grise. Il porte, sur une chemise rouge, une courte tunique mauve rentrée dans ses pantalons jaunes et sanglée par une ceinture. Il tient dans la main droite une faux, l’un de ses attributs. Sa tête est surmontée d’un type de chapeau ottoman très haut de couleur orangée, dont l’un des bords mauve est replié. Ses pieds sont nus dans les étriers. Dans les niches abritant les décans, on distingue de droite à gauche, tous trois assis en tailleur, Jupiter, Mars et le Soleil. Jupiter à la stature imposante, avec une large écharpe de tissu posée sur l’épaule, Mars, un sceptre à la main, porte un long bonnet à l’extrémité recourbée. Dardant de larges rayons, le Soleil, curieusement, semble replié sur lui-même comme pour garder sa chaleur.

Folio 26v : Signes du zodiaque : le Capricorne
 
Folio 27

Folio 27

Folio 27
Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter

Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter

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En dehors de son domicile, chaque planète exerce une influence dans un autre signe avec lequel elle est en affinité : elle est alors en apogée ou exaltation. Dans le signe opposé à celui où elle est en apogée, elle perd toutes ses forces et est en périgée ou chute. La page est partagée en quatre compartiments à fond bleu ciel, surmonté d’un bandeau donnant la légende de l’image. On voit en haut à droite Saturne en exaltation avec la Balance et, à gauche, en chute avec le Bélier. Il est représenté selon la manière habituelle comme un homme à la peau foncée et à la barbe blanche, vêtu comme un paysan dont il brandit ici l’un des attributs, la pelle, et coiffé d’un bonnet rouge. La Balance ne possède pas de porteur. La chute est symbolisée par Saturne en équilibre sur un bélier, debout la tête en bas. En dessous à droite, Jupiter est en exaltation avec le Cancer et en chute avec le Capricorne. Jupiter est reconnaissable par son large turban et sa position méditative.

Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter
Folio 34 : Astrologie. Exaltation et chute de Mars et du Soleil

Folio 34 : Astrologie. Exaltation et chute de Mars et du Soleil

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En haut à droite puis à gauche, Mars est en exaltation avec le Capricorne et en chute avec le Cancer. Mars est dépeint, comme toujours, en guerrier, avec des couleurs vives, vertes et orangées. Il porte une robe dorée sur chemise, un casque et des bottes. Il chevauche un capricorne, le corps glissé entre les deux longues cornes et est renversé sur un crabe qui le tient entre ses pinces. La position renversée indique clairement dans chaque miniature la chute. En bas à gauche, le Soleil est exalté en Bélier et en chute en Balance. Le Soleil est représenté de façon éclatante, dardant sa couronne de rayons. Il est assis sur un bélier qui galope ou renversé, à l’envers, sous une balance.

Folio 34 : Astrologie. Exaltation et chute de Mars et du Soleil
Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter

Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter

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En dehors de son domicile, chaque planète exerce une influence dans un autre signe avec lequel elle est en affinité : elle est alors en apogée ou exaltation. Dans le signe opposé à celui où elle est en apogée, elle perd toutes ses forces et est en périgée ou chute. La page est partagée en quatre compartiments à fond bleu ciel, surmonté d’un bandeau donnant la légende de l’image. On voit en haut à droite Saturne en exaltation avec la Balance et, à gauche, en chute avec le Bélier. Il est représenté selon la manière habituelle comme un homme à la peau foncée et à la barbe blanche, vêtu comme un paysan dont il brandit ici l’un des attributs, la pelle, et coiffé d’un bonnet rouge. La Balance ne possède pas de porteur. La chute est symbolisée par Saturne en équilibre sur un bélier, debout la tête en bas. En dessous à droite, Jupiter est en exaltation avec le Cancer et en chute avec le Capricorne. Jupiter est reconnaissable par son large turban et sa position méditative.

Folio 33v : Astrologie. Exaltation et chute de Saturne et Jupiter
Folio 34 : Astrologie. Exaltation et chute de Mars et du Soleil

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En haut à droite puis à gauche, Mars est en exaltation avec le Capricorne et en chute avec le Cancer. Mars est dépeint, comme toujours, en guerrier, avec des couleurs vives, vertes et orangées. Il porte une robe dorée sur chemise, un casque et des bottes. Il chevauche un capricorne, le corps glissé entre les deux longues cornes et est renversé sur un crabe qui le tient entre ses pinces. La position renversée indique clairement dans chaque miniature la chute. En bas à gauche, le Soleil est exalté en Bélier et en chute en Balance. Le Soleil est représenté de façon éclatante, dardant sa couronne de rayons. Il est assis sur un bélier qui galope ou renversé, à l’envers, sous une balance.

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Folio 28v : Signes du zodiaque : le Verseau

Folio 28v : Signes du zodiaque : le Verseau

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Le signe du Verseau est représenté ici sous la forme d’un puits dont Saturne, la planète dominante, tire de l’eau. Peint de trois-quarts mais le visage de profil, Saturne a les traits d'un travailleur manuel, torse nu. Sa peau sombre contraste fortement avec les tons vifs de ses vêtements. Il porte des pantalons orangés, resserrés à la taille par une ceinture plus foncée et s’arrêtant sous le genou, ainsi que ce long bonnet conique dont l’un des bords doré est retourné. Son nez est busqué et sa barbe grise. Sa jambe gauche, levée, s’appuie sur un puits dont il tire avec effort un seau à l’aide d’une longue corde. Le puits s’oppose par ses couleurs chatoyantes et sa forme cubique à la silhouette élancée et brune de l’homme. Dans les arcades abritant les décans, on distingue de droite à gauche, Vénus aux cheveux recouverts d’un léger voile jouant du nay (flûte traversière), Mercure, peint de profil, tenant un livre, et la Lune assise en tailleur, déployant ses longues manches.

Folio 28v : Signes du zodiaque : le Verseau
Folio 29

Folio 29

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Folio 28v : Signes du zodiaque : le Verseau

Folio 28v : Signes du zodiaque : le Verseau

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Le signe du Verseau est représenté ici sous la forme d’un puits dont Saturne, la planète dominante, tire de l’eau. Peint de trois-quarts mais le visage de profil, Saturne a les traits d'un travailleur manuel, torse nu. Sa peau sombre contraste fortement avec les tons vifs de ses vêtements. Il porte des pantalons orangés, resserrés à la taille par une ceinture plus foncée et s’arrêtant sous le genou, ainsi que ce long bonnet conique dont l’un des bords doré est retourné. Son nez est busqué et sa barbe grise. Sa jambe gauche, levée, s’appuie sur un puits dont il tire avec effort un seau à l’aide d’une longue corde. Le puits s’oppose par ses couleurs chatoyantes et sa forme cubique à la silhouette élancée et brune de l’homme. Dans les arcades abritant les décans, on distingue de droite à gauche, Vénus aux cheveux recouverts d’un léger voile jouant du nay (flûte traversière), Mercure, peint de profil, tenant un livre, et la Lune assise en tailleur, déployant ses longues manches.

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Folio 29

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Folio 30v : Signes du zodiaque : les Poisson

Folio 30v : Signes du zodiaque : les Poisson

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Le signe du Poisson est chevauché ici par sa planète dominante, Jupiter. L’animal, un énorme poisson à la gueule ouverte et aux écailles finement dessinées, épouse parfaitement la forme arrondie du médaillon. Jupiter est assis en tailleur sur son dos. Ses traits parfaitement dessinés, sa barbe brune parfaitement taillée et son imposant turban soulignent la majesté de sa pose. Sa longue robe mauve aux motifs floraux dorés et aux revers bleus s’ouvre sur une tunique orange, elle aussi ornée, fermée par des boucles dorées. Une écharpe à rayures dont les extrémités volent au vent, est posée sur son épaule. Dans les niches abritant les décans, on voit respectivement de droite à gauche, Saturne tenant une hache, Jupiter dans la même position que dans la partie centrale et Mars, levant son sceptre au-dessus de sa tête.

Folio 30v : Signes du zodiaque : les Poisson
Folio 31

Folio 31

Folio 31
Folio 30v : Signes du zodiaque : les Poisson

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Le signe du Poisson est chevauché ici par sa planète dominante, Jupiter. L’animal, un énorme poisson à la gueule ouverte et aux écailles finement dessinées, épouse parfaitement la forme arrondie du médaillon. Jupiter est assis en tailleur sur son dos. Ses traits parfaitement dessinés, sa barbe brune parfaitement taillée et son imposant turban soulignent la majesté de sa pose. Sa longue robe mauve aux motifs floraux dorés et aux revers bleus s’ouvre sur une tunique orange, elle aussi ornée, fermée par des boucles dorées. Une écharpe à rayures dont les extrémités volent au vent, est posée sur son épaule. Dans les niches abritant les décans, on voit respectivement de droite à gauche, Saturne tenant une hache, Jupiter dans la même position que dans la partie centrale et Mars, levant son sceptre au-dessus de sa tête.

Folio 30v : Signes du zodiaque : les Poisson
Folio 31

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Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

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Cette double page comporte un tableau composé de 56 vignettes. La première colonne, à droite, indique en rouge le nom de chaque planète, avec sa représentation personnifiée. À gauche, sur la même ligne horizontale, sept figures dépeignent les "enfants des planètes", c’est-à-dire les différents arts, industries et professions qui lui sont associés selon ses caractéristiques. Organisées de façon similaire, les images ont généralement pour arrière-plan un décor architectural : dans un mur de briques délimité en haut par une voûte en arcade s’ouvre une fenêtre à barreaux, et des tapis sont étendus à terre, alternativement bleu turquoise ou vert. Plusieurs images se déroulent à extérieur, figuré par un paysage de collines associé à un ciel diurne doré. Pour garder une unité d’ensemble, l’arcade architecturale y a été conservée.

La série commence sur la première ligne avec la planète la plus éloignée de la terre, Saturne. Elle est symbolisée, selon l’iconographie musulmane traditionnelle, par un homme à la peau noire, âgé et barbu, torse nu, une pioche à la main. En astrologie islamique et en magie, associée à la couleur noire et aux odeurs désagréables, elle gouverne les travaux laborieux ou pénibles. À sa gauche, on voit successivement un forgeron avec un marteau et une enclume, un maçon en train de faire un trou dans le mur, un forgeron en train d’entretenir le feu de son fourneau, un vendeur de poix qui semble verser un liquide noir, un portefaix ployant sous le poids de sa charge, un cureur d’égouts et son instrument, et enfin un tanneur à moitié plongé dans un bassin rempli de liquide à tanner.

À la deuxième ligne, la deuxième planète, Jupiter, est source de la sagesse, patron des gens de loi et de religion. Il est lié à tout ce qui est pur, à l’honnêteté et aux odeurs plaisantes, et sa couleur est le blanc, symbole de la pureté. Il porte toujours un manteau de dessus clair et un large turban blanc. Les professions qui lui correspondent sont de droite à gauche : un qâdî (juge) assis devant son coffret-écritoire ; un marchand adossé devant une niche contenant probablement ses marchandises ; un prêcheur s’adressant à des disciples dont le vêtement blanc témoigne de l’honnêteté ; un prêtre chrétien, ermite ou moine, homme âgé portant une robe noire et coiffé d’un chapeau rond ; un inspecteur du marché en train de punir un homme ; un fabricant de chaussures et en dernier un faiseur de bougies.

La troisième ligne est consacrée à Mars, planète à qui l’on associe les professions liées au feu et au sang. Le rouge est sa couleur. On peut voir de droite à gauche : un bourreau l’épée levée prêt à exécuter l’homme aux yeux bandés agenouillé devant lui ; un boucher qui va abattre une chèvre noire ; un vitrier assis devant un feu sur le point d’y jeter un morceau de verre ; un maréchal-ferrant posant un fer à l’une des pattes d’un cheval ; un cuisinier près du feu ; un porteur de torche et un dompteur de lion marchant à côté de son animal.

Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes
Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

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La quatrième ligne est consacrée au Soleil, gouvernant les professions de la classe dirigeante et celles liées à l’or, les métaux précieux ou les matières brillantes. De droite à gauche sont représentés : un pâdishâh assis sur un trône d’or et au couvre-chef garni d’une plume ; un Beg, un sabre dans la main gauche ; un bijoutier tenant un marteau sur une enclume ; un orfèvre attisant le feu avec ses soufflets ; un fabricant de boucliers ; un orfèvre attisant le feu avec ses soufflets ; un fabricant de boucliers ; un artisan de la soie et enfin un agent de change pesant des monnaies dans ses balances.

La cinquième ligne est réservée à Vénus patronne des arts, généralement dépeinte en joueuse de ‘oud, (ici en danseuse) protégeant les musiciens et les artistes. À sa suite, on voit : un joueur de ‘oud, un harpiste, un joueur de nay (flûte traversière) ; une danseuse, seul personnage féminin représenté tête nue ; un joueur de tambourins ; deux joueurs de timbales de taille différente.

La sixième ligne est consacrée à Mercure, dépeint dans la tradition islamique comme un scribe, protecteur des arts appliqués, associé à la couleur blanche. On voit : un enlumineur de manuscrits travaillant sur son écritoire ; un tailleur, une paire de ciseaux dans la main droite en train de coudre une robe rouge ; un charpentier qui tient un marteau et dont la robe rouge laisse entrevoir des pantalons blancs ; un scribe, un rouleau posé sur le genou en train d’écrire ; un tisserand travaillant à son métier ; un vendeur de médecines, dont les produits sont stockés dans une niche murale. Dans la dernière case on voit un messager du Sultan en train de courir une hache à la main. Sur la dernière ligne figure la Lune, patronne de l’eau et des professions qui lui sont associées, comme les activités agricoles. On voit : un homme, les pieds dans l’eau, tenant un morceau de tissu dans les mains en train de fouler du lin ; un pécheur, jambes nues, sortant son filet plein de poissons hors de l’eau ; un berger au milieu de ses moutons, un bélier à ses pieds ; un cardeur de laine avec ses instruments de travail, un arceau et un maillet ; un marin et son bateau ; un chamelier et un paysan semant.

Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes
Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

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Cette double page comporte un tableau composé de 56 vignettes. La première colonne, à droite, indique en rouge le nom de chaque planète, avec sa représentation personnifiée. À gauche, sur la même ligne horizontale, sept figures dépeignent les "enfants des planètes", c’est-à-dire les différents arts, industries et professions qui lui sont associés selon ses caractéristiques. Organisées de façon similaire, les images ont généralement pour arrière-plan un décor architectural : dans un mur de briques délimité en haut par une voûte en arcade s’ouvre une fenêtre à barreaux, et des tapis sont étendus à terre, alternativement bleu turquoise ou vert. Plusieurs images se déroulent à extérieur, figuré par un paysage de collines associé à un ciel diurne doré. Pour garder une unité d’ensemble, l’arcade architecturale y a été conservée.

La série commence sur la première ligne avec la planète la plus éloignée de la terre, Saturne. Elle est symbolisée, selon l’iconographie musulmane traditionnelle, par un homme à la peau noire, âgé et barbu, torse nu, une pioche à la main. En astrologie islamique et en magie, associée à la couleur noire et aux odeurs désagréables, elle gouverne les travaux laborieux ou pénibles. À sa gauche, on voit successivement un forgeron avec un marteau et une enclume, un maçon en train de faire un trou dans le mur, un forgeron en train d’entretenir le feu de son fourneau, un vendeur de poix qui semble verser un liquide noir, un portefaix ployant sous le poids de sa charge, un cureur d’égouts et son instrument, et enfin un tanneur à moitié plongé dans un bassin rempli de liquide à tanner.

À la deuxième ligne, la deuxième planète, Jupiter, est source de la sagesse, patron des gens de loi et de religion. Il est lié à tout ce qui est pur, à l’honnêteté et aux odeurs plaisantes, et sa couleur est le blanc, symbole de la pureté. Il porte toujours un manteau de dessus clair et un large turban blanc. Les professions qui lui correspondent sont de droite à gauche : un qâdî (juge) assis devant son coffret-écritoire ; un marchand adossé devant une niche contenant probablement ses marchandises ; un prêcheur s’adressant à des disciples dont le vêtement blanc témoigne de l’honnêteté ; un prêtre chrétien, ermite ou moine, homme âgé portant une robe noire et coiffé d’un chapeau rond ; un inspecteur du marché en train de punir un homme ; un fabricant de chaussures et en dernier un faiseur de bougies.

La troisième ligne est consacrée à Mars, planète à qui l’on associe les professions liées au feu et au sang. Le rouge est sa couleur. On peut voir de droite à gauche : un bourreau l’épée levée prêt à exécuter l’homme aux yeux bandés agenouillé devant lui ; un boucher qui va abattre une chèvre noire ; un vitrier assis devant un feu sur le point d’y jeter un morceau de verre ; un maréchal-ferrant posant un fer à l’une des pattes d’un cheval ; un cuisinier près du feu ; un porteur de torche et un dompteur de lion marchant à côté de son animal.

Folio 32v : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes
Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes

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La quatrième ligne est consacrée au Soleil, gouvernant les professions de la classe dirigeante et celles liées à l’or, les métaux précieux ou les matières brillantes. De droite à gauche sont représentés : un pâdishâh assis sur un trône d’or et au couvre-chef garni d’une plume ; un Beg, un sabre dans la main gauche ; un bijoutier tenant un marteau sur une enclume ; un orfèvre attisant le feu avec ses soufflets ; un fabricant de boucliers ; un orfèvre attisant le feu avec ses soufflets ; un fabricant de boucliers ; un artisan de la soie et enfin un agent de change pesant des monnaies dans ses balances.

La cinquième ligne est réservée à Vénus patronne des arts, généralement dépeinte en joueuse de ‘oud, (ici en danseuse) protégeant les musiciens et les artistes. À sa suite, on voit : un joueur de ‘oud, un harpiste, un joueur de nay (flûte traversière) ; une danseuse, seul personnage féminin représenté tête nue ; un joueur de tambourins ; deux joueurs de timbales de taille différente.

La sixième ligne est consacrée à Mercure, dépeint dans la tradition islamique comme un scribe, protecteur des arts appliqués, associé à la couleur blanche. On voit : un enlumineur de manuscrits travaillant sur son écritoire ; un tailleur, une paire de ciseaux dans la main droite en train de coudre une robe rouge ; un charpentier qui tient un marteau et dont la robe rouge laisse entrevoir des pantalons blancs ; un scribe, un rouleau posé sur le genou en train d’écrire ; un tisserand travaillant à son métier ; un vendeur de médecines, dont les produits sont stockés dans une niche murale. Dans la dernière case on voit un messager du Sultan en train de courir une hache à la main. Sur la dernière ligne figure la Lune, patronne de l’eau et des professions qui lui sont associées, comme les activités agricoles. On voit : un homme, les pieds dans l’eau, tenant un morceau de tissu dans les mains en train de fouler du lin ; un pécheur, jambes nues, sortant son filet plein de poissons hors de l’eau ; un berger au milieu de ses moutons, un bélier à ses pieds ; un cardeur de laine avec ses instruments de travail, un arceau et un maillet ; un marin et son bateau ; un chamelier et un paysan semant.

Folio 33 : Astrologie. Les professions liées aux sept planètes
Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure

Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure

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En haut à droite, Vénus est en exaltation en Poissons et à gauche en chute en avec la Vierge. Vénus est représentée comme une jeune femme musicienne, jouant du luth, assise sur le dos d’un énorme poisson. Sa chute est montrée de façon allégorique puisqu’elle s’accomplit dans le signe de la Vierge, associée à l’épi et à Déméter, déesse des moissons. En bas à droite, Mercure est en exaltation en Vierge et en chute avec le Poisson. Mercure est, à son habitude, dépeint comme un scribe accroupi, un rouleau à la main. Le signe de la Vierge est représenté par les épis qui l’entourent et non pas, comme habituellement, par un moissonneur coupant les épis.

Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure
Folio 35 : Astrologie. Exaltation et chute de la Lune et du Dragon

Folio 35 : Astrologie. Exaltation et chute de la Lune et du Dragon

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En haut à droite, la Lune est en exaltation en Taureau et en chute avec le Scorpion. La lune émerge derrière le taureau tandis que, curieusement, c’est le scorpion qui tient entre ses pattes le croissant de lune. En bas à droite le Dragon est en exaltation de la Tête en Gémeaux et en chute de la Queue en Sagittaire. Al-Jawzahar, le Dragon, est la huitième planète venue de l’astrologie hindoue, jamais représentée par une planète identifiable mais seulement par un symbole. Outre ses origines iconographiques hindoues, certains traits proviennent de Mésopotamie ou de milieux turco-chinois. Un dragon à deux têtes est entortillé dans une chaîne composée de grosses boules, rappelant le collier dans les cheveux des Gémeaux au feuillet 12v. Monstrueuse, la Queue du Dragon tient l’arc du Sagittaire, uniquement symbolisé par cet attribut.

           

Folio 35 : Astrologie. Exaltation et chute de la Lune et du Dragon
Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure

Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure

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En haut à droite, Vénus est en exaltation en Poissons et à gauche en chute en avec la Vierge. Vénus est représentée comme une jeune femme musicienne, jouant du luth, assise sur le dos d’un énorme poisson. Sa chute est montrée de façon allégorique puisqu’elle s’accomplit dans le signe de la Vierge, associée à l’épi et à Déméter, déesse des moissons. En bas à droite, Mercure est en exaltation en Vierge et en chute avec le Poisson. Mercure est, à son habitude, dépeint comme un scribe accroupi, un rouleau à la main. Le signe de la Vierge est représenté par les épis qui l’entourent et non pas, comme habituellement, par un moissonneur coupant les épis.

Folio 34v : Astrologie. Exaltation et chute de Vénus et de Mercure
Folio 35 : Astrologie. Exaltation et chute de la Lune et du Dragon

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En haut à droite, la Lune est en exaltation en Taureau et en chute avec le Scorpion. La lune émerge derrière le taureau tandis que, curieusement, c’est le scorpion qui tient entre ses pattes le croissant de lune. En bas à droite le Dragon est en exaltation de la Tête en Gémeaux et en chute de la Queue en Sagittaire. Al-Jawzahar, le Dragon, est la huitième planète venue de l’astrologie hindoue, jamais représentée par une planète identifiable mais seulement par un symbole. Outre ses origines iconographiques hindoues, certains traits proviennent de Mésopotamie ou de milieux turco-chinois. Un dragon à deux têtes est entortillé dans une chaîne composée de grosses boules, rappelant le collier dans les cheveux des Gémeaux au feuillet 12v. Monstrueuse, la Queue du Dragon tient l’arc du Sagittaire, uniquement symbolisé par cet attribut.

           

Folio 35 : Astrologie. Exaltation et chute de la Lune et du Dragon
Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 

Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 

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Cette première partie d’une double page montre les 28 stations de la lune dans son trajet autour de la Terre. Chaque jour de l’orbite de la Lune inclut une description, un titre et une image durant un mois lunaire. Les 28 images sont disposées en quatre colonnes de sept unités.
Sur la première colonne, on peut voir de haut en bas al-sharatâni (les deux marques) : un corps d’homme assis à deux têtes animales ; al-butayn (le ventre) : un homme assis ; al-thurayyâ (les Pléiades) : une tête humaine entourée de sept boules ; al-dabarân (l’œil du Taureau) : un homme couché sur le côté habillé en orange et le bas du corps découvert ; al-haq’a (la tête des Gémeaux : une tête de taureau sur un corps de coq ; al-han’a (les pieds des Gémeaux) : un bélier à queue de poisson ; al-dhirâ’ al-samilla (la patte gauche du lion) : un personnage, les mains posées sur la tête. Dans la deuxième colonne on trouve de haut en bas al-nathra (le nez du lion) : un nœud doré et rose autour duquel émergent quatre bras portant des têtes ; al-tarf (l’œil du lion) : un bélier (?) blanc à cornes dorées ; al-jabha (le cœur du lion) : une tête de lion ; al-zubra (la crinière du lion) : un demi-personnage tenant un tissu au-dessus de la tête et dont le torse se termine par un fleuron doré ; al-sarfa (la queue du lion) : un homme assis les mains levées ; al-’awwâ’ (les chiens qui aboient) : un chien courrant et aboyant ; al-simak (les poissons) : deux poissons.

Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 
Folio 36 : Astrologie. Les mansions de la Lune

Folio 36 : Astrologie. Les mansions de la Lune

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Cette page, qui continue celle qui lui fait face, montre les quatorze dernières stations de la Lune. Sur la première colonne, on voit de haut en bas al-ghafr (le couvercle) : un homme à genoux tenant quelque chose dans la main gauche levée ; al-zubâna (les pinces du scorpion) : un scorpion ; al-iklîl (la couronne) : un homme couronné assis, les mains posées sur les jambes ; al-qalb (le cœur du scorpion) : un homme tête en bas, se tenant sur les mains ; al-shawla (le dard du scorpion) : une plante à têtes d’animaux ; na’â’im sharad (les autruches) : un oiseau blanc ; sa’d al-balda (la fortune de la cité : une muraille. Sur la deuxième colonne figurent de haut en bas sa’d dhâbih (le bonheur du suicidé) : un homme tenant la tête d’un autre qu’il vient de décapiter ; sa’d bula’ (le bonheur de manger) : un homme allongé, jambes croisées ; sa’d al-su’ûd (le plus grand des bonheurs) : un homme assis couronné ; sa’ad akhbiya (le bonheur des tentes) : un personnage la tête dans un grand tissu bleu ; al-fargh al-muqaddam (le trou avant) : un jeune homme agenouillé habillé en orange ; al-fargh al-mu’akhkhar (le trou arrière) : un jeune homme agenouillé vêtu de mauve ; batn al-hut (le ventre du poisson) : un cerf en train de courir.

Folio 36 : Astrologie. Les mansions de la Lune
Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 

Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 

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Cette première partie d’une double page montre les 28 stations de la lune dans son trajet autour de la Terre. Chaque jour de l’orbite de la Lune inclut une description, un titre et une image durant un mois lunaire. Les 28 images sont disposées en quatre colonnes de sept unités.
Sur la première colonne, on peut voir de haut en bas al-sharatâni (les deux marques) : un corps d’homme assis à deux têtes animales ; al-butayn (le ventre) : un homme assis ; al-thurayyâ (les Pléiades) : une tête humaine entourée de sept boules ; al-dabarân (l’œil du Taureau) : un homme couché sur le côté habillé en orange et le bas du corps découvert ; al-haq’a (la tête des Gémeaux : une tête de taureau sur un corps de coq ; al-han’a (les pieds des Gémeaux) : un bélier à queue de poisson ; al-dhirâ’ al-samilla (la patte gauche du lion) : un personnage, les mains posées sur la tête. Dans la deuxième colonne on trouve de haut en bas al-nathra (le nez du lion) : un nœud doré et rose autour duquel émergent quatre bras portant des têtes ; al-tarf (l’œil du lion) : un bélier (?) blanc à cornes dorées ; al-jabha (le cœur du lion) : une tête de lion ; al-zubra (la crinière du lion) : un demi-personnage tenant un tissu au-dessus de la tête et dont le torse se termine par un fleuron doré ; al-sarfa (la queue du lion) : un homme assis les mains levées ; al-’awwâ’ (les chiens qui aboient) : un chien courrant et aboyant ; al-simak (les poissons) : deux poissons.

Folio 35v : Astrologie. Les mansions de la Lune
 
Folio 36 : Astrologie. Les mansions de la Lune

Folio 36 : Astrologie. Les mansions de la Lune

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Cette page, qui continue celle qui lui fait face, montre les quatorze dernières stations de la Lune. Sur la première colonne, on voit de haut en bas al-ghafr (le couvercle) : un homme à genoux tenant quelque chose dans la main gauche levée ; al-zubâna (les pinces du scorpion) : un scorpion ; al-iklîl (la couronne) : un homme couronné assis, les mains posées sur les jambes ; al-qalb (le cœur du scorpion) : un homme tête en bas, se tenant sur les mains ; al-shawla (le dard du scorpion) : une plante à têtes d’animaux ; na’â’im sharad (les autruches) : un oiseau blanc ; sa’d al-balda (la fortune de la cité : une muraille. Sur la deuxième colonne figurent de haut en bas sa’d dhâbih (le bonheur du suicidé) : un homme tenant la tête d’un autre qu’il vient de décapiter ; sa’d bula’ (le bonheur de manger) : un homme allongé, jambes croisées ; sa’d al-su’ûd (le plus grand des bonheurs) : un homme assis couronné ; sa’ad akhbiya (le bonheur des tentes) : un personnage la tête dans un grand tissu bleu ; al-fargh al-muqaddam (le trou avant) : un jeune homme agenouillé habillé en orange ; al-fargh al-mu’akhkhar (le trou arrière) : un jeune homme agenouillé vêtu de mauve ; batn al-hut (le ventre du poisson) : un cerf en train de courir.

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Folio 74v : La direction de la qibla

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Au centre d’un cercle divisé en onze parties, correspondant aux plus grandes villes et pays du monde islamique, se trouve la représentation de la Ka'ba à La Mecque. Ce sanctuaire, qui se trouve à l’intérieur de la mosquée, indique à chaque Musulman la direction de la prière. La Ka'ba est recouverte du kiswa, un tissu noir et orné d’un motif de zigzag argenté, avec une bande d’or près du sommet, sur le côté et sur le toit. Tout autour, on trouve un déambulatoire et une large cour pavée de dalles grises. Plusieurs éléments importants de la mosquée de la Mecque sont peints en couleurs vives : l’une des portes Bab al-salam ou Banu Shayba, un large minbar portable sur roues (chaire à prêcher), le petit minbar à trois marches de Muhammad et probablement le maqam Ibrâhîm (station d’Abraham) où est contenue l’empreinte du Prophète.

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Folio 75 : Les merveilles : le tombeau de Muhammad à Médine
 

Folio 75 : Les merveilles : le tombeau de Muhammad à Médine
 

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Une série de 22 miniatures de merveilles est accompagnée seulement d’un titre en lettres d’or dans un cartouche en haut de la page. Ces peintures illustrent des merveilles qui proviennent de sources religieuses ou littéraires, familières au lecteurs arabes ou turcs. Le tombeau de Muhammad à Médine est représenté comme une structure cubique semblable à la Ka'ba. Alors qu’il est situé dans l’enceinte de la grande mosquée de Médine, le peintre a préféré le montrer isolément. Plus qu’une simple tombe, c’est un mausolée qui contient un cénotaphe. Celui-ci est drapé d’un tissu orné de zigzag blanc et vert avec, sur la face centrale, une fenêtre dorée. Un petit dôme mauve, posé sur des toits superposés, repose sur des colonnes en marbre rose. Une flamme d’or semble jaillir du toit, symbolisant l’essence sacrée du Prophète, semblable à l’auréole d’or qui entoure le visage de Muhammad dans certaines miniatures ottomanes. De part et d’autre de la tombe, poussent deux palmiers aux troncs enroulés sur eux-mêmes. Le ciel d’or, couleur du jour, contraste avec le bleu clair du sol.

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Folio 74v : La direction de la qibla

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Au centre d’un cercle divisé en onze parties, correspondant aux plus grandes villes et pays du monde islamique, se trouve la représentation de la Ka'ba à La Mecque. Ce sanctuaire, qui se trouve à l’intérieur de la mosquée, indique à chaque Musulman la direction de la prière. La Ka'ba est recouverte du kiswa, un tissu noir et orné d’un motif de zigzag argenté, avec une bande d’or près du sommet, sur le côté et sur le toit. Tout autour, on trouve un déambulatoire et une large cour pavée de dalles grises. Plusieurs éléments importants de la mosquée de la Mecque sont peints en couleurs vives : l’une des portes Bab al-salam ou Banu Shayba, un large minbar portable sur roues (chaire à prêcher), le petit minbar à trois marches de Muhammad et probablement le maqam Ibrâhîm (station d’Abraham) où est contenue l’empreinte du Prophète.

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Folio 75 : Les merveilles : le tombeau de Muhammad à Médine
 

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Une série de 22 miniatures de merveilles est accompagnée seulement d’un titre en lettres d’or dans un cartouche en haut de la page. Ces peintures illustrent des merveilles qui proviennent de sources religieuses ou littéraires, familières au lecteurs arabes ou turcs. Le tombeau de Muhammad à Médine est représenté comme une structure cubique semblable à la Ka'ba. Alors qu’il est situé dans l’enceinte de la grande mosquée de Médine, le peintre a préféré le montrer isolément. Plus qu’une simple tombe, c’est un mausolée qui contient un cénotaphe. Celui-ci est drapé d’un tissu orné de zigzag blanc et vert avec, sur la face centrale, une fenêtre dorée. Un petit dôme mauve, posé sur des toits superposés, repose sur des colonnes en marbre rose. Une flamme d’or semble jaillir du toit, symbolisant l’essence sacrée du Prophète, semblable à l’auréole d’or qui entoure le visage de Muhammad dans certaines miniatures ottomanes. De part et d’autre de la tombe, poussent deux palmiers aux troncs enroulés sur eux-mêmes. Le ciel d’or, couleur du jour, contraste avec le bleu clair du sol.

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Folio 75v : Alexandre à la Source de Vie

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Appelé "le bicornu", Iskandar, c’est-à-dire Alexandre, est dans le monde islamique l’un des héros sur lesquels on a le plus écrit dans la littérature arabe, persane et turque. Accompagné du prophète Khizr "le vert", il part au Pays des ténèbres à la recherche de la source de vie éternelle. Au premier plan, Alexandre chevauche un cheval bai, dont le bas des pattes et la queue sont teintés au henné. Sa tête est surmontée d’une couronne d’or et d'une large plume blanche. Il porte une tunique orange richement brodée, sur une fine chemise blanche à motifs dorés. Un tissu plus foncé couvre ses jambes. Il est armé d’une épée, rangée dans son fourreau. Son carquois, décoré de pierres précieuses, est garni d’un arc et de flèches. À côté de lui, Khizr, vêtu d’une robe verte et coiffé d’un turban, chevauche un âne, monture traditionnelle des prophètes ; il tient une torche, sans doute pour signifier l’obscurité qui les entoure. Les deux cavaliers cheminent à travers un paysage dominé par de hauts rochers mauves où seuls poussent quelques arbustes

Folio 75v : Alexandre à la Source de Vie
Folio 76 : Le peuple de Gog et de Magog
 

Folio 76 : Le peuple de Gog et de Magog
 

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De chaque côté de la large muraille construite en briques mauves se tiennent deux cavaliers. Celui de droite, vu de trois-quarts, joue d’une longue trompette tandis que celui de gauche, vu de face, tape de ses deux baguettes sur un tambour, caché par la tête de sa monture. Dans la fosse située en bas du mur, plusieurs habitants de Gog et Magog chevauchent un énorme serpent, pendant que d’autres tentent en vain d’escalader le mur qui les retient prisonniers. Bien qu’Alexandre (nommé Iskandar dans le monde musulman) ne figure pas sur cette illustration, celle-ci est associée aux légendes entourant le héros. Elle serait liée à la construction de cette muraille, empêchant le peuple de Gog et Magog, perverti par Satan, de se répandre dans le reste du monde.

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Folio 75v : Alexandre à la Source de Vie

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Appelé "le bicornu", Iskandar, c’est-à-dire Alexandre, est dans le monde islamique l’un des héros sur lesquels on a le plus écrit dans la littérature arabe, persane et turque. Accompagné du prophète Khizr "le vert", il part au Pays des ténèbres à la recherche de la source de vie éternelle. Au premier plan, Alexandre chevauche un cheval bai, dont le bas des pattes et la queue sont teintés au henné. Sa tête est surmontée d’une couronne d’or et d'une large plume blanche. Il porte une tunique orange richement brodée, sur une fine chemise blanche à motifs dorés. Un tissu plus foncé couvre ses jambes. Il est armé d’une épée, rangée dans son fourreau. Son carquois, décoré de pierres précieuses, est garni d’un arc et de flèches. À côté de lui, Khizr, vêtu d’une robe verte et coiffé d’un turban, chevauche un âne, monture traditionnelle des prophètes ; il tient une torche, sans doute pour signifier l’obscurité qui les entoure. Les deux cavaliers cheminent à travers un paysage dominé par de hauts rochers mauves où seuls poussent quelques arbustes

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Folio 76 : Le peuple de Gog et de Magog
 

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De chaque côté de la large muraille construite en briques mauves se tiennent deux cavaliers. Celui de droite, vu de trois-quarts, joue d’une longue trompette tandis que celui de gauche, vu de face, tape de ses deux baguettes sur un tambour, caché par la tête de sa monture. Dans la fosse située en bas du mur, plusieurs habitants de Gog et Magog chevauchent un énorme serpent, pendant que d’autres tentent en vain d’escalader le mur qui les retient prisonniers. Bien qu’Alexandre (nommé Iskandar dans le monde musulman) ne figure pas sur cette illustration, celle-ci est associée aux légendes entourant le héros. Elle serait liée à la construction de cette muraille, empêchant le peuple de Gog et Magog, perverti par Satan, de se répandre dans le reste du monde.

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Folio 76v : Le phare d'Alexandrie en Égypte

Folio 76v : Le phare d'Alexandrie en Égypte

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Parmi les merveilles de l’ancien monde figure le phare d’Alexandrie. Celui-ci, qui avait disparu à la période médiévale, avait ensuite été remplacé, sous les Mamelouks, par une forteresse. Conçu pour guider les bateaux, il comportait un miroir où se reflétaient les rayons du soleil. Contrairement au modèle dont il s’est inspiré, le peintre ottoman place le phare sur la terre ferme, au milieu des arbres et des collines, oublieux de sa fonction originelle. Derrière la colline rose, une ville fortifiée se détache sur un fond doré, semblable aux citées européennes avec ses tours et ses drapeaux représentant, sans doute, le fort mamelouk ou une figure improbable d’Alexandrie. En haut du phare, sur le parapet bleu et mauve, se tiennent deux hommes qui, tête levée, regardent avec admiration le miroir qui brille comme un disque solaire.

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Folio 77 : La mosquée des Omeyades à Damas, en Syrie

Folio 77 : La mosquée des Omeyades à Damas, en Syrie

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La mosquée des Omeyades de Damas est l’une des merveilles connue de tous les Musulmans à travers le monde. Elle fut en effet l’un des premiers édifices construits par la première dynastie musulmane. Le peintre semble néanmoins être mal informé, car elle ressemble ici à une mosquée ottomane du 16° siècle, proche d’Haghia Sophia à Istanbul. La structure de l’édifice est à base de pierre mauve. Le porche précédant le narthex est de couleur blanche et surmonté de trois dômes. Une porte en bois s’ouvre au centre. En haut, un large dôme repose sur une structure carrée percée d’une fenêtre en arc de cercle, flanquée de deux lucarnes. Ses murs sont soutenus par des arcs-boutants verts. Soutenant des arcs de pierre bleue, les colonnes du porche sont en marbre rose, tout comme les encadrements et les tympans des fenêtres, fermées par des volets en bois foncé, de part et d'autre de la porte. La mosquée est encadrée par deux minarets et l’on aperçoit, à leur sommet, deux muezzins lançant l’appel à la prière.

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Folio 76v : Le phare d'Alexandrie en Égypte

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Parmi les merveilles de l’ancien monde figure le phare d’Alexandrie. Celui-ci, qui avait disparu à la période médiévale, avait ensuite été remplacé, sous les Mamelouks, par une forteresse. Conçu pour guider les bateaux, il comportait un miroir où se reflétaient les rayons du soleil. Contrairement au modèle dont il s’est inspiré, le peintre ottoman place le phare sur la terre ferme, au milieu des arbres et des collines, oublieux de sa fonction originelle. Derrière la colline rose, une ville fortifiée se détache sur un fond doré, semblable aux citées européennes avec ses tours et ses drapeaux représentant, sans doute, le fort mamelouk ou une figure improbable d’Alexandrie. En haut du phare, sur le parapet bleu et mauve, se tiennent deux hommes qui, tête levée, regardent avec admiration le miroir qui brille comme un disque solaire.

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Folio 77 : La mosquée des Omeyades à Damas, en Syrie

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La mosquée des Omeyades de Damas est l’une des merveilles connue de tous les Musulmans à travers le monde. Elle fut en effet l’un des premiers édifices construits par la première dynastie musulmane. Le peintre semble néanmoins être mal informé, car elle ressemble ici à une mosquée ottomane du 16° siècle, proche d’Haghia Sophia à Istanbul. La structure de l’édifice est à base de pierre mauve. Le porche précédant le narthex est de couleur blanche et surmonté de trois dômes. Une porte en bois s’ouvre au centre. En haut, un large dôme repose sur une structure carrée percée d’une fenêtre en arc de cercle, flanquée de deux lucarnes. Ses murs sont soutenus par des arcs-boutants verts. Soutenant des arcs de pierre bleue, les colonnes du porche sont en marbre rose, tout comme les encadrements et les tympans des fenêtres, fermées par des volets en bois foncé, de part et d'autre de la porte. La mosquée est encadrée par deux minarets et l’on aperçoit, à leur sommet, deux muezzins lançant l’appel à la prière.

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Folio 79v : Sindbad et le vieil homme de la mer

Folio 79v : Sindbad et le vieil homme de la mer

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Cet épisode provient des Mille et une nuits et illustre l’une des aventures de Sindbad le marin. Celui-ci rencontre un vieillard dans une île déserte sur laquelle il vient de faire naufrage. Il lui porte assistance en le prenant sur son dos, mais le vieil homme de la mer l’emprisonne en enroulant ses jambes autour de son cou. Sindbad, à la barbe brune et au turban blanc, est vêtu d’une longue robe orange. Le vieil homme est dépeint sous la forme d’un monstre à tête humaine, aux cornes d’or sur un corps de poisson. L’homme et son étrange chargement se trouvent sur une île au rivage rose. Tout autour d’eux, la mer est de couleur argentée et on aperçoit au premier plan un énorme poisson. À l’arrière plan, sur une petite montagne de rochers bleus, on aperçoit une maison.

Folio 79v : Sindbad et le vieil homme de la mer
Folio 80 : Un puits abandonné (non localisé)

Folio 80 : Un puits abandonné (non localisé)

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L’histoire du puits abandonné est mentionnée dans un passage du Coran (sourate 22, verset 45). Cet épisode fût ensuite développé dans les Histoires de prophètes d’al-Kisâ’î’. Selon cette légende, les descendants du prophète arabe Sâlih se divisèrent en deux groupes. Quand le chef du premier groupe, qui allait vers Aden, mourut, le diable insuffla à ses compagnons l’idée de sculpter son image. L’un des descendants de Sâlih revint de La Mecque vers son peuple pour lui interdire de fabriquer des statues d’idoles et fut tué. Dieu assécha alors, pour punir les meurtriers, un puits vital à leur subsistance. Le rapport de l’illustration à cette légende n’est pas très clair. Dans un paysage de collines roses, un homme, vêtu en orange, se tient devant une luxueuse tente dont l’ouverture, à moitié cachée par un tissu bleu décoré de motifs, laisse entrevoir un homme décharné couché sous un drap. Deux têtes de chameaux apparaissent derrière les rochers et à droite, deux montures, un cheval et un âne, sont à moitié représentées. L’homme tire, à l’aide d’une corde, un seau qui contient une tête humaine. Le puits est montré de la manière habituelle : une ouverture en haut, puis plus bas, une vue en coupe. Un div, démon à corps humain et à tête animale, pourvu d’une longue queue, est assis au fond du puits à côté du seau.

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Folio 79v : Sindbad et le vieil homme de la mer

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Cet épisode provient des Mille et une nuits et illustre l’une des aventures de Sindbad le marin. Celui-ci rencontre un vieillard dans une île déserte sur laquelle il vient de faire naufrage. Il lui porte assistance en le prenant sur son dos, mais le vieil homme de la mer l’emprisonne en enroulant ses jambes autour de son cou. Sindbad, à la barbe brune et au turban blanc, est vêtu d’une longue robe orange. Le vieil homme est dépeint sous la forme d’un monstre à tête humaine, aux cornes d’or sur un corps de poisson. L’homme et son étrange chargement se trouvent sur une île au rivage rose. Tout autour d’eux, la mer est de couleur argentée et on aperçoit au premier plan un énorme poisson. À l’arrière plan, sur une petite montagne de rochers bleus, on aperçoit une maison.

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Folio 80 : Un puits abandonné (non localisé)

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L’histoire du puits abandonné est mentionnée dans un passage du Coran (sourate 22, verset 45). Cet épisode fût ensuite développé dans les Histoires de prophètes d’al-Kisâ’î’. Selon cette légende, les descendants du prophète arabe Sâlih se divisèrent en deux groupes. Quand le chef du premier groupe, qui allait vers Aden, mourut, le diable insuffla à ses compagnons l’idée de sculpter son image. L’un des descendants de Sâlih revint de La Mecque vers son peuple pour lui interdire de fabriquer des statues d’idoles et fut tué. Dieu assécha alors, pour punir les meurtriers, un puits vital à leur subsistance. Le rapport de l’illustration à cette légende n’est pas très clair. Dans un paysage de collines roses, un homme, vêtu en orange, se tient devant une luxueuse tente dont l’ouverture, à moitié cachée par un tissu bleu décoré de motifs, laisse entrevoir un homme décharné couché sous un drap. Deux têtes de chameaux apparaissent derrière les rochers et à droite, deux montures, un cheval et un âne, sont à moitié représentées. L’homme tire, à l’aide d’une corde, un seau qui contient une tête humaine. Le puits est montré de la manière habituelle : une ouverture en haut, puis plus bas, une vue en coupe. Un div, démon à corps humain et à tête animale, pourvu d’une longue queue, est assis au fond du puits à côté du seau.

Folio 80 : Un puits abandonné (non localisé)
Folio 80v : La tour élevée (non localisée)
 

Folio 80v : La tour élevée (non localisée)
 

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Renvoyant au même verset coranique que l’image précédente, cette tour évoque le deuxième groupe des descendants du prophète Sâlih. Toujours selon les Histoires de prophètes d’al-Kisâ’î’, cette tour aurait été construite par Shaddâd ibn ‘Âd, qui mourut peu après sa construction. Lorsqu’il s’installait en haut avec ses femmes, il avait coutume d’ordonner que quiconque passant soit tué. Dieu le mit à mort pour le punir, ainsi que tout son peuple. Le palais fut laissé à l'abandon et l'on racontait qu’un serpent géant l’habitait. Occupant entièrement la page, le palais est un large édifice à trois étages encadré de chaque côté par deux cyprès. Dans les murs décorés de marbre turquoise, de carreaux à motifs dorés et de briques mauves, s’ouvrent des fenêtres aux grilles rouges ou aux volets de bois ouvragés. Au second étage, une large baie, drapée de rideaux rouges et verts, laisse entrevoir des murs blancs. Le dernier étage surplombe un toit gris. Il est lui-même couvert d’un toit conique d’où partent deux petits minarets.

Folio 80v : La tour élevée (non localisée)
 
Folio 81 : Le navire des sorciers
 

Folio 81 : Le navire des sorciers
 

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Sur une mer grisâtre, aux vagues déchaînées où nagent deux énormes poissons, un navire vogue, sa large voile blanche gonflée par le vent. De nombreux drapeaux flottent tout autour. En haut à droite, semblant émerger des flots, se dresse une tour coiffée d’un toit pointu, qui ressemble à un phare. Sur son parapet, un homme observe le bateau, sa main tendue est pointée vers le navire. Parmi les personnages qui se trouvent sur le navire, peint selon un modèle ottoman, l’un fait apparaître par enchantement une gerbe de flammes devant lui. Hormis ce détail, rien n’évoque les sorciers qui apparaissent dans les manuscrits antérieurs pour illustrer la même scène.    

Folio 81 : Le navire des sorciers
 
Folio 80v : La tour élevée (non localisée)
 

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Renvoyant au même verset coranique que l’image précédente, cette tour évoque le deuxième groupe des descendants du prophète Sâlih. Toujours selon les Histoires de prophètes d’al-Kisâ’î’, cette tour aurait été construite par Shaddâd ibn ‘Âd, qui mourut peu après sa construction. Lorsqu’il s’installait en haut avec ses femmes, il avait coutume d’ordonner que quiconque passant soit tué. Dieu le mit à mort pour le punir, ainsi que tout son peuple. Le palais fut laissé à l'abandon et l'on racontait qu’un serpent géant l’habitait. Occupant entièrement la page, le palais est un large édifice à trois étages encadré de chaque côté par deux cyprès. Dans les murs décorés de marbre turquoise, de carreaux à motifs dorés et de briques mauves, s’ouvrent des fenêtres aux grilles rouges ou aux volets de bois ouvragés. Au second étage, une large baie, drapée de rideaux rouges et verts, laisse entrevoir des murs blancs. Le dernier étage surplombe un toit gris. Il est lui-même couvert d’un toit conique d’où partent deux petits minarets.

Folio 80v : La tour élevée (non localisée)
 
Folio 81 : Le navire des sorciers
 

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Sur une mer grisâtre, aux vagues déchaînées où nagent deux énormes poissons, un navire vogue, sa large voile blanche gonflée par le vent. De nombreux drapeaux flottent tout autour. En haut à droite, semblant émerger des flots, se dresse une tour coiffée d’un toit pointu, qui ressemble à un phare. Sur son parapet, un homme observe le bateau, sa main tendue est pointée vers le navire. Parmi les personnages qui se trouvent sur le navire, peint selon un modèle ottoman, l’un fait apparaître par enchantement une gerbe de flammes devant lui. Hormis ce détail, rien n’évoque les sorciers qui apparaissent dans les manuscrits antérieurs pour illustrer la même scène.    

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Folio 81v : La montagne de feu et le phénix

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Dans un paysage au sol rocailleux vert pale, des montagnes élevées aux formes de têtes humaines dardent leurs rochers pointus. Au centre, dans un brasier de flammes d’or qui tranche à peine avec le ciel doré, se tient un samandar, mieux connu en Occident sous le nom de phénix. Peint en rose, l’oiseau, qui renaît de ses cendres est partiellement caché par les langues de feu.

Folio 81v : La montagne de feu et le phénix
Folio 82 : L'église des vierges (non localisée)

Folio 82 : L'église des vierges (non localisée)

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On ne possède aucune information sur l'histoire illustrée ici, hormis son titre. L’édifice est constitué d’une église avec une haute nef centrale et deux nefs latérales. C'est la représentation la plus aboutie d’un édifice chrétien dans ce manuscrit. Elle est flanquée de part et d'autre d’une construction plus basse faite en larges pierres bleu-vert et en carreaux de céramique rose-saumon. On y accède par une entrée surélevée et dallée, surmontée d’un toit en dôme. On aperçoit une lampe suspendue dans l’ouverture de la porte. Des moines se tiennent aux fenêtres des constructions latérales, tandis que dans celles des étages supérieurs, se trouvent des jeunes filles à la chevelure noire. La localisation de ce monastère reste mystérieuse. On a voulu y voir un édifice copte du Caire.

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Folio 81v : La montagne de feu et le phénix

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Dans un paysage au sol rocailleux vert pale, des montagnes élevées aux formes de têtes humaines dardent leurs rochers pointus. Au centre, dans un brasier de flammes d’or qui tranche à peine avec le ciel doré, se tient un samandar, mieux connu en Occident sous le nom de phénix. Peint en rose, l’oiseau, qui renaît de ses cendres est partiellement caché par les langues de feu.

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Folio 82 : L'église des vierges (non localisée)

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On ne possède aucune information sur l'histoire illustrée ici, hormis son titre. L’édifice est constitué d’une église avec une haute nef centrale et deux nefs latérales. C'est la représentation la plus aboutie d’un édifice chrétien dans ce manuscrit. Elle est flanquée de part et d'autre d’une construction plus basse faite en larges pierres bleu-vert et en carreaux de céramique rose-saumon. On y accède par une entrée surélevée et dallée, surmontée d’un toit en dôme. On aperçoit une lampe suspendue dans l’ouverture de la porte. Des moines se tiennent aux fenêtres des constructions latérales, tandis que dans celles des étages supérieurs, se trouvent des jeunes filles à la chevelure noire. La localisation de ce monastère reste mystérieuse. On a voulu y voir un édifice copte du Caire.

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Folio 82v : Les bains de Tibériade

Folio 82v : Les bains de Tibériade

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En Palestine, les bains de Tibériade, sur les rives du lac du même nom, étaient bien connus des géographes arabes. Ils sont représentés comme un hammam ottoman dans un paysage de collines vert pâle, sous un ciel doré. L’édifice, vide de personnages, est surmonté de dômes roses, incrustés de bulbes de verres. On y accède par quelques marches protégées par un petit toit en dôme. La salle des bains, voûtée de légères arcades, abrite deux fontaines de marbre. À gauche un div à la peau noire, démon à corps d’homme et à tête d’animal, entretient le fourneau qui chauffe les bains.      

Folio 82v : Les bains de Tibériade
Folio 83 : Le royaume des singes (non localisé)

Folio 83 : Le royaume des singes (non localisé)

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Surgissant au milieu de rochers violets, entre deux collines d’un blanc cassé, un arbre imposant déploie ses larges branches sur un ciel doré. Autour de son tronc, immergé dans un plan d’eau, trois singes, assis ou saisis en mouvement, regardent trois de leurs congénères évoluer dans l’arbre, agrippés aux branches. Seuls leurs museaux et leurs arrière-trains sont peints en rose.

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Folio 82v : Les bains de Tibériade

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En Palestine, les bains de Tibériade, sur les rives du lac du même nom, étaient bien connus des géographes arabes. Ils sont représentés comme un hammam ottoman dans un paysage de collines vert pâle, sous un ciel doré. L’édifice, vide de personnages, est surmonté de dômes roses, incrustés de bulbes de verres. On y accède par quelques marches protégées par un petit toit en dôme. La salle des bains, voûtée de légères arcades, abrite deux fontaines de marbre. À gauche un div à la peau noire, démon à corps d’homme et à tête d’animal, entretient le fourneau qui chauffe les bains.      

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Folio 83 : Le royaume des singes (non localisé)

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Surgissant au milieu de rochers violets, entre deux collines d’un blanc cassé, un arbre imposant déploie ses larges branches sur un ciel doré. Autour de son tronc, immergé dans un plan d’eau, trois singes, assis ou saisis en mouvement, regardent trois de leurs congénères évoluer dans l’arbre, agrippés aux branches. Seuls leurs museaux et leurs arrière-trains sont peints en rose.

Folio 83 : Le royaume des singes (non localisé)
Folio 83v : Un cavalier combattant un dragon
 

Folio 83v : Un cavalier combattant un dragon
 

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Un homme, qui avait auparavant aidé un dragon, le tue. Chevauchant un dromadaire, le cavalier, vêtu d’une longue robe bleue et coiffé d’un turban blanc, tient les rênes d’une main tandis qu'il enfonce sa lance dans la gueule de l’animal de l’autre. Le dragon est peint sous la forme d’un serpent, conformément à la tradition extrême-orientale. La luxueuse selle du dromadaire est drapée d’orange doublé de vert. Une clochette d’or, suspendue au garrot de l'animal, se balance en haut de ses fines jambes. Au premier plan, une étendue d’herbe est traversée par une source d’eau argentée. De gros rochers roses et un arbre imposant se détachent à l'arrière-plan sur un ciel d’or. Il est difficile d’identifier le sujet de cette miniature. Peut-être est-ce une version islamisée de la légende de saint Georges terrassant le dragon, très représentée dans l’iconographie chrétienne.

Folio 83v : Un cavalier combattant un dragon
 
Folio 84 : La montagne des oiseaux en Égypte

Folio 84 : La montagne des oiseaux en Égypte

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Une tombe surmontée d’une coupole est édifiée sur une montagne très haute et escarpée. De nombreux oiseaux (seize au total) de plusieurs espèces tourbillonnent tout autour, ou sont posés sur ses flancs. On peut reconnaître parmi eux des couples de huppes, de perroquets et de perdrix, un héron, des cailles, un paon, une grue, et un faucon. Cette montagne renvoie à celle décrite par de nombreux géographes arabes. Elle serait située en Égypte supérieure, non loin du Nil. Un certain jour de l’année, un nombre considérable d’oiseaux s’y précipitent. L’un d’entre eux entre par la fenêtre située sur le mur droit de la tombe et, introduisant son bec dans une anfractuosité étroite, y reste un an puis meurt, pour être remplacé l’année suivante par un autre oiseau.

Folio 84 : La montagne des oiseaux en Égypte
Folio 83v : Un cavalier combattant un dragon
 

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Un homme, qui avait auparavant aidé un dragon, le tue. Chevauchant un dromadaire, le cavalier, vêtu d’une longue robe bleue et coiffé d’un turban blanc, tient les rênes d’une main tandis qu'il enfonce sa lance dans la gueule de l’animal de l’autre. Le dragon est peint sous la forme d’un serpent, conformément à la tradition extrême-orientale. La luxueuse selle du dromadaire est drapée d’orange doublé de vert. Une clochette d’or, suspendue au garrot de l'animal, se balance en haut de ses fines jambes. Au premier plan, une étendue d’herbe est traversée par une source d’eau argentée. De gros rochers roses et un arbre imposant se détachent à l'arrière-plan sur un ciel d’or. Il est difficile d’identifier le sujet de cette miniature. Peut-être est-ce une version islamisée de la légende de saint Georges terrassant le dragon, très représentée dans l’iconographie chrétienne.

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Folio 84 : La montagne des oiseaux en Égypte

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Une tombe surmontée d’une coupole est édifiée sur une montagne très haute et escarpée. De nombreux oiseaux (seize au total) de plusieurs espèces tourbillonnent tout autour, ou sont posés sur ses flancs. On peut reconnaître parmi eux des couples de huppes, de perroquets et de perdrix, un héron, des cailles, un paon, une grue, et un faucon. Cette montagne renvoie à celle décrite par de nombreux géographes arabes. Elle serait située en Égypte supérieure, non loin du Nil. Un certain jour de l’année, un nombre considérable d’oiseaux s’y précipitent. L’un d’entre eux entre par la fenêtre située sur le mur droit de la tombe et, introduisant son bec dans une anfractuosité étroite, y reste un an puis meurt, pour être remplacé l’année suivante par un autre oiseau.

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Folio 84v : La vallée des Diamants au Sri Lanka
 

Folio 84v : La vallée des Diamants au Sri Lanka
 

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Alors qu’il se demande comment les pierres précieuses sont extraites d’une vallée profonde, Alexandre s’aperçoit que de la viande crue est jetée à l’intérieur et se mélange aux précieuses gemmes. Attirés par la nourriture, des oiseaux l’attrapent et sortent ainsi les diamants de la fosse. La profondeur et l’extrême escarpement de la vallée sont suggérés par les longs rochers roses et pointus qui la composent, où seuls subsistent quelques arbustes aux branches mortes. Dans la fosse, des serpents menaçants dardent leurs crochets à venin. Juste au-dessus, un oiseau pique vers le fond pour attraper un des morceaux de viande, représentés par de petits motifs rouges. Plus haut, un autre vole, avec les gemmes mélangés à la viande accrochés au bec. Deux autres attendent leur tour, posés sur les rochers.

Folio 84v : La vallée des Diamants au Sri Lanka
 
Folio 85 : Le démon Zawba'
 

Folio 85 : Le démon Zawba'
 

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Cette partie du manuscrit est consacrée à un traité sur les démons. Seule une ligne en style muhaqqaq doré surmonte l’image. Chaque démon est associé à un jour de la semaine, une planète et un métal. Ici le roi Zawba’, le seigneur du vendredi, est lié à la planète Vénus et au fer. Le démon à la peau ocre jaune est représenté avec quatre têtes animales. Deux têtes de profil se superposent à la première, au large nez camus et aux deux yeux ronds verts surmontés d’une flamme rouge. Peinte de face, celle d’en haut se signale par ses deux cornes bovines tournées vers l’intérieur. Le démon est assis en tailleur dans une pose royale, torse nu et vêtu d’un large pantalon rose à la ceinture verte. Il est assisté de deux autres démons, l’un à la peau grise, l’autre cornu à la peau noire. Venus du monde iranien, les div(démons) ont des corps humains et des têtes animales : leurs yeux sont globuleux, ils possèdent de longues oreilles ou des cornes, et crachent souvent des flammes. Leurs bras et leurs poignets sont encerclés par de larges bracelets. Deux talismans en haut de l’image servent à les invoquer.

Folio 85 : Le démon Zawba'
 
Folio 84v : La vallée des Diamants au Sri Lanka
 

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Alors qu’il se demande comment les pierres précieuses sont extraites d’une vallée profonde, Alexandre s’aperçoit que de la viande crue est jetée à l’intérieur et se mélange aux précieuses gemmes. Attirés par la nourriture, des oiseaux l’attrapent et sortent ainsi les diamants de la fosse. La profondeur et l’extrême escarpement de la vallée sont suggérés par les longs rochers roses et pointus qui la composent, où seuls subsistent quelques arbustes aux branches mortes. Dans la fosse, des serpents menaçants dardent leurs crochets à venin. Juste au-dessus, un oiseau pique vers le fond pour attraper un des morceaux de viande, représentés par de petits motifs rouges. Plus haut, un autre vole, avec les gemmes mélangés à la viande accrochés au bec. Deux autres attendent leur tour, posés sur les rochers.

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Folio 85 : Le démon Zawba'
 

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Cette partie du manuscrit est consacrée à un traité sur les démons. Seule une ligne en style muhaqqaq doré surmonte l’image. Chaque démon est associé à un jour de la semaine, une planète et un métal. Ici le roi Zawba’, le seigneur du vendredi, est lié à la planète Vénus et au fer. Le démon à la peau ocre jaune est représenté avec quatre têtes animales. Deux têtes de profil se superposent à la première, au large nez camus et aux deux yeux ronds verts surmontés d’une flamme rouge. Peinte de face, celle d’en haut se signale par ses deux cornes bovines tournées vers l’intérieur. Le démon est assis en tailleur dans une pose royale, torse nu et vêtu d’un large pantalon rose à la ceinture verte. Il est assisté de deux autres démons, l’un à la peau grise, l’autre cornu à la peau noire. Venus du monde iranien, les div(démons) ont des corps humains et des têtes animales : leurs yeux sont globuleux, ils possèdent de longues oreilles ou des cornes, et crachent souvent des flammes. Leurs bras et leurs poignets sont encerclés par de larges bracelets. Deux talismans en haut de l’image servent à les invoquer.

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Folio 85v : Le talisman du roi Maymun

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Ce démon, le roi Maymûn, est associé au dimanche, jour du Soleil, et à l’or. La monstrueuse créature dont on ne voit que le torse et la tête, tient entre les mains, telles les griffes d’un rapace, un enfant allongé, vêtu d’un simple pantalon blanc. Sa peau rose chair contraste fortement avec celle, très sombre du démon. Pareilles à celles d’un ange, ses ailes orangées pareilles à des flammes, se déploient dans un ciel aux nuages bleus tourbillonnants autour de lui. Son visage, surmonté de deux cornes de bélier, a de gros yeux globuleux verts. Deux canines proéminentes sortent de sa bouche. Un pendentif d’or orne son cou, et il porte des bracelets de bras et de poignets.

Folio 85v : Le talisman du roi Maymun
Folio 86 : Le talisman du génie Kâbûs
 

Folio 86 : Le talisman du génie Kâbûs
 

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On ne trouve pas dans cette miniature un roi démon aux multiples pouvoirs mais un génie appartenant à la race de ceux qui apportent différents maux et maladies aux hommes. Tête en avant, Kâbûs (qui signifie le cauchemar), un génie à la peau gris cendrée, fond sur un homme en train de dormir, oppressé par un cauchemar. Son visage est surmonté de deux cornes de bélier et deux énormes canines sortent de sa bouche. Il est vêtu de pantalons en léger tissu rosé à motifs d’or et ses deux grandes ailes orangées s’accrochent à ses épaules par une base dorée. Deux visages de démons, eux aussi cornus, l’un peint en rose, l’autre en jaune ocré encadrent la scène. Les talismans ne sont pas formés de lettres ou de chiffres mais de signes arrondis d’origine hébraïque.

Folio 86 : Le talisman du génie Kâbûs
 
Folio 85v : Le talisman du roi Maymun

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Ce démon, le roi Maymûn, est associé au dimanche, jour du Soleil, et à l’or. La monstrueuse créature dont on ne voit que le torse et la tête, tient entre les mains, telles les griffes d’un rapace, un enfant allongé, vêtu d’un simple pantalon blanc. Sa peau rose chair contraste fortement avec celle, très sombre du démon. Pareilles à celles d’un ange, ses ailes orangées pareilles à des flammes, se déploient dans un ciel aux nuages bleus tourbillonnants autour de lui. Son visage, surmonté de deux cornes de bélier, a de gros yeux globuleux verts. Deux canines proéminentes sortent de sa bouche. Un pendentif d’or orne son cou, et il porte des bracelets de bras et de poignets.

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Folio 86 : Le talisman du génie Kâbûs
 

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On ne trouve pas dans cette miniature un roi démon aux multiples pouvoirs mais un génie appartenant à la race de ceux qui apportent différents maux et maladies aux hommes. Tête en avant, Kâbûs (qui signifie le cauchemar), un génie à la peau gris cendrée, fond sur un homme en train de dormir, oppressé par un cauchemar. Son visage est surmonté de deux cornes de bélier et deux énormes canines sortent de sa bouche. Il est vêtu de pantalons en léger tissu rosé à motifs d’or et ses deux grandes ailes orangées s’accrochent à ses épaules par une base dorée. Deux visages de démons, eux aussi cornus, l’un peint en rose, l’autre en jaune ocré encadrent la scène. Les talismans ne sont pas formés de lettres ou de chiffres mais de signes arrondis d’origine hébraïque.

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Folio 87v : Le talisman du roi al-Mudhahhab

Folio 87v : Le talisman du roi al-Mudhahhab

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Ce démon al-malik al-Mudhahhab, « le roi doré » est associé au samedi, jour de Saturne, au plomb et à la couleur noire. Il est représenté comme un esprit infernal dévoreur de serpents, flanqué de deux acolytes. Peinte en bleu clair, sa tête de forme arrondie est surmontée de longues oreilles qui semblent partir de ses yeux. Elle est entourée d’un halo de flammes dorées, tout comme le haut de son torse. Il tient à pleines mains le serpent qu’il est en train d’avaler. Son corps rose est vêtu d’un large pantalon orange. De chaque côté, on voit deux talismans, un sceau de Salomon en forme d’étoile à six branches, et un autre rectangulaire, qui servent tous deux à l’invoquer.

Folio 87v : Le talisman du roi al-Mudhahhab
Folio 88 : Le talisman du roi al-Abyad

Folio 88 : Le talisman du roi al-Abyad

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Bien qu’il y ait une certaine confusion, le démon al-malik al-abyad « le roi blanc » semble associé au lundi, à la Lune, et à l’argent en tant que couleur et métal. Il est représenté à droite sous la forme d’un vieux div ridé à la peau jaunâtre et tannée. Ses épaules sont ceintes d’une étole bleue et il porte des pantalons courts orangés. Il est assis, les genoux repliés devant lui, et on distingue au premier plan son talon et ses doigts de pied pointus. Il s’adresse aux deux démons tournés vers lui, qui l’écoutent attentivement. Le premier, agenouillé, au teint rose clair et aux cornes noires, pointe un doigt de sa main droite à sa bouche tandis que l’autre, peint en vert, se tient debout derrière lui.

Folio 88 : Le talisman du roi al-Abyad
Folio 87v : Le talisman du roi al-Mudhahhab

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Ce démon al-malik al-Mudhahhab, « le roi doré » est associé au samedi, jour de Saturne, au plomb et à la couleur noire. Il est représenté comme un esprit infernal dévoreur de serpents, flanqué de deux acolytes. Peinte en bleu clair, sa tête de forme arrondie est surmontée de longues oreilles qui semblent partir de ses yeux. Elle est entourée d’un halo de flammes dorées, tout comme le haut de son torse. Il tient à pleines mains le serpent qu’il est en train d’avaler. Son corps rose est vêtu d’un large pantalon orange. De chaque côté, on voit deux talismans, un sceau de Salomon en forme d’étoile à six branches, et un autre rectangulaire, qui servent tous deux à l’invoquer.

Folio 87v : Le talisman du roi al-Mudhahhab
Folio 88 : Le talisman du roi al-Abyad

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Bien qu’il y ait une certaine confusion, le démon al-malik al-abyad « le roi blanc » semble associé au lundi, à la Lune, et à l’argent en tant que couleur et métal. Il est représenté à droite sous la forme d’un vieux div ridé à la peau jaunâtre et tannée. Ses épaules sont ceintes d’une étole bleue et il porte des pantalons courts orangés. Il est assis, les genoux repliés devant lui, et on distingue au premier plan son talon et ses doigts de pied pointus. Il s’adresse aux deux démons tournés vers lui, qui l’écoutent attentivement. Le premier, agenouillé, au teint rose clair et aux cornes noires, pointe un doigt de sa main droite à sa bouche tandis que l’autre, peint en vert, se tient debout derrière lui.

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Folio 131v : La prédiction de Salomon

Folio 131v : La prédiction de Salomon

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Cette nouvelle série comporte quatorze miniatures intégrées dans le texte. Une partie de ce traité de divination intitulé Fâl al-anbiyâ’ (La prédiction des prophètes) est attribuée à Abû Ma’shar tandis que l’autre est constituée par un autre traité de divination attribué à l’imâm Ja’far al-Sâdiq. Le petit carré à droite sous l’image contient les quatre éléments graphiques (points ou lignes) dont la combinaison représente les figures géomantiques. Cette scène, comme les suivantes, se déroule dans un pavillon ottoman à deux baies où des arcades ornées de céramique reposent sur de fines colonnes de marbre. À l’arrière plan, deux petites fenêtres s’ouvrent sur des cyprès. De chaque côté du trône hexagonal et vide de Sulayman (Salomon), s’appuyant sur les colonnes, se tiennent deux anges aux ailes chatoyantes. Deux div, l’un à la peau rose, l’autre grise, sont debout sous l’autre arcade. Seules leurs cornes et leurs canines proéminentes dénotent une origine monstrueuse. À l’extérieur, deux autres div ont une tête animale. Sur le toit, près duquel volètent deux petits oiseaux, on aperçoit un paon et un simurgh qui symbolisent l’autorité du Prophète. Le prophète Salomon régnait sur les démons et les animaux et il en comprenait le langage.

Folio 131v : La prédiction de Salomon
Folio 132 : La prédiction d’Abraham

Folio 132 : La prédiction d’Abraham

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La prédiction d’Ibrahim (Abraham) est représentée par une construction cubique surmontée en haut d’un large dôme et, au premier niveau du toit, par une série de quatre petits dômes, très inspirés de l’architecture ottomane de l’époque. Les murs sont entièrement recouverts de carrelage à motifs géométriques dont les couleurs bleue, orangée ou mauve contrastent les unes avec les autres. On voit à droite une catapulte. Cet engin de guerre renvoie à un épisode de la vie d’Abraham, particulier au monde islamique. Le prophète, alors qu’il était jeune, prêchait le monothéisme en Mésopotamie, sous le règne du roi Nemrod. Le souverain, fort irrité, fit élever un feu si puissant que, pour l’y jeter, il dut utiliser une catapulte. Un ange fit alors naître miraculeusement autour du prophète une oasis de fraîcheur pour l’isoler de la chaleur du brasier.

Folio 132 : La prédiction d’Abraham
Folio 131v : La prédiction de Salomon

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Cette nouvelle série comporte quatorze miniatures intégrées dans le texte. Une partie de ce traité de divination intitulé Fâl al-anbiyâ’ (La prédiction des prophètes) est attribuée à Abû Ma’shar tandis que l’autre est constituée par un autre traité de divination attribué à l’imâm Ja’far al-Sâdiq. Le petit carré à droite sous l’image contient les quatre éléments graphiques (points ou lignes) dont la combinaison représente les figures géomantiques. Cette scène, comme les suivantes, se déroule dans un pavillon ottoman à deux baies où des arcades ornées de céramique reposent sur de fines colonnes de marbre. À l’arrière plan, deux petites fenêtres s’ouvrent sur des cyprès. De chaque côté du trône hexagonal et vide de Sulayman (Salomon), s’appuyant sur les colonnes, se tiennent deux anges aux ailes chatoyantes. Deux div, l’un à la peau rose, l’autre grise, sont debout sous l’autre arcade. Seules leurs cornes et leurs canines proéminentes dénotent une origine monstrueuse. À l’extérieur, deux autres div ont une tête animale. Sur le toit, près duquel volètent deux petits oiseaux, on aperçoit un paon et un simurgh qui symbolisent l’autorité du Prophète. Le prophète Salomon régnait sur les démons et les animaux et il en comprenait le langage.

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Folio 132 : La prédiction d’Abraham

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La prédiction d’Ibrahim (Abraham) est représentée par une construction cubique surmontée en haut d’un large dôme et, au premier niveau du toit, par une série de quatre petits dômes, très inspirés de l’architecture ottomane de l’époque. Les murs sont entièrement recouverts de carrelage à motifs géométriques dont les couleurs bleue, orangée ou mauve contrastent les unes avec les autres. On voit à droite une catapulte. Cet engin de guerre renvoie à un épisode de la vie d’Abraham, particulier au monde islamique. Le prophète, alors qu’il était jeune, prêchait le monothéisme en Mésopotamie, sous le règne du roi Nemrod. Le souverain, fort irrité, fit élever un feu si puissant que, pour l’y jeter, il dut utiliser une catapulte. Un ange fit alors naître miraculeusement autour du prophète une oasis de fraîcheur pour l’isoler de la chaleur du brasier.

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Folio 89v : Le talisman d’Iblis

Folio 89v : Le talisman d’Iblis

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Seigneur de tous les esprits malveillants, Iblis, (Satan) est représenté comme un énorme monstre noir assis dans une posture royale. Son imposante barbe blanche remonte jusqu’aux cornes dorées qui partent de son front sous ses oreilles d’âne. Il porte, dans un geste auguste, sa main droite sur sa poitrine et la gauche sur son ventre. Ses ongles de mains et de pieds sont acérés. Ses yeux globuleux sont insérés dans une flamme dorée. Il est flanqué à droite d’un assistant à la peau rose et aux canines proéminentes qui le tient par l’épaule. Vêtu d’un pagne bleu, il porte deux ceintures, l'une bleue et l'autre blanche, nouées par un large nœud. À droite, se tiennent deux autres petits démons, l’un à tête de chien, l’autre à barbe noire. Au-dessus d’eux figure un talisman.

                       

Folio 89v : Le talisman d’Iblis
Folio 90 : Le talisman du démon Humâ
 

Folio 90 : Le talisman du démon Humâ
 

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Comme le démon Qâbûs, Humâ fait partie de ces esprits maléfiques responsables des maladies qui frappent les hommes. Il est considéré comme la cause de la fièvre, et son talisman se rencontre fréquemment. Humâ est toujours représenté comme un monstre à trois têtes. Deux d’entre elles sont identiques et crachent de la fumée. Peint de face, il est campé jambes écartées, genoux pliés. Cette position le distingue des autres génies. Il est également le seul démon à être représenté avec une queue se terminant par une tête d’animal, qui rappelle la figure du sagittaire. À sa droite, un démon à tête humaine mais aux canines proéminentes est coiffé d’un chapeau pointu vert et jaune. À sa gauche, la tête de l’autre démon est surmontée d’une corne unique.

Folio 90 : Le talisman du démon Humâ
 
Folio 89v : Le talisman d’Iblis

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Seigneur de tous les esprits malveillants, Iblis, (Satan) est représenté comme un énorme monstre noir assis dans une posture royale. Son imposante barbe blanche remonte jusqu’aux cornes dorées qui partent de son front sous ses oreilles d’âne. Il porte, dans un geste auguste, sa main droite sur sa poitrine et la gauche sur son ventre. Ses ongles de mains et de pieds sont acérés. Ses yeux globuleux sont insérés dans une flamme dorée. Il est flanqué à droite d’un assistant à la peau rose et aux canines proéminentes qui le tient par l’épaule. Vêtu d’un pagne bleu, il porte deux ceintures, l'une bleue et l'autre blanche, nouées par un large nœud. À droite, se tiennent deux autres petits démons, l’un à tête de chien, l’autre à barbe noire. Au-dessus d’eux figure un talisman.

                       

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Folio 90 : Le talisman du démon Humâ
 

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Comme le démon Qâbûs, Humâ fait partie de ces esprits maléfiques responsables des maladies qui frappent les hommes. Il est considéré comme la cause de la fièvre, et son talisman se rencontre fréquemment. Humâ est toujours représenté comme un monstre à trois têtes. Deux d’entre elles sont identiques et crachent de la fumée. Peint de face, il est campé jambes écartées, genoux pliés. Cette position le distingue des autres génies. Il est également le seul démon à être représenté avec une queue se terminant par une tête d’animal, qui rappelle la figure du sagittaire. À sa droite, un démon à tête humaine mais aux canines proéminentes est coiffé d’un chapeau pointu vert et jaune. À sa gauche, la tête de l’autre démon est surmontée d’une corne unique.

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Page de garde

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Contreplat inférieur
 

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Le manuscrit possède une reliure d’un type très courant à l’époque ottomane. Le motif central en forme de mandorle rehaussée de deux pendentifs a été obtenu par estampage d’une plaque, de même que les écoinçons aux quatre coins du dos.

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Page de garde

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Le manuscrit possède une reliure d’un type très courant à l’époque ottomane. Le motif central en forme de mandorle rehaussée de deux pendentifs a été obtenu par estampage d’une plaque, de même que les écoinçons aux quatre coins du dos.

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Matâli' al-sa'âdet - Le Livre du bonheur couverture verso
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 Traduit d’un original écrit en arabe sur ordre du sultan Murad III (1574-1595), ce manuscrit contient la description des douze signes du zodiaque, des peintures représentant diverses situations de l’être humain selon l’influence des planètes, des tables astrologiques et astronomiques, un énigmatique traité de divination, de luxueux palais, des mosquées et une section dédiée aux monstres de l’imaginaire médiéval turc, peuplé de démons menaçants. Toutes les peintures paraissent avoir été réalisées sous la direction du célèbre maître Ustad Osmân. Actif entre 1559 et 1596, il a dirigé les artistes de l’atelier du Sérail dès 1570. Son style est caractérisé par la précision des portraits et un superbe traitement de l’illustration.