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Christianisme
Le rapport du christianisme à l’image

© Bibliothèque nationale de France
La Trinité
Les trois personnes de la Trinité sont assises à une table, devant un calice, un livre à la main.
© Bibliothèque nationale de France
L’interdit mosaïque concernant la représentation divine n’a pas été repris par le christianisme, mais le développement du culte envers les images a très tôt suscité un débat doctrinal et théologique. Si l’Église d’Occident donne à l’image une fonction principalement pédagogique, l’Église d’Orient lui confère une dimension sacrée : l’icône est une fenêtre ouverte sur l’absolu, une vision de l’invisible ; elle manifeste la sainteté de la présence divine et son langage de beauté et de lumière aide le fidèle dans sa rencontre avec le personnage représenté ; elle est considérée comme expression de la parole vivante au même titre que l’Écriture sainte.

La sainte Trinité
Trois est le chiffre de base de la cellule familiale : le père, la mère, et l’enfant (unique, comme l’Enfant Jésus). C’est le modèle même de la Sainte Trinité où, pour accentuer ce modèle, à la fin du Moyen Âge, Dieu le Père est souvent figuré comme une personne âgée.
© Bibliothèque nationale de France
© Bibliothèque nationale de France

La Sainte Trinité dans une mandorle entourée d’anges
Statuts de l'Ordre du Saint-Esprit au Droit désir ou du Noeud, institué à Naples en 1352 par Louis I d'Anjou, roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem.
© Bibliothèque nationale de France
© Bibliothèque nationale de France
Bien différent est l’usage de l’image dans la tradition occidentale : si elle y contribue à la magnification de la Parole divine, elle y préside aussi aux apprentissages et à la mémorisation des séquences de texte. Les 13e et 14e siècles voient fleurir, à travers les psautiers, les bibles moralisées puis les bibles des pauvres, une très belle imagerie dont les modèles ne cesseront d’être copiés d’un manuscrit à l’autre et de se retrouver sur des supports très divers : vitraux, fresques, tapisseries jusqu’à servir de cadre au théâtre médiéval. L’imprimerie remplacera les lettres historiées et les enluminures par des bois gravés inlassablement reproduits.
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