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La légende arthurienne en 16 épisodes
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Les textes arthuriens, de la chronique au scénario
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La Table ronde et ses chevaliers
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À la cour du roi Arthur
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Une quête initiatique et christique
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Une Bretagne pleine de merveilles
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L’amour dans les romans arthuriens
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Chrétien de Troyes, peintre de l’amour
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La puissance du mythe arthurien
À la cour du roi Arthur

© Bibliothèque nationale de France
Lancelot contant ses aventures
À l’issue du tournoi de Camelot, où Lancelot a fait des merveilles, le roi a fait mettre par écrit les aventures de Lancelot, Gauvain, Bohort et Gaheriet. Les chevaliers repartent alors en quête de leurs compagnons absents, Hector et Lionel.
De retour à la cour au moment où les chevaliers d’Arthur se préparent pour la guerre contre Claudas, Lancelot raconte les aventures qu’il a rencontrées. La gestuelle du chevalier met son récit, d’abord dirigé vers le roi, au centre de l’attention générale.
© Bibliothèque nationale de France
« Toujours on parlera des bons chevaliers qui, à la cour, furent choisis pour siéger à la Table ronde et de leurs propres prouesses, car jamais quelqu’un venu demander leur aide - pourvu qu’il pût montrer son bon droit - ne s’en est retourné dépourvu de secours (Roman de Jaufré, 13e siècle). Dans les romans français de la fin du 12e siècle et du 13e siècle, l’expression « chevaliers de la Table ronde » est devenue synonyme de chevalerie arthurienne. Les auteurs, tout particulièrement Chrétien de Troyes, reprennent ce motif et l’intègrent dans un univers romanesque nourri de réminiscences de la matière de Bretagne. Les sources de Chrétien de Troyes étaient vraisemblablement en grande partie celtiques, contes et récits lointains circulant oralement et présentant des schémas qui annoncent parfois certains motifs romanesques : enlèvement de reines, voyages dans l’au- delà, quête d’objets merveilleux, etc. De ce fonds ancien, imprégné de mythologie, Chrétien de Troyes a tiré des romans structurés, habilement agencés, où la matière arthurienne s’organise selon le modèle féodal.

Tournoi de Camelot
Les tournois sont organisés pour permettre aux chevaliers de montrer leur bravoure et leur force. Les dames n’ont d’yeux que pour les vainqueurs. Décrits dans les romans arthuriens, ils sont aussi un événement important de la vie de cour au Moyen Âge.
© Bibliothèque nationale de France
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Boccace, De casibus virorum illustrium
Dans son ouvrage De casibus virorum illustrium ( « Des cas des nobles hommes et femmes » ), Boccace donne le récit des hauts faits de rois et de reines de l’Antiquité au 14e siècle, qu’ils soient réels ou imaginaires. Le passage consacré au roi Arthur livre l’épisode où le roi tue son fils et neveu Mordred, et est mortellement atteint par lui.
© Bibliothèque nationale de France
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La cour d’Arthur rallie les meilleurs chevaliers du monde
Les récits s’ouvrent le plus souvent sur une scène présentant la cour dans toute sa splendeur, symbolisée par l’assemblée prestigieuse des chevaliers de la Table ronde lors des fêtes solennelles, comme l’Ascension ou la Pentecôte, ou bien lors de mariages ou d’un couronnement. Ainsi, dans Érec et Énide, l’auteur dénombre trente et un chevaliers présents. Quelques-un étaient déjà nommés par Wace, comme Gauvain, Lot, Keu et Bédoier ; beaucoup sont ajoutés par Chrétien de Troyes. Aux plus grands noms portés par des chevaliers issus de haut lignages, tels Érec, Lancelot, Sagremor, Gomemant de Goort, sont mêlés des personnages moins connus, comme Banin, Karados Court-Bras ou Bliobléris. Dans d’autres romans, des aventures de premier plan sont réservées à Yvain, Calogrenant ou Perceval. Combien de chevaliers font partie de cette compagnie de la Table ronde ? Le roman Merlin, dit cent cinquante, mais d’autres texte doublent le chiffre. Les récits jouent de cette imprécision mais s’accordent sur le fait que la vitalité de la Table ronde est constante et qu’elle concerne uni élite. Douze chevaliers hors de pair son parfois désignés parmi tous comme les meilleurs.
L’honneur d’être admis à cette Table ronde est fort grand et les qualités du chevalier qui mérite d’y prendre plan éclatent aux yeux de tous. C’est tout d’abord sa valeur chevaleresque qui est en cause, et le meilleur moyen pour un jeune homme de montrer ce qu’il vaut est de se mesurer aux compagnons de la Table ronde eux-mêmes. C’est par exemple ce que fait Perceval lorsqu’il arrive pour la première fois à la cour d’Arthur, du moins selon la version racontée par Robert de Boron. Tous les regards se portent alors sur ce chevalier qui se voit désigné comme « mereoir a toutes gens » : miroir, car il reflète les qualités exigées à la Table ronde et tous se reconnaissent en lui, mais aussi modèle, car il vient d’accomplir un exploit qui le qualifie. Ainsi, le chevalier admis à cette place d’honneur s’identifie-t-il à la gloire de la cour d’Arthur.

Lettrine historiée : Arthur chassant le cerf blanc
Écrivain professionnel travaillant à la cour de Champagne, Chrétien de Troyes est l’inventeur des romans de la Table ronde en français. Ses premiers romans, Érec et Énide (vers 1170) et Cligès (vers 1176), illustrent le conflit entre le mariage et les idéaux courtois que constituent l’aventure chevaleresque et la passion amoureuse. Mais ce sont aussi des divertissements pleins de variété, à la fois romans psychologiques, récits d’aventures et contes merveilleux. Amour courtois, aventures guerrières, aspirations religieuses : Chrétien de Troyes met en scène dans ses romans les idéaux chevaleresques de ses commanditaires, le comte Henri le Libéral et la comtesse Marie de Champagne.
Bibliothèque nationale de France
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Arthur chassant le cerf blanc
Écrivain professionnel travaillant à la cour de Champagne, Chrétien de Troyes est l’inventeur des romans de la Table Ronde en français. Ses premiers romans, Érec et Énide (vers 1170) et Cligès (vers 1176), illustrent le conflit entre le mariage et les idéaux courtois que constituent l’aventure chevaleresque et la passion amoureuse. Mais ce sont aussi des divertissements pleins de variété, à la fois romans psychologiques, récits d’aventures et contes merveilleux. Amour courtois, aventures guerrières, aspirations religieuses : Chrétien de Troyes met en scène dans ses romans les idéaux chevaleresques de ses commanditaires, le comte Henri le Libéral et la comtesse Marie de Champagne.
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La réputation des chevaliers de la Table ronde
Bien d’autres chevaliers les suivirent, et en si grand nombre que je ne peux tous les citer ; mais je...Lire l'extrait
Le chevalier errant en quête d’aventures
Attiré et fasciné par cette société, le chevalier doit l’être aussi par l’aventure. Il n’occupe une place à la Table ronde que pour la quitter à nouveau et retourner à la recherche de l’épreuve qui prouvera sa valeur. C’est auprès de cette Table que s’ouvrent et se terminent les quêtes et les expéditions. De la cour arthurienne partent tous les chevaliers, appelés les uns après les autres à des aventures prestigieuses, non seulement par souci de leur gloire mais pour obéir à une sorte de mission qui leur est réservée : soit ils cherchent à sauver l’honneur de la cour, comme Lancelot ou Gauvain s’élançant à la poursuite de la reine Guenièvre enlevée par Méléagant (Le Chevalier à la charrette ou Lancelot, de Chrétien de Troyes) ou comme Perceval partant punir le Chevalier Vermeil d’avoir osé défier le roi Arthur (Le Conte du Graal ou Perceval, de Chrétien de Troyes) ; soit ils affrontent des coutumes anciennes et merveilleuses, comme Érec qui va chasser un cerf blanc (Érec et Énide, de Chrétien de Troyes) ou comme Yvain qui assiste aux prodiges de la fontaine de Laudine dans la forêt de Brocéliande (Le Chevalier au lion ou Yvain, de Chrétien de Troyes).

Lancelot combattant deux lions et un léopard surgis par enchantement
Dans Le Chevalier de la Charrette, de Chrétien de Troyes, Lancelot doit délivrer la reine Guenièvre enlevée par Méléagant et retenue prisonnière dans une forteresse que défendent des enchantements. Pour cela, il doit se mesurer à une triple adversité : un pont coupant comme une épée, deux lions et une rivière sombre et déchaînée. Son amour l’invite à un dévouement absolu et il relève le défi sans hésitation là où ses compagnons restent pétrifiés. Sur un riche décor rouge-orangé aux volutes dorées caractéristique des manuscrits du 14e siècle, l’enluminure présente simultanément trois étapes de l’action : le franchissement du pont et les blessures de Lancelot, le combat avec les lions et l’assaut final contre Méléagant. Le peintre a choisi de souligner ici la cohérence de l’aventure en créant, par le fil conducteur du personnage de Lancelot, trois moments dans la miniature et réservant – conformément au crescendo dramatique – la partie droite de l’enluminure à la finalité de cette mise en péril : la reine Guenièvre.
Comme souvent, l’enlumineur a pris quelques libertés avec le texte pour accentuer la densité dramatique, soulignant par l’enchaînement des trois épreuves la vaillance de Lancelot et le passage de l’illustratif au symbolique. Dans la première étape, les traces de sang sur les genoux et les mains de Lancelot, la souffrance perceptible sur son visage témoignent de la dangerosité de l’épreuve qu’il traverse pour laquelle ni son écu ni son heaume – protections défensives usuelles du chevalier – ne lui sont d’un quelconque secours. Lancelot traverse le pont en chevalier, alors que le récit rapporte qu’il a pris soin de désarmer ses pieds et ses mains afin de limiter les chutes dans une eau hostile, au risque d’aggraver ses blessures.
Ensuite, ce sont deux lions et un léopard qui attendent Lancelot à la sortie du pont, alors que le texte parle de deux lions qui disparaissent au moment où Lancelot surmonte sa peur et se décide à les affronter. C’est donc l’instant de l’effroi que l’enlumineur représente ici, en créant un bel effet dynamique par le mouvement des fauves qui se dressent. Cette fois Lancelot recourt à ses armes de chevalier : l’écu pour se défendre, l’épée pour attaquer.
Après s’être confronté aux objets hostiles et aux animaux féroces, la troisième épreuve le présente à l’assaut d’un chevalier, Méléagant, celui-là même qui a enlevé la reine. Attribut habituel du combattant, le cheval a retrouvé sa place ; la lance a remplacé l’épée et le visage n’est plus visible car la visière du heaume est à présent baissée. Nul risque d’erreur cependant : on reconnaît Lancelot à son armure identique et aux couleurs de son bouclier.
Dans le récit, ce combat se déroule le lendemain. La reine Guenièvre et son hôte le roi Baudemagu, le père de Méléagant, assistent au duel depuis la terrasse d’une tour du château. Ils portent une couronne et un habit d’apparat, contrairement à la servante et à l’écuyer que l’on remarque aux fenêtres.
Guenièvre lève la main pour encourager celui qui est à la fois son chevalier servant et son amant, ce qui renforce la légitimité de Lancelot à sauver la reine. Mais la présence d’un roi aux côtés de Guenièvre, même s’il ne s’agit pas d’Arthur, le place dans une profonde contradiction. Lancelot est confronté à un choix impossible entre le respect dû à son roi et le dévouement absolu qu’il entretient pour sa dame. Ce motif souligne une évolution du roman de chevalerie au cours du 12e siècle, où la vaillance au combat se double d’une sensibilité nouvelle à l’attachement amoureux.
© Bibliothèque nationale de France
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L’aventure est alors à chaque fois individuelle, mais lorsque le chevalier vainqueur revient à la cour, la joie collective est telle que le héros rehausse et consacre par sa prouesse l’institution de la chevalerie à laquelle il appartient. Les romans arthuriens ont créé ainsi le personnage superbe du « chevalier errant », toujours disponible, toujours en quête d’aventures, et qui ne songe qu’à partir et à prouver sa valeur avant de revenir à la cour parmi ses pairs de la Table ronde. Son unique souci est de ne pas paraître « recréant », c’est-à-dire qu’on puisse l’accuser d’oublier ce qui doit être la justification de l’existence d’un chevalier.

Le Conte du Graal
« Ici commence le roman de Perceval le Gallois et devise des nombreuses aventures qui lui advinrent et comment il conquit les armes vermeilles. » Recluse dans la forêt, la mère de Perceval croyait pouvoir soustraire son fils aux affres du monde. Mais, quand au détour d’un chemin, surviennent des chevaliers étincelants dans leur armure, Perceval les prend d’abord pour des anges puis veut devenir l’un d’eux. Commence alors une longue initiation pour le jeune Gallois, un peu naïf d’avoir vécu si loin du monde.
Comparé au cadre rigide de la cour, la forêt est un espace mouvant, lieu des rencontres fortuites et des apprentissages, jusqu’au jour où, passant la frontière de l’Autre Monde, se dresse devant lui le château de Corbenic. Là l’attend l’épreuve suprême qu’il ne saura résoudre, restant muet devant le mystère du Graal.
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Cycle du Lancelot-Graal
Lancelot tranche la tête de Méléagant lors du second duel
Un an tout juste après leur premier duel, Lancelot pénètre dans la place, toutes armes revêtues, à la stupeur de Méléagant qui avait cru se tirer d’affaire en gardant son adversaire en sûreté. Tous deux s’élancent sur leurs chevaux à grands fracas de lances et d’écus. Lancelot le jette au sol et se rue sur lui. Dans une mêlée confuse, ils se martèlent de coups puissants, taillant leurs casques et démaillant leurs cottes. Méléagant commence à faiblir, le visage en sang, incapable d’endurer les coups plus longtemps. Du haut de la tour où la foule est massée derrière elle, la reine éprouve bonheur et joie car elle sera bientôt vengée. Méléagant résiste encore un peu, mais quand il voit l’épée levée prête à l’estocade, il crie grâce. Baugemadu implore d’épargner son fils, mais Guenièvre fait signe de lui trancher la tête. Lancelot le laisse alors se relever une dernière fois, mais vite son adversaire retombe sous ses coups redoublés. Lancelot le saisit par le heaume et le lui arrache de la tête. Méléagant se jette en arrière, saisi d’effroi devant l’épée qui tournoie et le frappe d’un coup si net que sa tête vole au milieu du champ.
Ici, Lancelot, portant son écu d’argent aux trois bandes de gueules, s’apprête à décapiter Méléagant, déjà blessé aux bras et à la tête, qui a perdu son écu ainsi que son épée et tente de lui échapper. Méléagant porte des armes semblables à celles que son père arborait lors de la guerre de Gaule : de gueules à trois gants d’argent. Les spectateurs du combat, au premier rang desquels se trouvent le roi Arthur et la reine Guenièvre, sont réunis au sommet d’une tour circulaire et observent attentivement la scène.
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Au centre de cette cour règne donc le roi Arthur, modèle de sagesse et de courtoisie. Par sa générosité et sa détermination, il encourage les chevaliers à prouver leur vaillance. Il distribue présents et richesses avec libéralité, et sa royauté est liée à ces dons par lesquels il s’attache ses vassaux, tenus de répondre à ces bienfaits par des exploits qui vont, en retour, rehausser l’éclat de sa cour.
Le roi Arthur cautionne les exigences chevaleresques
Dans les romans arthuriens, tout particulièrement ceux de Chrétien de Troyes, la Table ronde et la convivialité d’Arthur avec ses chevaliers symbolisent l’équilibre du royaume. Quand il arrive au roi d’oublier ses devoirs, lorsqu’il néglige de distribuer ses biens et d’organiser des fêtes, ses chevaliers se dispersent et la cour sombre dans la tristesse et la décadence. Il faut alors qu’un nouveau venu se manifeste et se lance dans des aventures qui permettront à la cour de retrouver son rayonnement. C’est le cas dans le roman du Conte du Graal où Chrétien de Troyes montre le roi Arthur pensif, au bout de la Table, parce qu’aucun chevalier n’a relevé le défi lancé par le Chevalier Vermeil. C’est Perceval, encore naïf et impatient, qui partira alors à la conquête des armes de ce chevalier.

Roman de Tristan
« Comment le chevalier à la cote mal taillee ala pares une damoiselle apres ce qu’il ot este fait chevalier nouvel et comment la damoiselle n’avoit cure de sa compaignie ainsi comme s’ensuit. »
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Arthur et les nouveaux chevaliers de la Table ronde
« Comment le roi Arthur combla les sièges de la Table ronde et puis partit avec toute son armée pour aller à la Joyeuse Garde guerroyer contre Lancelot du Lac. »
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Ainsi le rôle joué par la cour du roi rythme-t-il les récits arthuriens : les chevaliers de la Table ronde lui procurent tout son dynamisme et sont les garants de sa vitalité, à condition que le souverain les incite à donner toute la mesure de leur valeur, physique et morale. Pour les aventures que doivent affronter les héros, la vaillance est, certes, indispensable, mais n’est pas seule en cause : les chevaliers agissent aussi selon un code de l’honneur, au nom de la justice et du droit, et mettent volontiers leurs forces et leur épée au service des défavorisés. C’est en effet à la cour que l’on vient demander aide ou protection, que des demoiselles réclament vengeance pour la mort de leur ami ou de leurs parents, que des reines assiégées envoient des messagères pour que l’on vienne à leur secours. La cour arthurienne n’est jamais en défaut car il y a toujours un chevalier de la Table ronde pour accepter la mission qui se présente. Les valeurs ainsi exaltées dans ces romans arthuriens ne sont plus seulement liées à la gloire et à la renommée mais sont fondées sur une exigence éthique et un accomplissement moral indéniables qui rejoignent les valeurs chrétiennes.
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