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Silvia et Thomassin en Arlequin dans Je ne sçay quoy de M. de Boissy

Silvia et Thomassin en Arlequin dans Je ne sçay quoy de M. de Boissy
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« On ne pouvait pas dire qu'elle n'était ni belle ni laide, car son caractère qui intéressait sautait aux yeux ; qu'était-elle donc ? Belle ; mais par des lois et des proportions inconnues à tout le monde, excepté à ceux qui se sentant par une force occulte entraînés à l'aimer avaient le courage de l'étudier et la force de parvenir à les connaître. Cette actrice [de la Comédie-Italienne] fut l'idole de toute la France, et son talent fut le soutien de toutes les comédies que les plus grands auteurs écrivirent pour elle, et principalement Marivaux. Sans elle ces comédies ne seraient pas passées à la postérité. On n'a jamais pu trouver une actrice capable de la remplacer, et on ne la trouvera jamais, car elle devrait réunir entre elles toutes les parties que Silvia possédait dans l'art trop difficile du théâtre, action, voix, physionomie, esprit, maintien, et connaissance du cœur humain. Tout dans elle était nature ; l'art qui accompagnait et avait perfectionné tout ne se laissait pas voir. »

Histoire de ma vie, I, p. 560.

À propos de Zanetta Balletti (1701-1758) dite Silvia car elle jouait le rôle de Silvia à la Comédie italienne. Casanova a peut-être été son amant et, selon un rapport de police, aurait été entretenu par elle lors de son premier séjour à Paris.

Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art, collections Jacques Doucet, « Licence Ouverte / Open Licence » Etalab 

  • Date
    [Après 1731]
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Gravure de Laurent Cars (1699-1771), d’après un dessin de Nicolas Lancret, (1690-1743)
  • Description technique
    Estampe au burin, 14,9 cm
  • Provenance

    INHA, NUM OD 133

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1kgd1qfkj4v