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Flore et Pan dans le Prologue du Malade imaginaire, mise en scène de Jean-Marie Villégier, direction musicale de William Christie, 1990

Paris : Théâtre du Châtelet
Flore et Pan dans le Prologue du Malade imaginaire, mise en scène de Jean-Marie Villégier, direction musicale de William Christie, 1990
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C’est dans cette mise en scène que l’on a pu entendre pour la première fois Le Malade imaginaire « dans sa splendeur » selon les mots écrits par Charpentier lui-même sur la partition conservée dans ses Mélanges, c’est-à-dire avec la musique prévue par le compositeur pour la création de 1673. Pour ce spectacle créé au théâtre du Châtelet en 1990, Villégier collabore avec William Christie à la tête des Arts Florissants et la chorégraphe Francine Lancelot. C’est grâce à la redécouverte de la musique du premier intermède et de celle du petit opéra impromptu (II, 5) – que l’on croyait perdue à jamais – à la Bibliothèque de la Comédie-Française par le musicologue John Scott Powell que cette mise en scène avec l’intégralité de la musique a été rendue possible. Dans le prologue qui célèbre la gloire du « plus grand des rois », Flore (Monique Zanetti à gauche sur la photo) organise un concours de chant entre les bergers pour fêter les exploits de Louis XIV. Mais Pan (Bernard Deletré) invite les bergers au « silence », comme si la rhétorique maladroite des bergers n’était pas en mesure de chanter la gloire indicible du monarque : « Laissez, laissez là sa gloire / Ne songez qu’à ses plaisirs », c’est-à-dire à la comédie qui va suivre.

Photo © Daniel Cande / Bibliothèque nationale de France

  • Date
    17 mars 1990
  • Lieu
    Paris : Théâtre du Châtelet
  • Description technique
    Reportage de 80 diapositives couleur, 24 x 36 mm
  • Lien permanent
    ark:/12148/mmw12278k4pnf