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Histoire de Baïbars et des capitaines de police

« Et le kâdi lui même apparut à l’entrée »
Histoire de Baïbars et des capitaines de police
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L’histoire de Baïbars et des douze capitaines de police repose une structure simple s’appuyant sur la juxtaposition à l’envie des histoires : autant de récitants en présence, autant d’histoires. Le sultan du Caire, nommé Baïbars, n’aime rien tant que les écouter. Une nuit, entouré des douze capitaines de police de la ville, il réclame une histoire de chacun d’eux. Qu’elle leur soit arrivée personnellement ou qu’il la connaisse d’autrui, peu importe « à condition que ce soit tout à fait surprenant ».
Le premier capitaine raconte l’histoire d’une supercherie, née comme souvent dans l’esprit d’une jeune femme aussi séduisante que retorse. La jeune femme fomente par amour la déchéance du kâdi (notable) de la ville. Mais, fait inhabituel et largement souligné dans le conte, son amour va vers une personne du même sexe, la fille du kâdi. « Je n’ai jamais entendu dire que d’ordinaire les biches soupiraient pour les biches et les poules pour les poules ». Et elle me dit : « Tais-toi, ô capitaine, car c’est là un mystère d’amour, et peu de personnes sont faites pour le comprendre... »

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1926-1932
  • Lieu
    Paris : impr. G. Kadar, édition d’art H. Piazza
  • Auteur(es)
    Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed
  • Description technique
    Mille et Une Nuits, tome 12, in-folio
  • Provenance

    BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (12)

  • Lien permanent
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