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Mémoires de Beaumarchais dans l’Affaire Goëzman

Beaumarchais se lance dans les affaires comme collaborateur du financier Pâris-Duverney. Lors de sa mort en 1770, son héritier, le comte de La Blanche, refuse à Beaumarchais l’argent promis. Le procès s’envenime, Beaumarchais accuse le juge rapporteur Goëzman de corruption, le juge l’accuse d’autant. En effet, Beaumarchais a offert des présents d’importance à la femme du juge. Beaumarchais fait appel à l’opinion publique en publiant des Mémoires écrits sur le ton de la comédie à propos de cette affaire. C’est son premier succès d’auteur mais, le 26 février 1774, la femme du juge et Beaumarchais sont condamnés, Beaumarchais est déchu de ses droits civiques et ses Mémoires brûlés.

Mots-clés

Date
première publication 1773-1774, exemplaire de l'édition 1878
Lieu
Paris
Auteur(es)
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), auteur ; Garnier frères, éditeurs
Description technique
monographie imprimée
Provenance
BnF, département Droit, économie, politique, 8-F-624
Lien permanent
ark:/12148/mm132201643s