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Ruines de la cathédrale Santa-Maria à Lisbonne

Receuil [sic] des plus belles ruines de Lisbonne causées par le tremblement et par le feu du premier novembre 1755
Ruines de la cathédrale Santa-Maria à Lisbonne
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Le 1er novembre 1755, à 9h30 du matin, la ville de Lisbonne est secouée par un grand tremblement de terre, que l’on ressent jusqu’à Venise. Lisbonne, ville chrétienne, compte nombre d’églises et de couvents, tous occupés, en ce 1er novembre 1755, par les offices de la Toussaint. Les cierges, allumés dans les églises, propagent l’incendie qui dure près de six jours.

Les images de ces églises effondrées sur les fidèles marquent fortement les esprits. Comment Dieu a-t-il pu permettre une chose pareille ? La question agite les philosophes qui débattent sur la Providence. Voltaire apprend la nouvelle trois semaines plus tard et écrit le Poème sur le désastre de Lisbonne, ou examen de cet axiome : Tout est bien (1756), réflexion sur la destinée et l’existence du mal. Si le mal existe, la Providence ne peut exister. Alors, à quoi bon croire ?

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1757
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Jacques-Philippe Le Bas (1707-1783), graveur ; Manuel Tibério Pedegache Brandaô Ivo (1730?-1794), dessinateur du modèle
  • Description technique
    Estampe sur papier d'après une gravure sur cuivre
  • Provenance

    BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra, EST SALLE THEATRE DE LISBONNE

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1292002317