L’histoire du livre pour enfants en images






















Longtemps les enfants ont appris à lire dans les livres de prière de leur mère et ont eu pour premières lectures des livres sélectionnés dans la bibliothèque des adultes. Seuls les jeunes nobles disposaient de livres à leur usage depuis le Moyen Âge.
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Livre d’heures
Longtemps les enfants ont appris à lire dans les livres de prière de leur mère et ont eu pour premières lectures des livres sélectionnés dans la bibliothèque des adultes. Seuls les jeunes nobles disposaient de livres à leur usage depuis le Moyen Âge.
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© Bibliothèque nationale de France
Le Christ comparaissant devant Ponce Pilate
Longtemps les enfants ont appris à lire dans les livres de prière de leur mère et ont eu pour premières lectures des livres sélectionnés dans la bibliothèque des adultes. Seuls les jeunes nobles disposaient de livres à leur usage depuis le Moyen Âge.
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Bibliothèque nationale de France
La Lecture des contes en famille
Si deux des plus grands classiques de la littérature enfantine – les Contes de Perrault et Télémaque de Fénelon – voient le jour à la fin du 17e siècle, la littérature et l’édition pour la jeunesse ne se développent véritablement en France qu’à partir de la seconde moitié du 18e siècle. Depuis, le livre pour enfants n’a cessé d’enchanter et de surprendre par sa diversité.
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© Bibliothèque nationale de France
Bébé saura bientôt lire
La création de livres pour les enfants qui ne savent pas encore lire, voire qui ne savent pas encore parler, est un phénomène relativement récent.
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© Bibliothèque nationale de France
Au clair de la lune
À la fin du 19e siècle les éditeurs lancent les premiers ouvrages pour les petits âgés de deux à six ans : chansons mises en album par Hetzel, livres à systèmes, imagiers indéchirables sur toile, albums du Père Castor, albums tactiles dans le sillage de Pat the bunny.
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© Bibliothèque nationale de France
Passe passe passera
L’émergence à la fin des années 1970 de la notion de « bébé-lecteur » avec René Diatkine et la psychologie de la petite enfance ouvre aux auteurs et éditeurs des horizons nouveaux en inventant le livre destiné à l’enfant âgé de trois mois !
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© Bibliothèque nationale de France
The Little Folks’ Linen ABC
Vient ensuite l’apprentissage de la lecture. Devenu lecteur débutant et presque autonome, l’enfant commence son propre cheminement parmi les livres qui lui sont proposés où texte et image s’interpellent, se complètent ou s’ignorent, faisant de l’album pour enfants un lieu de création littéraire et artistique.
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Bébé et ses livres
C’est d’abord physiquement que le tout-petit prend contact avec le livre. Après l’avoir touché, manipulé, mordu, il en découvre le contenu : les images lui parlent, stimulent sa curiosité et son imagination.
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© Bibliothèque nationale de France
600 pastilles noires. Un livre pop-up pour les enfants de tous âges
Le premier contact avec le livre sollicite tous les sens : le toucher des matières (papier, tissus, mousse, plastique), l’écoute de leurs bruits craquants, crissants, la vue accaparée par les images et les couleurs, sans négliger le goût et l’odorat de ces bébés dévoreurs.
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© Éditions Gallimard
Bruno Munari
Dès la fin du 19e siècle, des éditeurs s’intéressent à ce premier âge et conçoivent des livres indéchirables sur toile ou sur carton fort offrant davantage de résistance aux petites mains. D’abord utilitaire, cette variété de la matière se charge progressivement d’une dimension esthétique puis initiatique portée à son plus haut point par les Prelibri de Bruno Munari.
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© Bibliothèque nationale de France
Théâtre-miniature : Le Petit Chaperon rouge
La découverte du livre est aussi un moment de partage souvent affectif avec l’adulte qui prête sa voix à l’écrit : comptines chantonnées en suivant paroles, airs et images, rituel des histoires pour s’endormir.
Ce peut être aussi un moment de spectacle, celui des livres animés et des étonnants pop-up.
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Premiers apprentissages
Une fois le livre apprivoisé, vient le temps des apprentissages par l’image : d’abord de la chose nommée avec les imagiers initiés par Comenius en 1658, puis des lettres avec les abécédaires, enfin de la lecture avec des méthodes originales et ludiques.
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© Bibliothèque nationale de France
Le livre d’images, Alphabet pour petites filles
Lettres et chiffres forment un puzzle qui se met en place et délivre peu à peu son sens, vers la lecture autonome.
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Jeu de cubes abécédaire
Hors du cadre scolaire, c’est souvent par le jeu que les abécédaires et autres livres d’éveil captent l’attention de l’enfant et développent ses facultés d’observation, de réflexion, stimulent son imagination : jeux de cubes reprenant les lettres de l’alphabet, frises murales pour apprendre à compter ou appréhender le monde réel
L’aventure des images
Avant que ne s’invente « l’album », forme stabilisée du rapport texte/image, éditeurs et auteurs tâtonnent dans les années 1860 : histoires en images de Töpffer, livres en estampes, tableaux de Gustave Doré...
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France, son histoire jusqu’en 1789
Dans les années 1880, les « albums Stahl » (Hetzel) et les « albums Trim » (Hachette) ouvrent la voie à l’album français d’abord influencé esthétiquement par le modèle anglais, puis s’en affranchissant avec les albums historiques.
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© Éditions Gallimard
Le Voyage de Babar : « Un canot les recueille. »
L’album moderne naît vers 1920 et connaît dans l’entre-deux-guerres de nombreuses transformations.
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© Bibliothèque nationale de France
Les Larmes de crocodile
La période 1944-1967 est celle des révolutions techniques qui démocratisent l’album et des innovations graphiques avec les livres-surprises de Munari ou les Larmes de Crocodile d’André François
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© ADAGP / Delpire Éditeur
Max et les maximonstres
Une nouvelle césure intervient en 1967-1968 avec la publication de Max et les maximonstres par l’éditeur Robert Delpire et des Trois brigands par L’École des loisirs et la création des éditions Harlin Quist.
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© Bibliothèque nationale de France
L’Album d’Adèle
S’ouvre alors une période fertile caractérisée par des démarches très personnelles comme celles de Claude Ponti, Olivier Douzou ou Eric Battut, qui témoignent de toute la richesse de la création contemporaine.
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Premières histoires
La « Bibliothèque du premier âge » – pour reprendre le titre d’une collection créée par Amédée Bédelet dans les années 1840 – se caractérise par des textes courts, imprimés en gros caractères et espacés d’un large interligne afin d’en faciliter la lecture par l’enfant.
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Baba Yaga
Baba Yaga enfourchant son balai, les jouets animés entraînant le petit Hialmar dans un rêve merveilleux, Delphine et Marinette transformant la cuisine familiale en Arche de Noé, Porculus partant à la recherche d’une boue bien douce, et autres lutins malicieux sont ainsi les premiers héros plus ou moins célèbres de l’enfance.
© Bibliothèque nationale de France
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