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La science au féminin

Quelques femmes de science au 18e siècle
Un philosophe montrant une expérience sur une pompe à air
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Un grand nombre de femmes du siècle des Lumières, aristocrates pour la plupart, se passionnent pour les sciences. Leurs boudoirs sont remplis de traités, de microscopes, de petites lunettes astronomiques… Fontenelle écrira, dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes, une apologie de ces femmes savantes. Certaines, néanmoins, se limitent à faire étalage de leur savoir. Il est de bon ton, dans les salons, d’avoir quelques notions de mathématique, de physique ou d’astronomie. D’autres femmes entament des études sérieuses, deviennent assistantes d’un savant (qui est souvent leur mari ou compagnon) et parviennent ainsi à maîtriser un vrai savoir. Leurs travaux sont restés ignorés d’une société trop conformiste mais elles ont participé aux grandes révolutions qui bouleversèrent le monde, même s’il est vrai que les grands tournants scientifiques furent tous initiés par des hommes. Newton découvre la théorie de la gravitation mais c’est Mme Du Châtelet qui l’explique aux Français. Lavoisier pose les principes d’une nouvelle chimie et sa femme en achève la diffusion avec Mme Picardet. Ce processus d’émancipation des femmes par le savoir sera interrompu par la Révolution. L’instruction pour les deux sexes est affirmée comme principe, mais celle des femmes reste centrée sur « les vertus de la vie domestique et sur les talents utiles dans le gouvernement de la famille ».

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