Découvrir, comprendre, créer, partager

Focus

Le héros médiéval-fantastique

World of Warcraft
World of Warcraft

Blizard, World of Warcraft

Le format de l'image est incompatible
Popularisé dans des romans et des films à large audience tels que le Seigneur des Anneaux, le héros médiéval-fantastique s'inscrit dans les codes de la fantasy anglo-saxonne. Purement fictionnel, il puise ses sources dans la légende arthurienne.

Proche du précédent par les supports privilégiés d’héroïsation : bande dessinée, cinéma, jeux vidéo, mais aussi jeux de rôle, jeux en ligne massivement multijoueurs, le héros médiéval-fantastique découle de la fantasy anglo-saxonne. Il nourrit le concept du « Livre dont vous êtes le héros » et a favorisé l’essor des jeux de rôle, en réel ou sur écran. Le héros médiéval-fantastique emprunte ses caractéristiques et son environnement principalement au monde des chansons de geste (cycle arthurien, matière de Bretagne), aux récits merveilleux ou fantastiques et parfois à de multiples civilisations fondues dans un syncrétisme puissant et imaginatif (City of heroes, World of Warcraft). Le Seigneur des anneaux de Tolkien en est l’exemple contemporain le plus frappant, avec la synergie populaire et commerciale créée autour des livres, films, objets dérivés, jeux vidéo et sites internet.

L'univers de Tolkien
L'univers de Tolkien
|

© 2004-2007 Blizzard Entertainment, Inc. Tous droits réservés. Blizzard, Blizzard Entertainment, World of Warcraft et Warcraft sont des marques ou des marques déposées de Blizzard Entertainment, Inc. aux Etats-Unis et/ou dans d'autres pays.
© John Howe / Reproduced courtesy of HarperCollins Publishers

À l’issue d’un panorama où se côtoient des personnalités historiques dignes d’admiration et d’estime et des créatures imaginaires incarnant des valeurs que chacun pourra confronter à ses modèles personnels, la plasticité contemporaine du concept de héros peut tout autant surprendre les uns qu’elle désolera les autres. En raison d’une surmédiatisation agressive, la fabrique héroïque nous impose l’omniprésence de figures au culte envahissant. Sans doute pouvons-nous nous réjouir d’avoir encore, dans nos sociétés, la possibilité de rejeter ou d’accepter certains modèles, d’en choisir d’autres, plus proches, plus personnels. La liberté, comme Saint-Exupéry de nous poser encore cette question : « Si la vie humaine n’a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine… Mais quoi ? »