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Vue d’une partie de la ville de Tombouctou prise du sommet d’une colline à l’est-nord-est

Vue d’une partie de la ville de Tombouctou prise du sommet d’une colline à l’est-nord-est
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En 1828, René Caillié est le premier Européen à atteindre Tombouctou, alors interdite aux chrétiens, et à en revenir. Ce dessin, publié dans le récit de son voyage en 1830, est donc la première représentation occidentale de Tombouctou.

Il a fallu deux ans pour que René Caillé fasse paraître les trois volumes racontant son expérience. Dans son avant-propos, Caillié il justifie ce délai par l'état de ses « notes fugitives, très laconiques, écrites en tremblant et pour ainsi dire en courant ». Si cette mention a sans doute pour but premier d'héroïser l'expédition, elle rappelle aussi le travail nécessaire à la restitution des notes de voyage, quelles que soient les conditions de leur prise sur le terrain. Loin d'une simple mise au propre, il s'agit d'une opération scientifique, qui convoque savants et institutions. Ainsi Caillié fait-il appel à Edme-François Jomars, qui confirme la réalité des lieux visités, discute leur orthographe et leur origine, explique la manière dont il a reporté et parfois adapté les distances relevées par l’explorateur pour dresser une carte, en recoupant les données antérieures. Cette validation par le monde savant est un élément essentiel de l'édition des récits de voyage.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1830
  • Auteur(es)
    René Caillié (1799-1838); dessinateur
  • Description technique
    Lithographie, 17 × 21,5 cm, sur planche, 22 × 28,5 cm
  • Provenance

    René Caillié, Journal d’un voyage à Temboctou, Atlas, Paris : Impr. royale, 1830, pl. 6.
    BnF, département des Cartes et plans, GE FF 5318

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmj22wf4s2x0t