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Un pastiche de Femina dans le Merle Blanc

Un pastiche de Femina dans le Merle Blanc
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En 1919, le journaliste aux idées anarchistes Eugène Merle lance le Merle Blanc. L'hebdomadaire reprend la formule du Canard Enchaîné, fondé en 1915. Il allie textes et dessin sur un ton très ironique et se classe à gauche. Le journal rencontre un franc succès tirant jusqu'à 812 000 exemplaires en avril 1922. Ici, la quatrième page du numéro est consacrée à un pastiche d'un autre titre de presse : Femina. Le Merle Blanc reprend la typographie du magazine destiné à la bourgeoisie aisée et défendant le suffrage féminin. Feminima paraît le jour du congrès national pour le suffrage des femmes et fait allusion à d’autres actualités au point de brouiller ses intentions. En effet, Cora Laparcerie vient de prendre la Direction du Théâtre Mogador et le scandale de La Garçonne de Victor Margueritte est encore bien présent. Les actrices sont assimilées à des prostituées et comparées aux femmes se révoltant contre les hommes dans Lysistrata d’Aristophane.

Pour en savoir plus sur le Merle Blanc : biographie d'Eugène Merle sur le site du Maitron.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    7 avril 1923
  • Provenance

    Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-30417

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmjch39w9t82h