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Le Jikji

Traits édifiants des patriarches rassemblés par le bonze Paegun
Le Jikji : couverture de l’édition typographique de 1377
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Bouddhas du passé

Bouddhas du passé

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Bouddhas du passé

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3.1 Stance du Bouddha Viśvabhū
Emprunter les quatre grands éléments pour faire un corps,
L’esprit n’est fondamentalement pas produit, il apparaît selon l’objet perçu.
Si l’objet en présence est absent, la pensée aussi est absente,
Fautes et mérites sont comme l’illusionnisme qui survient et disparaît.

Bouddhas du passé
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3.1 Stance du Bouddha Viśvabhū
Emprunter les quatre grands éléments pour faire un corps,
L’esprit n’est fondamentalement pas produit, il apparaît selon l’objet perçu.
Si l’objet en présence est absent, la pensée aussi est absente,
Fautes et mérites sont comme l’illusionnisme qui survient et disparaît.

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Patriarches de l’Inde

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10. Transmission du Dharma de Sāņavāsu à Upagupta
Le Troisième patriarche Sāņavāsu trouva Upagupta pour en faire son assistant, et l’interrogea :
     « Quel âge as-tu ?
    ― J’ai dix-sept ans.
    ― Ton corps a dix-sept ans, mais ta nature a-t-elle dix-sept ans ?
    ― Maître, vos cheveux ont blanchi ; diriez-vous que vos cheveux sont blancs ou que votre esprit est blanc ?
    ― Seuls mes cheveux sont blancs, pas mon esprit.
    ― Mon corps a dix-sept ans, pas ma nature. »
Le maitre sut alors qu’il était un instrument du Dharma. Au bout du compte, il le fit quitter sa famille et recevoir la totalité [des préceptes monastiques]. Il déclara alors : « Autrefois, le Manifesté en Vérité confia [son enseignement] à Kaśyapa en raison de sa capacité à contenir le Dharma ; celui-ci fut transmis de génération en génération jusqu’à moi. À présent, je te le confie : ne le laisse pas s’interrompre et écoute ma stance :
    Le non-Dharma est aussi non-esprit,
    L’absence de pensée est aussi absence de dharma.
    Quand on dit que l’esprit hic et nunc est le Dharma,
    Le Dharma n’est pas le dharma de la pensée.

Patriarches de l’Inde
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10. Transmission du Dharma de Sāņavāsu à Upagupta
Le Troisième patriarche Sāņavāsu trouva Upagupta pour en faire son assistant, et l’interrogea :
     « Quel âge as-tu ?
    ― J’ai dix-sept ans.
    ― Ton corps a dix-sept ans, mais ta nature a-t-elle dix-sept ans ?
    ― Maître, vos cheveux ont blanchi ; diriez-vous que vos cheveux sont blancs ou que votre esprit est blanc ?
    ― Seuls mes cheveux sont blancs, pas mon esprit.
    ― Mon corps a dix-sept ans, pas ma nature. »
Le maitre sut alors qu’il était un instrument du Dharma. Au bout du compte, il le fit quitter sa famille et recevoir la totalité [des préceptes monastiques]. Il déclara alors : « Autrefois, le Manifesté en Vérité confia [son enseignement] à Kaśyapa en raison de sa capacité à contenir le Dharma ; celui-ci fut transmis de génération en génération jusqu’à moi. À présent, je te le confie : ne le laisse pas s’interrompre et écoute ma stance :
    Le non-Dharma est aussi non-esprit,
    L’absence de pensée est aussi absence de dharma.
    Quand on dit que l’esprit hic et nunc est le Dharma,
    Le Dharma n’est pas le dharma de la pensée.

Patriarches de l’Inde
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31. Le Vingt-quatrième patriarche Simha décapité par le roi du pays de Kāpiśa
Le Vingt-quatrième patriarche, le Vénérable Simha, au roi du pays de Kāpiśa qui lui demandait, une épée à la main : « Maître, avez-vous compris que les agrégats sont vides ? », répondit :
     « Oui.
    ― Si vous avez compris cela, avez-vous quitté les cycles des renaissances ?
    ― Oui.
    ― Si je vous demande votre tête, l’obtiendrai-je ?
    ― Ce corps n’est pas à moi, à plus forte raison, ma tête ! »
Le roi lui trancha aussitôt la tête. Du lait blanc en jaillit à une hauteur d’une toise. Le bras du roi [qui avait tenu l’arme] tomba tout seul.

Patriarches de l’Inde
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31. Le Vingt-quatrième patriarche Simha décapité par le roi du pays de Kāpiśa
Le Vingt-quatrième patriarche, le Vénérable Simha, au roi du pays de Kāpiśa qui lui demandait, une épée à la main : « Maître, avez-vous compris que les agrégats sont vides ? », répondit :
     « Oui.
    ― Si vous avez compris cela, avez-vous quitté les cycles des renaissances ?
    ― Oui.
    ― Si je vous demande votre tête, l’obtiendrai-je ?
    ― Ce corps n’est pas à moi, à plus forte raison, ma tête ! »
Le roi lui trancha aussitôt la tête. Du lait blanc en jaillit à une hauteur d’une toise. Le bras du roi [qui avait tenu l’arme] tomba tout seul.

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Patriarches de Chine

Patriarches de Chine

Patriarches de Chine
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36.1. Bodhidharma et Huike
Un jour, Bodhidharma tint ce propos pour le grand maître [Hui]ke : « Tu as seulement fait cesser les conditionnements extérieurs, mais à l’intérieur, fais en sorte que ton esprit soit sans essoufflement, qu’il soit comme un mur, alors tu pourras entrer dans la Voie. » [Hui]ke faisait toutes sortes de prêches sur l’esprit et sur la nature [de l’esprit], mais aucun ne correspondait [à l’état expliqué par Bodhidharma]. Un jour, soudainement, il comprit et dit alors : « J’ai fait cesser les conditionnements. » Le Patriarche lui demanda [alors] :
     « N’as-tu pas réalisé la rupture [des vues erronées] ?
    ― Non.
    ― Comment était-ce ?
    ― Tout était lumineux et sans obscurité, la compréhension était constamment parfaite, mais impossible à mettre en mots.
    ― Ceci est le substrat fondamental de l’esprit que les bouddhas et les patriarches ont transmis. N’en doute plus ! »

Patriarches de Chine
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36.1. Bodhidharma et Huike
Un jour, Bodhidharma tint ce propos pour le grand maître [Hui]ke : « Tu as seulement fait cesser les conditionnements extérieurs, mais à l’intérieur, fais en sorte que ton esprit soit sans essoufflement, qu’il soit comme un mur, alors tu pourras entrer dans la Voie. » [Hui]ke faisait toutes sortes de prêches sur l’esprit et sur la nature [de l’esprit], mais aucun ne correspondait [à l’état expliqué par Bodhidharma]. Un jour, soudainement, il comprit et dit alors : « J’ai fait cesser les conditionnements. » Le Patriarche lui demanda [alors] :
     « N’as-tu pas réalisé la rupture [des vues erronées] ?
    ― Non.
    ― Comment était-ce ?
    ― Tout était lumineux et sans obscurité, la compréhension était constamment parfaite, mais impossible à mettre en mots.
    ― Ceci est le substrat fondamental de l’esprit que les bouddhas et les patriarches ont transmis. N’en doute plus ! »

Patriarches de Chine
Textes divers : chants

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Textes divers : chants
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153. Chant des bulles légères du Révérend Lepu
Ciel nuageux, pluie tombante, eau dans la cour ;
Sur l’eau, flottantes, des bulles apparaissent.
Quand les premières disparaissent, naissent les suivantes,
Avant et après, dans une succession sans fin.
Causes premières, les gouttes de pluie ont formé les bulles,
Mais à cause du vent soufflant, les bulles retournent à l’eau.
Ignorer que la nature des bulles et de l’eau n’est pas différente
[Est] faire de leurs transformations leurs différences [de nature].
À l’extérieur, elles luisent ; à l’intérieur, elles contiennent du vide ;
À l’intérieur et à l’extérieur, raffinées comme perles précieuses.
D’abord, sur l’onde claire, elles paraissent exister,
Mais elles viennent à bouger et puis sont comme anéanties.
Leur existence ou inexistence, mouvement ou immobilité sont difficiles à cerner,
Au sein du non-apparent, elles ont apparence et contour.
En sachant seulement que les bulles proviennent de l’eau,
Comment savoir que l’eau aussi provient de l’apparition des bulles ?
Considérons un instant bulles et eau comme mon corps :
Cinq agrégats vides rassemblés forment provisoirement figure humaine.
Comprendre que les agrégats sont vides et que les bulles sont sans consistance
Est être alors capable de voir clairement la vraie [nature] originelle.

Textes divers : chants
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Textes divers : chants
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153. Chant des bulles légères du Révérend Lepu
Ciel nuageux, pluie tombante, eau dans la cour ;
Sur l’eau, flottantes, des bulles apparaissent.
Quand les premières disparaissent, naissent les suivantes,
Avant et après, dans une succession sans fin.
Causes premières, les gouttes de pluie ont formé les bulles,
Mais à cause du vent soufflant, les bulles retournent à l’eau.
Ignorer que la nature des bulles et de l’eau n’est pas différente
[Est] faire de leurs transformations leurs différences [de nature].
À l’extérieur, elles luisent ; à l’intérieur, elles contiennent du vide ;
À l’intérieur et à l’extérieur, raffinées comme perles précieuses.
D’abord, sur l’onde claire, elles paraissent exister,
Mais elles viennent à bouger et puis sont comme anéanties.
Leur existence ou inexistence, mouvement ou immobilité sont difficiles à cerner,
Au sein du non-apparent, elles ont apparence et contour.
En sachant seulement que les bulles proviennent de l’eau,
Comment savoir que l’eau aussi provient de l’apparition des bulles ?
Considérons un instant bulles et eau comme mon corps :
Cinq agrégats vides rassemblés forment provisoirement figure humaine.
Comprendre que les agrégats sont vides et que les bulles sont sans consistance
Est être alors capable de voir clairement la vraie [nature] originelle.

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Textes divers : lettres

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Textes divers : lettres
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160.3 : Réponse de la mère de Dongshan
Toi et moi avons été très tôt liés et avons commencé à partager des sentiments d’affection entre mère et fils depuis que je t’ai porté dans mon ventre alors que je priais les esprits, le Bouddha et le Ciel en souhaitant donner naissance à un fils. Quand le temps de la gestation fut accompli – la vie étant comme suspendue à un fil – mon souhait fut exaucé. Comme on chérit des perles et un trésor, tes excréments et ta saleté ne me dégoûtaient pas par leur odeur. [À l’âge où tu] buvais mon lait, je ne rechignais pas à la peine. Peu à peu, tu grandis et devins un homme. Je t’envoyai pour étudier et parfois tu ne rentrais pas à l’heure, si bien que je t’attendais en scrutant le lointain, appuyée à la porte. Dans la lettre qui m’est parvenue, tu disais vouloir absolument quitter ta famille [pour devenir moine]. Ton père est mort et ta mère est vieille, ton frère aîné est chiche et ton jeune frère est dans la misère : moi, sur qui puis-je compter ? Un fils peut vouloir quitter sa mère, [mais] une mère n’a pas le cœur à abandonner son fils. Depuis que tu es parti dans d’autres contrées, jour et nuit, je pleure de tristesse. Quelle douleur ! Quelle douleur ! Puisque tu as fait le serment de ne plus revenir à la maison, je suivrai ta volonté. Je n’attends pas de toi que tu fasses comme Wang Xiang qui se coucha sur la glace ou comme Ding Lan qui sculpta le bois mais que, comme le Vénérable Maudgalyāyana, tu me sauves en me sortant du gouffre [des enfers] et me fasse monter jusqu’aux fruits [d’une bonne renaissance], tant que je n’y suis pas, je reste dans l’obscurité et la faute. Fais-le absolument ! Fais-le absolument !

 

Textes divers : lettres
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160.3 : Réponse de la mère de Dongshan
Toi et moi avons été très tôt liés et avons commencé à partager des sentiments d’affection entre mère et fils depuis que je t’ai porté dans mon ventre alors que je priais les esprits, le Bouddha et le Ciel en souhaitant donner naissance à un fils. Quand le temps de la gestation fut accompli – la vie étant comme suspendue à un fil – mon souhait fut exaucé. Comme on chérit des perles et un trésor, tes excréments et ta saleté ne me dégoûtaient pas par leur odeur. [À l’âge où tu] buvais mon lait, je ne rechignais pas à la peine. Peu à peu, tu grandis et devins un homme. Je t’envoyai pour étudier et parfois tu ne rentrais pas à l’heure, si bien que je t’attendais en scrutant le lointain, appuyée à la porte. Dans la lettre qui m’est parvenue, tu disais vouloir absolument quitter ta famille [pour devenir moine]. Ton père est mort et ta mère est vieille, ton frère aîné est chiche et ton jeune frère est dans la misère : moi, sur qui puis-je compter ? Un fils peut vouloir quitter sa mère, [mais] une mère n’a pas le cœur à abandonner son fils. Depuis que tu es parti dans d’autres contrées, jour et nuit, je pleure de tristesse. Quelle douleur ! Quelle douleur ! Puisque tu as fait le serment de ne plus revenir à la maison, je suivrai ta volonté. Je n’attends pas de toi que tu fasses comme Wang Xiang qui se coucha sur la glace ou comme Ding Lan qui sculpta le bois mais que, comme le Vénérable Maudgalyāyana, tu me sauves en me sortant du gouffre [des enfers] et me fasse monter jusqu’aux fruits [d’une bonne renaissance], tant que je n’y suis pas, je reste dans l’obscurité et la faute. Fais-le absolument ! Fais-le absolument !

 

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Pensée de Paegun : Sŏn des patriarches

Pensée de Paegun : Sŏn des patriarches

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155. Dix hymnes sur le Grand Véhicule par le Révérend Baozhi des Liang
La Grande Voie est constamment devant les yeux.
Bien qu’elle soit devant les yeux, elle est difficile à voir.
Si l’on veut réaliser ce qu’est le substrat absolu de la Voie,
Il ne faut pas supprimer formes, sons et langage
[Car] le langage est justement la Grande Voie.
Il ne faut pas couper court aux tourments mentaux
[Car] les tourments mentaux sont originellement vides et tranquilles.
Pensées illusoires se succèdent et s’emmêlent,
Toutes sont comme reflets et échos.
Sans qu’il soit possible de savoir ce qui est mal et ce qui est bien,
Tenir pour vrai l’apparence que la pensée choisit
Est savoir à coup sûr que la vision de la nature n’est pas réalisée.
Si l’on veut agir pour trouver la bouddhéité,
Le karma est le grand signe précurseur des renaissances et des morts.
Le karma des morts et renaissances suit le corps constamment,
Dans les enfers sombres et ténébreux point encore d’aurore.
Comprendre la vérité qu’à l’origine il n’y a point de différence :

Après l’Éveil, qui est tard ? Qui est tôt ?
L’étendue du plan du Dharma est identique au Grand vide sidéral,
La sagesse de l’esprit des êtres est petite en soi.
Il suffit d’être capable de ne pas produire l’égo
Pour toujours être repu du Dharma du nirvana.

Pensée de Paegun : Sŏn des patriarches
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155. Dix hymnes sur le Grand Véhicule par le Révérend Baozhi des Liang
La Grande Voie est constamment devant les yeux.
Bien qu’elle soit devant les yeux, elle est difficile à voir.
Si l’on veut réaliser ce qu’est le substrat absolu de la Voie,
Il ne faut pas supprimer formes, sons et langage
[Car] le langage est justement la Grande Voie.
Il ne faut pas couper court aux tourments mentaux
[Car] les tourments mentaux sont originellement vides et tranquilles.
Pensées illusoires se succèdent et s’emmêlent,
Toutes sont comme reflets et échos.
Sans qu’il soit possible de savoir ce qui est mal et ce qui est bien,
Tenir pour vrai l’apparence que la pensée choisit
Est savoir à coup sûr que la vision de la nature n’est pas réalisée.
Si l’on veut agir pour trouver la bouddhéité,
Le karma est le grand signe précurseur des renaissances et des morts.
Le karma des morts et renaissances suit le corps constamment,
Dans les enfers sombres et ténébreux point encore d’aurore.
Comprendre la vérité qu’à l’origine il n’y a point de différence :

Après l’Éveil, qui est tard ? Qui est tôt ?
L’étendue du plan du Dharma est identique au Grand vide sidéral,
La sagesse de l’esprit des êtres est petite en soi.
Il suffit d’être capable de ne pas produire l’égo
Pour toujours être repu du Dharma du nirvana.

Pensée de Paegun : Sŏn des patriarches
Pensée de Paegun : enseigner par des paroles

Pensée de Paegun : enseigner par des paroles

Pensée de Paegun : enseigner par des paroles
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Pensée de Paegun : enseigner par des paroles

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128. Le maître de Chan Dongshan Shouchu interrogé par Yunmen réalise l’Éveil
Comme Yunmen lui demandait : « Récemment, quel lieu as-tu quitté ? », le maître [de Chan Dongshan Shouchu] répondit :
     « L’embarcadère Cha.
    ― Pendant la retraite d’été, où étais-tu ?
    ― Au [monastère de] Puci dans le Hunan.
    ― Quand es-tu parti de là-bas ?
    ― Le vingt-cinquième jour de la huitième lune.
    ― Je vais [donc] te donner trois coups de bâton. »
Le jour suivant, le maître lui demanda : « Hier, vous m’avez donné trois coups de bâton, mais je n’ai toujours pas compris où était mon erreur. » Le maitre dit : « Sac à riz ! [Hier,] comment as-tu pu aller dans le Jiangxi et dans le Hunan ! »
À ces mots, le maître réalisa le grand Éveil.

Pensée de Paegun : enseigner par des paroles
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128. Le maître de Chan Dongshan Shouchu interrogé par Yunmen réalise l’Éveil
Comme Yunmen lui demandait : « Récemment, quel lieu as-tu quitté ? », le maître [de Chan Dongshan Shouchu] répondit :
     « L’embarcadère Cha.
    ― Pendant la retraite d’été, où étais-tu ?
    ― Au [monastère de] Puci dans le Hunan.
    ― Quand es-tu parti de là-bas ?
    ― Le vingt-cinquième jour de la huitième lune.
    ― Je vais [donc] te donner trois coups de bâton. »
Le jour suivant, le maître lui demanda : « Hier, vous m’avez donné trois coups de bâton, mais je n’ai toujours pas compris où était mon erreur. » Le maitre dit : « Sac à riz ! [Hier,] comment as-tu pu aller dans le Jiangxi et dans le Hunan ! »
À ces mots, le maître réalisa le grand Éveil.

Pensée de Paegun : enseigner par des paroles
Pensée de Paegun : enseigner par des sons

Pensée de Paegun : enseigner par des sons

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92.3. Montée en chaire de Xuansha qui entend le chant des hirondelles
Xuansha monta en chaire et entendit le chant des hirondelles. Il dit alors : « Paroles profondes sur l’aspect véritable [que ce chant !] Elles ont bien expliqué l’essentiel du Dharma. » Il descendit aussitôt de la chaire.

Pensée de Paegun : enseigner par des sons
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Pensée de Paegun : enseigner par des sons

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92.3. Montée en chaire de Xuansha qui entend le chant des hirondelles
Xuansha monta en chaire et entendit le chant des hirondelles. Il dit alors : « Paroles profondes sur l’aspect véritable [que ce chant !] Elles ont bien expliqué l’essentiel du Dharma. » Il descendit aussitôt de la chaire.

Pensée de Paegun : enseigner par des sons
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Pensée de Paegun : enseigner par des formes

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111. Lingyun Zhiqin obtient l’Éveil dans l’assemblée de Guishan

Le maître de Chan Lingyun Zhiqin se trouvait dans l’assemblée de Guishan. À la vue de fleurs de pêcher, il comprit la Voie. Il laissa une stance :
    Depuis trente ans, voyageur à la recherche de l’épée
    [Ai connu] maints retours des feuilles mortes et des branches bourgeonnantes.
    Depuis le moment où j’ai vu fleurs de pêcher,
    Jusqu’à présent ne doute plus.
Il la soumit à Guishan qui dit : « Tu es parvenu à l’Éveil par les conditions. Tu ne le perdras pas et ne reviendras plus en arrière. Garde-le bien toi-même et préserve-le ! »

Pensée de Paegun : enseigner par des formes
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111. Lingyun Zhiqin obtient l’Éveil dans l’assemblée de Guishan

Le maître de Chan Lingyun Zhiqin se trouvait dans l’assemblée de Guishan. À la vue de fleurs de pêcher, il comprit la Voie. Il laissa une stance :
    Depuis trente ans, voyageur à la recherche de l’épée
    [Ai connu] maints retours des feuilles mortes et des branches bourgeonnantes.
    Depuis le moment où j’ai vu fleurs de pêcher,
    Jusqu’à présent ne doute plus.
Il la soumit à Guishan qui dit : « Tu es parvenu à l’Éveil par les conditions. Tu ne le perdras pas et ne reviendras plus en arrière. Garde-le bien toi-même et préserve-le ! »

Pensée de Paegun : enseigner par des formes
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Pensée de Paegun : méditation et étude

Pensée de Paegun : méditation et étude

Pensée de Paegun : méditation et étude
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156.3. Non-dualité du bouddha et des êtres vivants
Les êtres et bouddha ne sont pas distincts,
Grande sagesse ne diffère pas d’ignorance.
Pourquoi faudrait-il chercher le trésor à l’extérieur ?
Le champ du corps contient en lui-même la perle lumineuse.
Voie correcte et voie déviante ne font pas deux,
Si l’on comprend parfaitement que commun des hommes et saints sont même catégorie,
Égarement et Éveil, originellement, sont sans écart,
Nirvana et samsara sont semblables.
Ultimement, le conditionnement des causes est vide et tranquille,
Cherchez seulement que les intentions soient pures et vides.
Nul dharma ne peut être obtenu,
Dégagé de tout lien, on entre spontanément dans le non-conditionné.

Pensée de Paegun : méditation et étude
Pensée de Paegun : méditation et étude

Pensée de Paegun : méditation et étude

Pensée de Paegun : méditation et étude
Pensée de Paegun : méditation et étude

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156.3. Non-dualité du bouddha et des êtres vivants
Les êtres et bouddha ne sont pas distincts,
Grande sagesse ne diffère pas d’ignorance.
Pourquoi faudrait-il chercher le trésor à l’extérieur ?
Le champ du corps contient en lui-même la perle lumineuse.
Voie correcte et voie déviante ne font pas deux,
Si l’on comprend parfaitement que commun des hommes et saints sont même catégorie,
Égarement et Éveil, originellement, sont sans écart,
Nirvana et samsara sont semblables.
Ultimement, le conditionnement des causes est vide et tranquille,
Cherchez seulement que les intentions soient pures et vides.
Nul dharma ne peut être obtenu,
Dégagé de tout lien, on entre spontanément dans le non-conditionné.

Pensée de Paegun : méditation et étude
Pensée de Paegun : tester les ascètes

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Pensée de Paegun : tester les ascètes
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63.2 : Zhaozhou interrogé par un moine sur l’intention de la venue depuis l’Ouest
Comme un moine lui demandait : « Quelle était l’intention du maître-patriarche de venir depuis I’Ouest ? », Maître Zhaozhou répondit :
     « Le cyprès devant la cour.
    ― Révérend, n’instruisez pas les gens avec des perceptions sensorielles !
    ― Je n’instruis pas les gens avec des perceptions.
    ― Quelle était l’intention du maître-patriarche de venir depuis l’Ouest ?
    ― Le cyprès devant la cour. »

63.3. Zhaozhou interrogé par un moine récemment entré en communauté
Comme un moine lui demandait : « Voici depuis peu que l’étudiant que je suis est entré dans la communauté des moines, s’il vous plaît, Maître, instruisez-moi. » Maître Zhaozhou répondit :
    ― « As-tu déjà mangé ta bouillie de riz, ou pas ?
    ― Je l’ai mangée.
    ― Alors, va laver ton bol ».
  Le moine réalisa le grand Éveil.

63.4. Zhaozhou interrogé par le Vénérable Yanyang
Comme le Vénérable Yanyang lui demandait : « Quand on n’apporte aucune chose avec soi, que faire ? », Maître Zhaozhou lui répondit : « La lâcher. » Le Vénérable reprit :
     « Que signifier ‘la lâcher’ quand on n’apporte pas une seule chose avec soi ?
    ― Alors, reprends-la. »
Le Vénérable réalisa le grand Éveil.

Pensée de Paegun : tester les ascètes
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63.2 : Zhaozhou interrogé par un moine sur l’intention de la venue depuis l’Ouest
Comme un moine lui demandait : « Quelle était l’intention du maître-patriarche de venir depuis I’Ouest ? », Maître Zhaozhou répondit :
     « Le cyprès devant la cour.
    ― Révérend, n’instruisez pas les gens avec des perceptions sensorielles !
    ― Je n’instruis pas les gens avec des perceptions.
    ― Quelle était l’intention du maître-patriarche de venir depuis l’Ouest ?
    ― Le cyprès devant la cour. »

63.3. Zhaozhou interrogé par un moine récemment entré en communauté
Comme un moine lui demandait : « Voici depuis peu que l’étudiant que je suis est entré dans la communauté des moines, s’il vous plaît, Maître, instruisez-moi. » Maître Zhaozhou répondit :
    ― « As-tu déjà mangé ta bouillie de riz, ou pas ?
    ― Je l’ai mangée.
    ― Alors, va laver ton bol ».
  Le moine réalisa le grand Éveil.

63.4. Zhaozhou interrogé par le Vénérable Yanyang
Comme le Vénérable Yanyang lui demandait : « Quand on n’apporte aucune chose avec soi, que faire ? », Maître Zhaozhou lui répondit : « La lâcher. » Le Vénérable reprit :
     « Que signifier ‘la lâcher’ quand on n’apporte pas une seule chose avec soi ?
    ― Alors, reprends-la. »
Le Vénérable réalisa le grand Éveil.

Pensée de Paegun : tester les ascètes
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142.1. Le ministre Zhang Zhuo consulte Shishuang
[Quand] le ministre Zhang Zhuo, le Maladroit, consulta Shishuang. Ce dernier lui demanda :
     « Aîné, quel est votre patronyme ?
    ― Mon nom est Zhuo, ‘le Maladroit’, mon patronyme est Zhang.
    ― J’ai beau chercher l’adresse, je ne la trouve pas. La maladresse zhuo, d’où vient-elle ? »
À ces mots, Zhang eut un éclaircissement. Alors il rédigea un hymne :

    La clarté éclaire paisiblement partout [les mondes innombrables comme] le sable [du Gange].
    Hommes ordinaires et saints, tout ce qui contient vie, ensemble, forment même famille.
     [Quand] nulle pensée ne survient, la totalité apparaît,
    Les six organes des sens se mettent à peine en mouvement que les nuages font écran.
    Supprimer les tourments mentaux aggrave la maladie,
    S’orienter vers la bodhi est aussi déviance.
    Se conformer aux multiples conditionnements et rester sans entrave,
    Nirvana et samsara sont fleurs d’illusion optique.

Pensée de Paegun : tester les ascètes
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142.1. Le ministre Zhang Zhuo consulte Shishuang
[Quand] le ministre Zhang Zhuo, le Maladroit, consulta Shishuang. Ce dernier lui demanda :
     « Aîné, quel est votre patronyme ?
    ― Mon nom est Zhuo, ‘le Maladroit’, mon patronyme est Zhang.
    ― J’ai beau chercher l’adresse, je ne la trouve pas. La maladresse zhuo, d’où vient-elle ? »
À ces mots, Zhang eut un éclaircissement. Alors il rédigea un hymne :

    La clarté éclaire paisiblement partout [les mondes innombrables comme] le sable [du Gange].
    Hommes ordinaires et saints, tout ce qui contient vie, ensemble, forment même famille.
     [Quand] nulle pensée ne survient, la totalité apparaît,
    Les six organes des sens se mettent à peine en mouvement que les nuages font écran.
    Supprimer les tourments mentaux aggrave la maladie,
    S’orienter vers la bodhi est aussi déviance.
    Se conformer aux multiples conditionnements et rester sans entrave,
    Nirvana et samsara sont fleurs d’illusion optique.

Pensée de Paegun : tester les ascètes
Livre à feuilleter Jikji, 4e de couv
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