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Ker-Xavier Roussel (1867-1944), en 25 dates

Femmes dans la campagne
Femmes dans la campagne

Bibliothèque nationale de France

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1867
Naissance 10 décembre à Lorry-lès-Metz (Moselle).

1870
Après la défaite de Sedan, il suit son père qui s’installe à Paris. Médecin, ce dernier s’intéresse à la vie culturelle. Sa mère, séparée de son mari, restera dans la région et divorcera 10 ans plus tard.

1876
Roussel entre au lycée Condorcet où il rencontre Vuillard, Bonnard, Danis, Lugné-Poe et les Natanson.

1885
Il étudie la peinture dans l’atelier de Diogène Maillart, un élève de Delacroix, avec Vuillard.

1886
Il est admis à l’École de beaux-arts de Paris et suit les cours de William Bouguereau et Robert-Fleury.
Parallèlement, il s’engage comme suppléant dans l’armée et reçoit une éducation militaire dans la cavalerie.

1888
Fondation du groupe des Nabis par Bonnard, Denis et Ibels, autour de Sérusier et du Talisman. Vuillard et Roussel les rejoindront après.
Il entre à l’Académie Julian.

1891
Il expose avec ses amis chez Le Barc de Boutteville, à la première exposition des peintres impressionnistes et symbolistes.

Le lithographe : Vuillard
Le lithographe : Vuillard |

Bibliothèque nationale de France 

1893
Il crée des décors avec Bonnard et Vuillard pour le Théâtre de l’Œuvre de Lugné-Poe, dont malheureusement, il ne reste rien.
Il épouse la sœur de Vuillard, Marie.

1894
Première exposition personnelle dans les locaux de La Revue blanche.

1897
Première exposition chez Ambroise Vollard, qui lui commande la suite de lithographies en couleurs Paysages.
Avec Vuillard et Bonnard, il réalise des décors pour le Théâtre des Pantins.

1899
Il entre à la galerie Bernheim Jeune, qui exposera régulièrement son travail.
Il participe à une exposition collective des Nabis chez Durand-Ruel.
Exposition personnelle dans les locaux de La Revue blanche.
Il s’installe définitivement à L’Étang-la-ville avec sa famille.

1900
Il expose pour la première fois au Salon de la Libre Esthétique de Bruxelles.
Voyage à Saint-Tropez.

1901
Il expose au Salon des indépendants et seul, chez Durand-Ruel.

1902
Expositions à la Libre Esthétique et au Salon des indépendants, deux salons où ses œuvres seront ensuite régulièrement présentées.

Valloton, Ranson, Luce, Sérusier, Bonnard et la petite Annette Roussel
Valloton, Ranson, Luce, Sérusier, Bonnard et la petite Annette Roussel |

Bibliothèque nationale de France

1904-1906
Séjours à Saint-Tropez. Visites à Paul Signac et Bonnard, puis Paul Cézanne et Auguste Renoir.

1908
Première phlébite. Il aura dès lors une santé fragile.

1910
Il se lance dans l’illustration des Bucoliques de Virgile.
Rencontre avec Edgar Degas.

1912
Exposition Roussel-Rodin à la galerie Giroux, à Bruxelles, l’une des plus importantes de l’époque.
Le Théâtre des Champs-Élysées lui commande un rideau de scène, toujours visible aujourd’hui. Vuillard, Denis et Bonnard sont également sollicités.

1914-1915
Expositions au Kunstmuseum d’Essen, à la Kusthalle de Brême, au Salon triennal de Bruxelles, à Prague…
Victime d’une grave dépression, il est soigné à Lausanne, où ses amis lui rendent visite.
Il n’en reçoit pas moins de prestigieuses commandes, ainsi que dans les années qui suivent.

Années 20
L’état français commence à acquérir ses œuvres.
Il poursuit sa collaboration avec différents théâtres et conçoit différents cycles de décorations pour des commanditaires privés.

 Centauresse
 Centauresse |

Bibliothèque nationale de France

1930
Honore une ancienne commande d’Antoine Vollard en travaillant à l’illustration du Centaure et de La Bacchante de Guérin, avec la complicité de l’imprimeur Auguste Clot.
Il envoie des lithographies à la Société des Peintres-graveurs français en 1935.

1936
L’état français lui passe commande pour la décoration du théâtre de Chaillot, ainsi qu’à Vuillard et Bonnard.
Commande d’un panneau monumental sur le thème de la paix pour le palais de la Société des Nations, à Genève, qu’il ne parviendra à terminer qu’en 1939.
Ce type de commandes se multipliant, il renonce en 1937 à décorer le plafond du théâtre de l’Odéon.

1941-43
Il continue à travailler à illustrer des Bucoliques de Virgile.
Une première attaque cérébrale qui lui fait perdre un œil et le laisse hémiplégique. Il privilégie alors les pastels dont une rétrospective est organisée à la galerie Louis Carré.

1944
Grande rétrospective de son œuvre à la galerie Georges Maratier, à Paris.
Le 6 juin, il est victime d’une seconde attaque cérébrale à L’Étang-la-Ville.

Baigneuses
Baigneuses |

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