Image

« Le Vallon »

Strophe 8 et strophe inédite

Lamartine rédige les premiers poèmes qui prendront place dans les Méditations poétiques à l’été 1817. Il attend en vain que son amante, Julie Bouchaud des Hérettes, renommée Elvire dans le recueil, le rejoigne à Aix-les-Bains. Elle décède quelques mois plus tard, en décembre 1817.

Le Vallon
« Mon cœur, lassé de tout, même de l’espérance,
N’ira plus de ses vœux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d’un jour pour attendre la mort.

Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de silence et de paix. […] »

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Date
1817
Auteur(es)
Alphonse de Lamartine (1790-1869), auteur
Description technique
Manuscrit sur papier, 11,1 x 16,1 cm
Provenance
BnF, département des Manuscrits, NAF 14013, fol. 12r
Lien permanent
ark:/12148/mm132202020c