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La presse

Illustrations de l’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, arts et métiers
La presse
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La feuille est tendue sur la partie (SQRT), qui se rabat sur la partie (QPOR) contenant la forme et les plombs. Les trois volets fermés sont glissés sous la presse.

Détail des figures
Rouleau du train vu en plan (fig. 1) : broche (po), manivelle (a), corde (cd) qui va s’attacher au crampon du coffre du côté de la manivelle, autre corde (ef) qui, après avoir traversé la table du coffre, va s’enrouler et s’attacher au rouleau du chevalet du tympan. Le rouleau (ec) a deux gorges et trois rebords ; celui du milieu empêche les deux cordes de se mêler ensemble ; Le sommier d’en haut de la presse (fig. 2) : le sommier vu par le devant et en-dessus (XX), les doubles tenons qui sont reçus dans les mortaises des jumelles (XX), comme on le voit dans la fig. 3. qui représente la presse vue du côté du dehors, trous pour passer les crochets qui suspendent l’écrou de la vis (2, 4), entonnoir par lequel on verse l’huile qui y est nécessaire (6), au-dessous on voit le plan du même sommier vu par-dessous, les doubles tenons (xx, xx) ; La presse en perspective vue du côté du dehors (fig. 3) : les patins de la presse (bc, de), de trois pouces et demi de haut sur quatre de large, une des jumelles (fg), de sept pouces et demi de large sur trois et demi d’épaisseur, la tablette du train de derrière la presse (nm), sur laquelle est posé l’encrier, la poignée du broyon (G), un des deux montants de derrière (K), de trois pouces et demi d’équarrissage, sa distance à la jumelle est de quatorze pouces ; ce montant et son opposé parallèle reçoivent les tenons de trois entretoises, qui ont chacune trois pouces et demi d’équarrissage, entretoise inférieure (i), celle qui est au-dessus et dont la face inférieure est au niveau du dessus du sommier d’en-bas porte une des extrémités du barreau. L’entretoise supérieure que l’on ne voit point dans la figure, est au niveau de l’entretoise (h), et sert à supporter la tablette (HM) du train de derrière de la presse, à la hauteur de trois pieds au-dessus du rez-de-chaussée. Entre les deux jumelles on voit le sommier d’en-haut (x), au-dessous duquel paraît le barreau, dont le manche est désigné par la lettre (A) ; plus bas est la tablette (y), et au-dessous la platine (z), le coffre de la presse supporté par le berceau (OPQR), un des battements du berceau (rm), qui est porté d’un bout sur l’entretoise dont on a parlé ci-dessus, dans son milieu par le sommier d’en-bas, et l’autre bout par le pied (np), l’extrémité de la broche du rouleau (o) suspendue par un piton à patte, de même que l’extrémité opposée du côte de la manivelle, le marchepied (m) sur lequel l’imprimeur avance la jambe droite lorsqu’il tire le barreau, l’extrémité de la table du coffre (Q) sur laquelle est placé le chevalet du tympan, un des tourillons du rouleau (r) sur lequel s’enroule la corde (ef, fig. 2), le chevalet du tympan (t), le tympan (QRST) sur lequel une feuille de papier est étendue pour être imprimée, la frisquette (STVX), l’arc de cercle ponctué (VuQ) indique le chemin que parcourt la frisquette lorsqu’on l’abaisse sur le tympan ; et l’arc aussi ponctué (SsP) celui que parcourt le tympan pour être abaissé sur la forme in-quarto que l’on voit représentée sur le marbre qui est dans le coffre (OPQR) de la presse.

© Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1777-1779
  • Auteur(es)
    Denis Diderot (1713-1784) et D’Alembert (1717-1783)
  • Provenance

    BnF, département Littérature et Art, Z-373

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm132200322h