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La gravure des poinçons

Illustrations de l’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, arts et métiers
La gravure des poinçons
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Haut de la Planche
Les caractères mobiles sont composés d’un mélange de plomb, d’antimoine et d’étain. Pour obtenir des caractères, la première opération repose sur la fabrication d’un poinçon qui reprend précisément le dessin des caractères (fig. 1). L’ouvrier frappe ensuite ce poinçon à l’aide d’un marteau pour graver en creux le caractère dans du métal tendre (fig. 2). Ce morceau de métal, la "matrice", porte ainsi en creux le dessin de la lettre. La matrice est ensuite fixée dans un moule rempli d’un alliage fondu à haute température. Une fois l’alliage refroidi, les "types" sont démoulés. Leur qualité repose en grande partie sur l’expertise du fondeur-typographe.

Bas de la Planche
Contre-poinçon de la lettre B (fig. 1) ; Poinçon étampé par le contre-poinçon (fig. 2) ; Poinçon de la lettre B entièrement achevé, vu du côté du bas de la lettre (fig. 3) ; Le même poinçon vu du côté du haut de la lettre (fig. 4) ; Tas garni de ses deux vis, dans le creux duquel est un poinçon prêt à être étampé (fig. 5) ; Equerre à dresser les faces des poinçons, posée sur la pierre à l’huile (fig. 6) ; Equerre à dresser, posée sur la pierre à l’huile, et dans l’angle de laquelle est placé un poinçon (fig. 7) ; Pierre à l’huile, enchâssée dans un quarré de bois (fig. 8).

© Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1777-1779
  • Auteur(es)
    Denis Diderot (1713-1784) et D’Alembert (1717-1783)
  • Provenance

    BnF, département Littérature et Art, Z-373

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1322003172