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À la table de jeu

La Fille aux yeux d'or

Publié en 1835, La Fille aux yeux d'or de Balzac plonge le lecteur dans une société parisienne dont les dorures masquent les passions funestes. Très visuelle, l'écriture de Balzac est rehaussée dans cette édition de 1898 par une série d'aquarelles du peintre Henri Gervex.

Passe-temps de la bonne société, le jeu fait et défait les fortunes. Pour Du Marsay, héros amoureux du roman, il est surtout un dérivatif à sa passion :

« — Allons au jeu... Peut-être aurai-je le bonheur de perdre.
De Marsay se leva, prit une poignée de billets de banque, les roula dans sa boîte à cigares, s’habilla et profita de la voiture de Paul pour aller au Salon des étrangers, où, jusqu’au dîner, il consuma le temps dans ces émouvantes alternatives de perte et de gain, qui sont la dernière ressource des organisations fortes, quand elles sont contraintes de s’exercer dans le vide. »

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Date
1898
Lieu
Paris
Auteur(es)
Honoré de Balzac (1799-1850), auteur ; Henri Gervex (1852-1929), illustrateur
Description technique
Aquarelle reproduite
Provenance
BnF, Réserve des livres rares, RES G-Y2-29

Balzac, La Fille aux yeux d'or, Paris : Calmann Lévy, 1898, ap. p. 80.
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