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Le Grand Armorial de la Toison d'Or

Le Grand Armorial de la Toison d'Or
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Le Grand Armorial de la Toison d'Or

Le Grand Armorial de la Toison d'Or

Le Grand Armorial de la Toison d'Or
Page de garde : dédicace burlesque d'une main du 17e siècle

Page de garde : dédicace burlesque d'une main du 17° siècle

Plus de détails sur la page

Le très grand armorial de l'Europe an feuilletons par Jacinte de la Tubéreuse, dédié à très illustre et très magnifique guenin, écuier, seigneur de la tulippe, marquis d'auriculas, baron de la renoncule et grand inquisiteur de la florimanie occidentale, méridionale &c

Épître

Monseigneur

le travaille où je fais gloire de m'être si long tems occupé seroit inutille aux curieux de tous les siècles si je n'osois le consacrer à votre excellence pour mériter ce gout exquis et délicat qui brille tellement en vous que les plus bisards même y doivent une antière soumission. Ah ! si j'avois des bisards et de couleurs aussi vives, votre jardin seroit le vrai partere où mon gland feroit épanouir les œilletons du respect anracinné qui me fait estre comme Iris estoit à Junon

Monseigneur, de votre exellence, le très soumis, très dévoué et très fidèle sujet

Philippe François de la Greinne.

Page de garde : dédicace burlesque d'une main du 17° siècle
Le Grand Armorial de la Toison d'Or

Le Grand Armorial de la Toison d'Or

Le Grand Armorial de la Toison d'Or
Page de garde : dédicace burlesque d'une main du 17e siècle

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Le très grand armorial de l'Europe an feuilletons par Jacinte de la Tubéreuse, dédié à très illustre et très magnifique guenin, écuier, seigneur de la tulippe, marquis d'auriculas, baron de la renoncule et grand inquisiteur de la florimanie occidentale, méridionale &c

Épître

Monseigneur

le travaille où je fais gloire de m'être si long tems occupé seroit inutille aux curieux de tous les siècles si je n'osois le consacrer à votre excellence pour mériter ce gout exquis et délicat qui brille tellement en vous que les plus bisards même y doivent une antière soumission. Ah ! si j'avois des bisards et de couleurs aussi vives, votre jardin seroit le vrai partere où mon gland feroit épanouir les œilletons du respect anracinné qui me fait estre comme Iris estoit à Junon

Monseigneur, de votre exellence, le très soumis, très dévoué et très fidèle sujet

Philippe François de la Greinne.

Page de garde : dédicace burlesque d'une main du 17° siècle
Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or

Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or

Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or


L'empereur du Saint Empire romain germanique

Fol. 1 : L'empereur du Saint Empire romain germanique

Fol. 1 : L'empereur du Saint Empire romain germanique
Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or

Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or

Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or


L'empereur du Saint Empire romain germanique

Fol. 1 : L'empereur du Saint Empire romain germanique

Fol. 1 : L'empereur du Saint Empire romain germanique


Le duc de Bavière

Fol. 10v : Le duc de Bavière

Plus de détails sur la page

Les armes du duché de Bavière sont traditionnellement un losangé ou un fuselé en bande d'argent et d'azur. Les membres de la maison de Wittelsbach, l’Électeurs et comtes palatins du Rhin, écartèlent ces armes en plaçant aux 1er et 4e quartiers les armoiries du Palatinat, qui sont de sable au lion d'or armé, lampassé et couronné de gueules.

Fol. 10v : Le duc de Bavière


Le duc de Brabant

Fol. 11 : Le duc de Brabant

Plus de détails sur la page

Il peut s'agir de Jean IV duc de Brabant, de Lothier et de Limbourg, marquis du Saint Empire, fils d'Antoine de Bourgogne et de Jeanne de Luxembourg (né en 1403, duc en 1415, mort en 1427), ou de son frère cadet Philippe qui lui succède en 1427 pour mourir en 1430 sans enfants légitimes. Après sa mort, le duché revient à Philippe III le Bon, duc de Bourgogne. L'un comme l'autre portent des armoiries écartelées : aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lis d'or à la bordure componée d'argent et de gueules; au 2 de Brabant; au 3 d'argent au lion à la queue fourchée de gueules armé et couronné d'or, qui est Limbourg.

Le Brabant, comme la région des Flandres, est une zone commerciale importante. La politique extérieure des ducs de Brabant tend à contrôler la route commerciale qui relie Cologne à Bruges et à assurer l'indépendance de la région vis-à-vis de l'Empire germanique. Le duché connaît sa période la plus prospère sous le règne du duc Jean III qui meurt sans héritier mâle, en 1355. Sa fille aînée Jeanne reçoit les duchés de Brabant (excepté Anvers et une partie de Malines, entièrement rattachés au comté de Flandre en 1356) et de Limbourg. À sa mort en 1406, ses possessions passent à Antoine de Bourgogne, son neveu, deuxième fils de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, et de sa sœur Marguerite de Flandre. Cette branche s'éteint en 1430 et Philippe le Bon hérite ainsi des deux duchés augmentés d'Anvers et de Malines. Ces biens sont portés dans la maison de Habsbourg par le mariage de sa fille Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche.

Fol. 11 : Le duc de Brabant


Le duc de Bavière

Fol. 10v : Le duc de Bavière

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Les armes du duché de Bavière sont traditionnellement un losangé ou un fuselé en bande d'argent et d'azur. Les membres de la maison de Wittelsbach, l’Électeurs et comtes palatins du Rhin, écartèlent ces armes en plaçant aux 1er et 4e quartiers les armoiries du Palatinat, qui sont de sable au lion d'or armé, lampassé et couronné de gueules.

Fol. 10v : Le duc de Bavière


Le duc de Brabant

Fol. 11 : Le duc de Brabant

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Il peut s'agir de Jean IV duc de Brabant, de Lothier et de Limbourg, marquis du Saint Empire, fils d'Antoine de Bourgogne et de Jeanne de Luxembourg (né en 1403, duc en 1415, mort en 1427), ou de son frère cadet Philippe qui lui succède en 1427 pour mourir en 1430 sans enfants légitimes. Après sa mort, le duché revient à Philippe III le Bon, duc de Bourgogne. L'un comme l'autre portent des armoiries écartelées : aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lis d'or à la bordure componée d'argent et de gueules; au 2 de Brabant; au 3 d'argent au lion à la queue fourchée de gueules armé et couronné d'or, qui est Limbourg.

Le Brabant, comme la région des Flandres, est une zone commerciale importante. La politique extérieure des ducs de Brabant tend à contrôler la route commerciale qui relie Cologne à Bruges et à assurer l'indépendance de la région vis-à-vis de l'Empire germanique. Le duché connaît sa période la plus prospère sous le règne du duc Jean III qui meurt sans héritier mâle, en 1355. Sa fille aînée Jeanne reçoit les duchés de Brabant (excepté Anvers et une partie de Malines, entièrement rattachés au comté de Flandre en 1356) et de Limbourg. À sa mort en 1406, ses possessions passent à Antoine de Bourgogne, son neveu, deuxième fils de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, et de sa sœur Marguerite de Flandre. Cette branche s'éteint en 1430 et Philippe le Bon hérite ainsi des deux duchés augmentés d'Anvers et de Malines. Ces biens sont portés dans la maison de Habsbourg par le mariage de sa fille Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche.

Fol. 11 : Le duc de Brabant


Le duc d'Autriche

Fol. 17v : Le duc d'Autriche

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Il doit s'agir d'Albert V de Habsbourg, duc d'Autriche en 1404, roi de Hongrie en 1437, de Bohême en 1438, empereur sous le nom d'Albert II en 1438. Il meurt le 27 octobre 1439.

Fol. 17v : Le duc d'Autriche
Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Plus de détails sur la page

L'histoire des Habsbourg, fondateurs du duché d'Autriche, trouve son origine en Alsace et en Suisse alémanique alors appelée Argovie. Aux 12° et 13° siècles, les Habsbourg réussissent à étendre leur patrimoine par héritage direct ou indirect et s'imposent, en 1273, à la tête de l'Empire. Si la bataille de Sempach, en 1386, marque la plus grande défaite des Habsbourg et l'émancipation complète des nouveaux cantons helvétiques, ce revers ne les empêche pas d'augmenter considérablement l'assise territoriale de leur duché d'Autriche qui gagne la Carniole (1335), le Tyrol (1363), le Brisgau (1368), l'Istrie (1374), le Vorarlberg (1375) et Trieste (1382).

Au 15° siècle, le duc Frédéric V, empereur sous le nom de Frédéric III, érige le duché d'Autriche en archiduché (1453) et son fils, l'empereur Maximilien Ier (1493-1519) augmente les possessions des Habsbourg par une habile politique matrimoniale. À son avènement, en 1519, Charles Quint réunit les héritages des maisons d'Autriche, de Bourgogne (le duché est démantelé, après la mort de Charles le Téméraire au siège de Nancy en 1477, et est partagé entre les grandes puissances), d'Aragon et de Castille et devient maître d'un Empire « sur lequel le soleil ne se couche jamais ».

Fol. 18 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Le duc d'Autriche

Fol. 17v : Le duc d'Autriche

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Il doit s'agir d'Albert V de Habsbourg, duc d'Autriche en 1404, roi de Hongrie en 1437, de Bohême en 1438, empereur sous le nom d'Albert II en 1438. Il meurt le 27 octobre 1439.

Fol. 17v : Le duc d'Autriche
Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

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L'histoire des Habsbourg, fondateurs du duché d'Autriche, trouve son origine en Alsace et en Suisse alémanique alors appelée Argovie. Aux 12° et 13° siècles, les Habsbourg réussissent à étendre leur patrimoine par héritage direct ou indirect et s'imposent, en 1273, à la tête de l'Empire. Si la bataille de Sempach, en 1386, marque la plus grande défaite des Habsbourg et l'émancipation complète des nouveaux cantons helvétiques, ce revers ne les empêche pas d'augmenter considérablement l'assise territoriale de leur duché d'Autriche qui gagne la Carniole (1335), le Tyrol (1363), le Brisgau (1368), l'Istrie (1374), le Vorarlberg (1375) et Trieste (1382).

Au 15° siècle, le duc Frédéric V, empereur sous le nom de Frédéric III, érige le duché d'Autriche en archiduché (1453) et son fils, l'empereur Maximilien Ier (1493-1519) augmente les possessions des Habsbourg par une habile politique matrimoniale. À son avènement, en 1519, Charles Quint réunit les héritages des maisons d'Autriche, de Bourgogne (le duché est démantelé, après la mort de Charles le Téméraire au siège de Nancy en 1477, et est partagé entre les grandes puissances), d'Aragon et de Castille et devient maître d'un Empire « sur lequel le soleil ne se couche jamais ».

Fol. 18 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18v : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18v : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 19 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 19 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18v : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 18v : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 19 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg

Fol. 19 : Armoiries de la marche d'Autriche et possessions de la maison des Habsbourg


Le roi de France

Fol. 47v : Le roi de France

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Il s'agit ici d'un roi de France « archétypal », portant encore le semé de fleurs de lis et non pas les trois fleurs de lis d'or sur champ d'azur (changement d'armoiries opéré à la fin du règne de Charles V, à l'horizon des années 1377-1380). Les fleurs de lis peuvent être dorées, jaunes ou plutôt orangées ; de même l'azur indifféremment bleu ciel, indigo, bleu marine, outremer, peu importe. Ce qui compte c'est l'idée de bleu et non pas la représentation matérielle et chromatique de cette couleur.

À l'époque de la compilation de l'armorial, le roi de France est Charles VII (1403-1461), roi depuis la mort de son père Charles VI, en 1422.

Fol. 47v : Le roi de France


L'archevêque de Reims

Fol. 48 : L'archevêque de Reims

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Premier pair ecclésiastique, l'archevêque de Reims porte le titre de duc. À l'époque de la compilation de l'armorial, l'archevêque est Renaud de Chartres (1414-1444); c'est lui qui a sacré Charles VII le 17 juillet 1429 ; il est aussi chancelier de France.

Fol. 48 : L'archevêque de Reims


Le roi de France

Fol. 47v : Le roi de France

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Il s'agit ici d'un roi de France « archétypal », portant encore le semé de fleurs de lis et non pas les trois fleurs de lis d'or sur champ d'azur (changement d'armoiries opéré à la fin du règne de Charles V, à l'horizon des années 1377-1380). Les fleurs de lis peuvent être dorées, jaunes ou plutôt orangées ; de même l'azur indifféremment bleu ciel, indigo, bleu marine, outremer, peu importe. Ce qui compte c'est l'idée de bleu et non pas la représentation matérielle et chromatique de cette couleur.

À l'époque de la compilation de l'armorial, le roi de France est Charles VII (1403-1461), roi depuis la mort de son père Charles VI, en 1422.

Fol. 47v : Le roi de France


L'archevêque de Reims

Fol. 48 : L'archevêque de Reims

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Premier pair ecclésiastique, l'archevêque de Reims porte le titre de duc. À l'époque de la compilation de l'armorial, l'archevêque est Renaud de Chartres (1414-1444); c'est lui qui a sacré Charles VII le 17 juillet 1429 ; il est aussi chancelier de France.

Fol. 48 : L'archevêque de Reims


Le duc de Bourgogne

Fol. 57v : Le duc de Bourgogne

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Il s'agit de Philippe le Bon, né en 1396, mort à Bruges en 1467 ; fils de Jean sans Peur (mort en 1419) et de Marguerite de Bavière (morte en 1424). Duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg ; comte de Flandre, Artois, Bourgogne, Hainaut, Hollande, Zélande, Namur, Zutphen, etc. Appelé le comte de Charolais du vivant de son père.

En 1364 le duché de Bourgogne, sans duc depuis la mort sans héritier de Philippe de Rouvre, dernier Capétien direct, en 1361, est donné par le roi Jean II le Bon à Philippe le Hardi, son quatrième fils, qui épouse la veuve de son prédécesseur, Marguerite de Flandre, réunissant ainsi la Flandre et la Bourgogne. Sous cette nouvelle dynastie, dite des Valois, le duché de Bourgogne, débordant ses limites historiques traditionnelles, devient une puissance politique de premier plan en Europe. A la tête d'un véritable État centralisé, les ducs de Bourgogne mènent une politique patrimoniale indépendante et hégémonique.

Fol. 57v : Le duc de Bourgogne


Le duc de Normandie

Fol. 64 : Le duc de Normandie

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Fief de la Couronne, le duché de Normandie est sans titulaire à l'époque.

Fol. 64 : Le duc de Normandie


Le duc de Bourgogne

Fol. 57v : Le duc de Bourgogne

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Il s'agit de Philippe le Bon, né en 1396, mort à Bruges en 1467 ; fils de Jean sans Peur (mort en 1419) et de Marguerite de Bavière (morte en 1424). Duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg ; comte de Flandre, Artois, Bourgogne, Hainaut, Hollande, Zélande, Namur, Zutphen, etc. Appelé le comte de Charolais du vivant de son père.

En 1364 le duché de Bourgogne, sans duc depuis la mort sans héritier de Philippe de Rouvre, dernier Capétien direct, en 1361, est donné par le roi Jean II le Bon à Philippe le Hardi, son quatrième fils, qui épouse la veuve de son prédécesseur, Marguerite de Flandre, réunissant ainsi la Flandre et la Bourgogne. Sous cette nouvelle dynastie, dite des Valois, le duché de Bourgogne, débordant ses limites historiques traditionnelles, devient une puissance politique de premier plan en Europe. A la tête d'un véritable État centralisé, les ducs de Bourgogne mènent une politique patrimoniale indépendante et hégémonique.

Fol. 57v : Le duc de Bourgogne


Le duc de Normandie

Fol. 64 : Le duc de Normandie

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Fief de la Couronne, le duché de Normandie est sans titulaire à l'époque.

Fol. 64 : Le duc de Normandie


Le comte de Flandre

Fol. 70v : Le comte de Flandre

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Il s'agit de Philippe III dit le Bon, duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg, comte de Flandre, d'Artois et de Bourgogne, palatin de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur et de Zutphen, etc. (né le 31 juillet mai 1396, duc le 10 septembre 1419, mort le 15 juin 1467). Il porte les armes de Flandre sur le tout  d'un écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lis d'or à la bordure componée d'argent et de gueules ; au 2 parti de Bourgogne (bandé de six pièces d'or et d'azur à la bordure de gueules) et de Brabant (de sable au lion contourné d'or armé et lampassé de gueules) ; au 3 parti de Bourgogne (bandé de six pièces d'or et d'azur à la bordure de gueules) et de Limbourg (d'argent au lion de gueules à la queue fourchée et passée en sautoir armé, lampassé et couronné d'or).

Fol. 70v : Le comte de Flandre
Armoiries de la marche de Flandre

Fol. 71 : Armoiries de la marche de Flandre

Plus de détails sur la page

L'histoire de la Flandre, région économiquement prospère, est marquée par son morcellement et ses sujétions multiples aux royaumes de France, du Portugal, de Bourgogne et du Saint Empire romain germanique; zone stratégique pour le commerce européen, elle excite la convoitise des grands seigneurs et subit, notamment au 14e siècle, de nombreux affrontements.

La marche de Flandre s'inscrit, à partir de 1384, dans l'histoire du duché de Bourgogne. À la mort du comte de Flandre Louis II de Mâle (1346-1384), sa fille, la comtesse Marguerite, et son mari, Philippe le Hardi duc de Bourgogne, héritent de la comté-pairie. Ce dernier réunit le comté de Flandre à l'Artois et forge ainsi le socle des Pays-Bas méridionaux ou bourguignons. Leur fils, Philippe le Bon (1419-1467), jouant du faste de sa cour, poursuit la politique d'unification de la région. À la mort de Charles le Téméraire, le comté de Flandre passe dans la maison des Habsbourg par le mariage de sa fille Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche. Le traité de Madrid (1526) rompt les derniers liens vassaliques unissant la Flandre au royaume de France.

Fol. 71 : Armoiries de la marche de Flandre


Le comte de Flandre

Fol. 70v : Le comte de Flandre

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Il s'agit de Philippe III dit le Bon, duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg, comte de Flandre, d'Artois et de Bourgogne, palatin de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur et de Zutphen, etc. (né le 31 juillet mai 1396, duc le 10 septembre 1419, mort le 15 juin 1467). Il porte les armes de Flandre sur le tout  d'un écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lis d'or à la bordure componée d'argent et de gueules ; au 2 parti de Bourgogne (bandé de six pièces d'or et d'azur à la bordure de gueules) et de Brabant (de sable au lion contourné d'or armé et lampassé de gueules) ; au 3 parti de Bourgogne (bandé de six pièces d'or et d'azur à la bordure de gueules) et de Limbourg (d'argent au lion de gueules à la queue fourchée et passée en sautoir armé, lampassé et couronné d'or).

Fol. 70v : Le comte de Flandre
Armoiries de la marche de Flandre

Fol. 71 : Armoiries de la marche de Flandre

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L'histoire de la Flandre, région économiquement prospère, est marquée par son morcellement et ses sujétions multiples aux royaumes de France, du Portugal, de Bourgogne et du Saint Empire romain germanique; zone stratégique pour le commerce européen, elle excite la convoitise des grands seigneurs et subit, notamment au 14e siècle, de nombreux affrontements.

La marche de Flandre s'inscrit, à partir de 1384, dans l'histoire du duché de Bourgogne. À la mort du comte de Flandre Louis II de Mâle (1346-1384), sa fille, la comtesse Marguerite, et son mari, Philippe le Hardi duc de Bourgogne, héritent de la comté-pairie. Ce dernier réunit le comté de Flandre à l'Artois et forge ainsi le socle des Pays-Bas méridionaux ou bourguignons. Leur fils, Philippe le Bon (1419-1467), jouant du faste de sa cour, poursuit la politique d'unification de la région. À la mort de Charles le Téméraire, le comté de Flandre passe dans la maison des Habsbourg par le mariage de sa fille Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche. Le traité de Madrid (1526) rompt les derniers liens vassaliques unissant la Flandre au royaume de France.

Fol. 71 : Armoiries de la marche de Flandre
Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois

Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois

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Rattaché à la couronne de France par le mariage d'Isabelle de Hainaut avec Philippe II Auguste, en 1180, la marche d'Artois reste, comme les autres provinces du Nord, un territoire âprement disputé, propice à se couvrir de champs de bataille. Louis VII ayant donné la région à son fils puîné Robert (1216-1250), le comté connaît plusieurs luttes successorales et reste l'enjeu d'importantes tractations lors de mariages stratégiques établis entre la France et le duché de Bourgogne. En 1361, Louis de Mâle, comte de Flandre et petit-fils de Philippe V, hérite de l'Artois et le transmet, après sa mort en 1384, à sa fille Marguerite de Flandre, épouse du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.

Entré dans les vastes territoires de l'État bourguignon, dirigé par Philippe le Bon à partir de 1404, l'Artois devient une zone « tampon » où l'ardente activité diplomatique menée par le duc conduit au traité d'Arras et assure la stabilité politique. Ce fragile équilibre est remis en cause par Charles le Téméraire, la région est saisie par le roi de France Louis XI en 1482 et cédée aux Habsbourg en 1493.

Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois


Le roi d'Angleterre

Fol. 78 : Le roi d'Angleterre

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À l'époque de la compilation de l'armorial, le roi d'Angleterre peut être Henri V, né en 1387 et roi de 1413 à 1422, ou son fils Henri VI, né en 1421 et roi de 1422 à 1471. Henri V est déclaré héritier présomptif et régent du royaume de France par le traité de Troyes en mai 1420. À sa mort prématurée, en 1422, son fils n'est âgé que de quelques mois ; la double régence est confiée à Jean de Lancastre duc de Bedford (mort en 1435). Déclaré majeur en 1437, le roi d'Angleterre Henri VI est couronné roi de France à Notre-Dame de Paris en décembre 1431. Son règne est marqué par de nombreux troubles en Angleterre, notamment après le milieu du siècle ; il est déposé en mars 1461, puis rétabli en octobre 1470, déposé de nouveau en avril 1471, et enfin assassiné en mai 1471.

Depuis les années 1337-1340 et le déclenchement de la guerre de Cent Ans, les rois d'Angleterre portent un écu écartelé aux armes de France et d'Angleterre, affirmant ainsi leurs prétentions au trône de France. Ils le conserveront jusqu'en 1802.

Fol. 78 : Le roi d'Angleterre
Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois

Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois

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Rattaché à la couronne de France par le mariage d'Isabelle de Hainaut avec Philippe II Auguste, en 1180, la marche d'Artois reste, comme les autres provinces du Nord, un territoire âprement disputé, propice à se couvrir de champs de bataille. Louis VII ayant donné la région à son fils puîné Robert (1216-1250), le comté connaît plusieurs luttes successorales et reste l'enjeu d'importantes tractations lors de mariages stratégiques établis entre la France et le duché de Bourgogne. En 1361, Louis de Mâle, comte de Flandre et petit-fils de Philippe V, hérite de l'Artois et le transmet, après sa mort en 1384, à sa fille Marguerite de Flandre, épouse du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.

Entré dans les vastes territoires de l'État bourguignon, dirigé par Philippe le Bon à partir de 1404, l'Artois devient une zone « tampon » où l'ardente activité diplomatique menée par le duc conduit au traité d'Arras et assure la stabilité politique. Ce fragile équilibre est remis en cause par Charles le Téméraire, la région est saisie par le roi de France Louis XI en 1482 et cédée aux Habsbourg en 1493.

Fol. 77 : Armoiries de la marche d'Artois


Le roi d'Angleterre

Fol. 78 : Le roi d'Angleterre

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À l'époque de la compilation de l'armorial, le roi d'Angleterre peut être Henri V, né en 1387 et roi de 1413 à 1422, ou son fils Henri VI, né en 1421 et roi de 1422 à 1471. Henri V est déclaré héritier présomptif et régent du royaume de France par le traité de Troyes en mai 1420. À sa mort prématurée, en 1422, son fils n'est âgé que de quelques mois ; la double régence est confiée à Jean de Lancastre duc de Bedford (mort en 1435). Déclaré majeur en 1437, le roi d'Angleterre Henri VI est couronné roi de France à Notre-Dame de Paris en décembre 1431. Son règne est marqué par de nombreux troubles en Angleterre, notamment après le milieu du siècle ; il est déposé en mars 1461, puis rétabli en octobre 1470, déposé de nouveau en avril 1471, et enfin assassiné en mai 1471.

Depuis les années 1337-1340 et le déclenchement de la guerre de Cent Ans, les rois d'Angleterre portent un écu écartelé aux armes de France et d'Angleterre, affirmant ainsi leurs prétentions au trône de France. Ils le conserveront jusqu'en 1802.

Fol. 78 : Le roi d'Angleterre


Le duc d'Orléans

Fol. 140v : Le duc d'Orléans

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Charles, duc d'Orléans et de Valois (1391-1465), est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Saint-Omer, en 1440. Le panneau de bois peint, réalisé pour le chapitre de 1445, actuellement visible dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand, montre un écu d'azur à trois fleurs de lis d'or, au lambel d'argent.

Fol. 140v : Le duc d'Orléans


Le comte de Charolais

Fol. 141 : Le comte de Charolais

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Le comté de Charolais est acheté par le duc Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, à Bernard d'Armagnac, en 1390. Ce titre sera porté par les fils aînés des ducs. En 1433, ce titre appartient donc à Charles (plus tard dit le Hardi ou le Téméraire), fils aîné de Philippe III le Bon et d'Isabelle de Portugal. Titré comte de Charolais dès sa naissance, il fut fait chevalier de la Toison d'Or à l'âge de vingt et un jours, au chapitre de Dijon ; son père et sa mère prêtèrent serment à sa place. Il devint duc de Bourgogne à la mort de son père, le 15 juin 1467. Ses mots étaient :

Je l'ay emprins et

(surtout pour les tournois)

Ainsy je frappe.

Fol. 141 : Le comte de Charolais


Le duc d'Orléans

Fol. 140v : Le duc d'Orléans

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Charles, duc d'Orléans et de Valois (1391-1465), est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Saint-Omer, en 1440. Le panneau de bois peint, réalisé pour le chapitre de 1445, actuellement visible dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand, montre un écu d'azur à trois fleurs de lis d'or, au lambel d'argent.

Fol. 140v : Le duc d'Orléans


Le comte de Charolais

Fol. 141 : Le comte de Charolais

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Le comté de Charolais est acheté par le duc Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, à Bernard d'Armagnac, en 1390. Ce titre sera porté par les fils aînés des ducs. En 1433, ce titre appartient donc à Charles (plus tard dit le Hardi ou le Téméraire), fils aîné de Philippe III le Bon et d'Isabelle de Portugal. Titré comte de Charolais dès sa naissance, il fut fait chevalier de la Toison d'Or à l'âge de vingt et un jours, au chapitre de Dijon ; son père et sa mère prêtèrent serment à sa place. Il devint duc de Bourgogne à la mort de son père, le 15 juin 1467. Ses mots étaient :

Je l'ay emprins et

(surtout pour les tournois)

Ainsy je frappe.

Fol. 141 : Le comte de Charolais


Baudouin de Noyelle-Wion

Fol. 141v : Baudouin de Noyelle-Wion

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Baudouin (ou Baudot) de Noyelle-Wion, seigneur de Catheux et de Thilloloy au duché de Bourgogne (mort en 1461). Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Fils de Jean de Noyelle-Wion, célèbre jouteur dit « le Blanc Chevalier ». En 1437, au siège du Crotoy, Baudouin de Noyelle aurait fui devant l'ennemi (en compagnie de Jean de Croÿ et de Florimond et Jacques de Brimeu) ; mais le collier de la Toison d'Or ne lui fut pas retiré pour autant.

Fol. 141v : Baudouin de Noyelle-Wion


Jean de Vergy

Fol. 141v : Jean de Vergy

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Fils de Guillaume III de Vergy et d'Isabelle de Hohenrappolstein, Jean IV de Vergy (v. 1378-1460) est seigneur de Saint-Dizier, Pont-sur-Saône, Vignory, Fouvans aux duché et comté de Bourgogne. Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433.

Fol. 141v : Jean de Vergy


Baudouin de Noyelle-Wion

Fol. 141v : Baudouin de Noyelle-Wion

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Baudouin (ou Baudot) de Noyelle-Wion, seigneur de Catheux et de Thilloloy au duché de Bourgogne (mort en 1461). Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Fils de Jean de Noyelle-Wion, célèbre jouteur dit « le Blanc Chevalier ». En 1437, au siège du Crotoy, Baudouin de Noyelle aurait fui devant l'ennemi (en compagnie de Jean de Croÿ et de Florimond et Jacques de Brimeu) ; mais le collier de la Toison d'Or ne lui fut pas retiré pour autant.

Fol. 141v : Baudouin de Noyelle-Wion


Jean de Vergy

Fol. 141v : Jean de Vergy

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Fils de Guillaume III de Vergy et d'Isabelle de Hohenrappolstein, Jean IV de Vergy (v. 1378-1460) est seigneur de Saint-Dizier, Pont-sur-Saône, Vignory, Fouvans aux duché et comté de Bourgogne. Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433.

Fol. 141v : Jean de Vergy


Jean de Melun

Fol. 142 : Jean de Melun

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Fils de Hugues VIII de Melun, seigneur d'Antoing, et de Béatrice de Beaussart, Jean de Melun (v. 1397-1484) est seigneur d'Antoing. Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Bruges, en 1432.

Fol. 142 : Jean de Melun


Le comte de Meurs

Fol. 143 : Le comte de Meurs

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Frédéric III, dit Valeran, comte de Meurs (1392-1448), est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Lille, en 1431. Fils de Frédéric II comte de Meurs et de Walburge comtesse de Saarwerden, il est le premier chevalier reçu dans l'ordre à n'entretenir aucune relation personnelle avec Philippe le Bon. Le comte de Meurs est un allié, un puissant personnage, largement possessionné dans la basse vallée du Rhin, frère de l'archevêque de Cologne, beau-frère du duc de Clèves.

Fol. 143 : Le comte de Meurs


Jean de Melun

Fol. 142 : Jean de Melun

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Fils de Hugues VIII de Melun, seigneur d'Antoing, et de Béatrice de Beaussart, Jean de Melun (v. 1397-1484) est seigneur d'Antoing. Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Bruges, en 1432.

Fol. 142 : Jean de Melun


Le comte de Meurs

Fol. 143 : Le comte de Meurs

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Frédéric III, dit Valeran, comte de Meurs (1392-1448), est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Lille, en 1431. Fils de Frédéric II comte de Meurs et de Walburge comtesse de Saarwerden, il est le premier chevalier reçu dans l'ordre à n'entretenir aucune relation personnelle avec Philippe le Bon. Le comte de Meurs est un allié, un puissant personnage, largement possessionné dans la basse vallée du Rhin, frère de l'archevêque de Cologne, beau-frère du duc de Clèves.

Fol. 143 : Le comte de Meurs


Jean de Croÿ

Fol. 143v : Jean de Croÿ

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Fils de Jean Ier de Croÿ et de Marguerite de Craon, Jean de Croÿ (v. 1403-1472 ou 1473), comte de Chimay, seigneur de Tours-sur-Marne, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Comme son frère aîné Antoine de Croÿ, il remplit d'importantes fonctions au service du duc de Bourgogne. Il fut aussi un grand seigneur mécène et bibliophile. Chastellain le décrit « de bel parloir et sage chevalier ». Il avait pour mot: Souvienne-vous.

Fol. 143v : Jean de Croÿ


Pierre de Beauffremont

Fol. 144 : Pierre de Beauffremont

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Pierre de Beauffremont (v. 1397-1472), comte de Charny, est le fils de Henri de Beauffremont, premier baron du duché de Bourgogne, et de Jeanne de Vergy. Il fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430.

Fol. 144 : Pierre de Beauffremont


Jean de Croÿ

Fol. 143v : Jean de Croÿ

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Fils de Jean Ier de Croÿ et de Marguerite de Craon, Jean de Croÿ (v. 1403-1472 ou 1473), comte de Chimay, seigneur de Tours-sur-Marne, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Comme son frère aîné Antoine de Croÿ, il remplit d'importantes fonctions au service du duc de Bourgogne. Il fut aussi un grand seigneur mécène et bibliophile. Chastellain le décrit « de bel parloir et sage chevalier ». Il avait pour mot: Souvienne-vous.

Fol. 143v : Jean de Croÿ


Pierre de Beauffremont

Fol. 144 : Pierre de Beauffremont

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Pierre de Beauffremont (v. 1397-1472), comte de Charny, est le fils de Henri de Beauffremont, premier baron du duché de Bourgogne, et de Jeanne de Vergy. Il fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430.

Fol. 144 : Pierre de Beauffremont


Jacques de Brimeu

Fol. 144v : Jacques de Brimeu

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Jacques de Brimeu (v. 1384-1447), seigneur de Grigny en Picardie, est le fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de Créquy ; frère puîné de David et oncle de Florimond III de Brimeu. Il fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430.Son mot était : Plus que toutes. Le panneau de bois peint, réalisé pour le chapitre de 1445, actuellement visible dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand, montre un écu brisé en coeur d'une coquille d'azur.

Fol. 144v : Jacques de Brimeu


Robert de Masmines

Fol. 145 : Robert de Masmines

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Robert de Masmines (v. 1385 ou 1390-1430), seigneur de Westren, Hernelveerdegem, Beerlegem, et autres lieux en Flandre, est le fils de Walrave de Masmines et de Marguerite de Maerschalk. Il fait partie de la première promotion de l'ordre, mais meurt en septembre 1430 avant le premier chapitre de la Toison d'Or. D'après Chastellain « un moult vaillant chevalier flandrois ». Son mot était : Nec spe nec metu.

Fol. 145 : Robert de Masmines


Jacques de Brimeu

Fol. 144v : Jacques de Brimeu

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Jacques de Brimeu (v. 1384-1447), seigneur de Grigny en Picardie, est le fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de Créquy ; frère puîné de David et oncle de Florimond III de Brimeu. Il fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430.Son mot était : Plus que toutes. Le panneau de bois peint, réalisé pour le chapitre de 1445, actuellement visible dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand, montre un écu brisé en coeur d'une coquille d'azur.

Fol. 144v : Jacques de Brimeu


Robert de Masmines

Fol. 145 : Robert de Masmines

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Robert de Masmines (v. 1385 ou 1390-1430), seigneur de Westren, Hernelveerdegem, Beerlegem, et autres lieux en Flandre, est le fils de Walrave de Masmines et de Marguerite de Maerschalk. Il fait partie de la première promotion de l'ordre, mais meurt en septembre 1430 avant le premier chapitre de la Toison d'Or. D'après Chastellain « un moult vaillant chevalier flandrois ». Son mot était : Nec spe nec metu.

Fol. 145 : Robert de Masmines


Antoine de Croÿ

Fol. 145v : Antoine de Croÿ

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Antoine de Croÿ (v. 1402-1475), comte de Porcien, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Jean Ier de Croÿ et de Marguerite de Craon, il est le frère aîné de Jean, représenté au fol. 143v. Principal conseiller et confident de Philippe le Bon, pour lequel il remplit de nombreuses charges et missions. Son mot était : Pour souvenance.

Fol. 145v : Antoine de Croÿ


Jean de Luxembourg

Fol. 146 : Jean de Luxembourg

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Jean III de Luxembourg (v. 1390-1441), comte de Guise et de Ligny, seigneur de Beaurevoir, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Jean II de Luxembourg, seigneur de Beaurevoir, et de Marguerite d'Enghien ; neveu de Waléran III de Luxembourg, comte de Saint-Pol. C'est lui qui en mai 1430 s'est fait remettre Jeanne d'Arc, que l'un de ses capitaines avait capturée au siège de Compiègne, et qui l'a livrée aux Anglais contre une somme de 10 000 livres tournois. Son mot était : Vostre vueil.

Fol. 146 : Jean de Luxembourg


Antoine de Croÿ

Fol. 145v : Antoine de Croÿ

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Antoine de Croÿ (v. 1402-1475), comte de Porcien, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Jean Ier de Croÿ et de Marguerite de Craon, il est le frère aîné de Jean, représenté au fol. 143v. Principal conseiller et confident de Philippe le Bon, pour lequel il remplit de nombreuses charges et missions. Son mot était : Pour souvenance.

Fol. 145v : Antoine de Croÿ


Jean de Luxembourg

Fol. 146 : Jean de Luxembourg

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Jean III de Luxembourg (v. 1390-1441), comte de Guise et de Ligny, seigneur de Beaurevoir, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Jean II de Luxembourg, seigneur de Beaurevoir, et de Marguerite d'Enghien ; neveu de Waléran III de Luxembourg, comte de Saint-Pol. C'est lui qui en mai 1430 s'est fait remettre Jeanne d'Arc, que l'un de ses capitaines avait capturée au siège de Compiègne, et qui l'a livrée aux Anglais contre une somme de 10 000 livres tournois. Son mot était : Vostre vueil.

Fol. 146 : Jean de Luxembourg
Jean de La Tremouille

Fol. 146v : Jean de La Tremouille

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Jean de La Tremouille (v. 1377-1449), seigneur de Jonvelle-sur-Saône dans le comté de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Guy VI de La Tremouille et de Marie de Sully ; son frère Georges fut l'un des principaux conseillers de Charles VII. Son mot était : Ne m'oublies

Fol. 146v : Jean de La Tremouille
Antoine de Toulongeon

Fol. 147 : Antoine de Toulongeon

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Antoine de Toulongeon (mort en 1432), seigneur de Traves et de Montrichard, maréchal du duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Tristan de Toulongeon et de Jeanne de Chalon.

Fol. 147 : Antoine de Toulongeon
Jean de La Tremouille

Fol. 146v : Jean de La Tremouille

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Jean de La Tremouille (v. 1377-1449), seigneur de Jonvelle-sur-Saône dans le comté de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Guy VI de La Tremouille et de Marie de Sully ; son frère Georges fut l'un des principaux conseillers de Charles VII. Son mot était : Ne m'oublies

Fol. 146v : Jean de La Tremouille
Antoine de Toulongeon

Fol. 147 : Antoine de Toulongeon

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Antoine de Toulongeon (mort en 1432), seigneur de Traves et de Montrichard, maréchal du duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Tristan de Toulongeon et de Jeanne de Chalon.

Fol. 147 : Antoine de Toulongeon


Hugues de Lannoy

Fol. 147v : Hugues de Lannoy

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Hugues de Lannoy (1384-1456), seigneur de Santes, de Beaumont et de Ijsselmonde, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; frère de Baudouin et de Gilbert. Gouverneur du comté de Hollande (1433-1440) ; qualifié par Olivier de La Marche d'« ung des notables, des saiges, des vaillans et des preudhommes chevaliers de son temps »

Fol. 147v : Hugues de Lannoy


Antoine de Vergy

Fol. 148 : Antoine de Vergy

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Antoine de Vergy (mort en 1439), comte de Dammartin, seigneur de Fouvent et de Champlitte dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean de Vergy, seigneur de Champlitte, sénéchal de Bourgogne, et de Jeanne de Chalon.

Fol. 148 : Antoine de Vergy


Hugues de Lannoy

Fol. 147v : Hugues de Lannoy

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Hugues de Lannoy (1384-1456), seigneur de Santes, de Beaumont et de Ijsselmonde, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; frère de Baudouin et de Gilbert. Gouverneur du comté de Hollande (1433-1440) ; qualifié par Olivier de La Marche d'« ung des notables, des saiges, des vaillans et des preudhommes chevaliers de son temps »

Fol. 147v : Hugues de Lannoy


Antoine de Vergy

Fol. 148 : Antoine de Vergy

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Antoine de Vergy (mort en 1439), comte de Dammartin, seigneur de Fouvent et de Champlitte dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean de Vergy, seigneur de Champlitte, sénéchal de Bourgogne, et de Jeanne de Chalon.

Fol. 148 : Antoine de Vergy
Jean de Roubaix

Fol. 148v : Jean de Roubaix

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Jean de Roubaix (v. 1369-1449), seigneur de Herzele fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Premier chambellan de Philippe le Bon à partir de 1419, c'est lui qui partit, en 1428, au Portugal demander la main d'Isabelle, fille du roi, et revint avec la jeune princesse en décembre 1429. Son mot était : D'or en avant.

Fol. 148v : Jean de Roubaix
Guillaume de Vienne

Fol. 149 : Guillaume de Vienne

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Guillaume de Vienne (v. 1360-1434), seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Hugues VI de Vienne et de Jeanne de Châteauvillain. Son mot était : Tout bien a Vienne.

Fol. 149 : Guillaume de Vienne
Jean de Roubaix

Fol. 148v : Jean de Roubaix

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Jean de Roubaix (v. 1369-1449), seigneur de Herzele fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Premier chambellan de Philippe le Bon à partir de 1419, c'est lui qui partit, en 1428, au Portugal demander la main d'Isabelle, fille du roi, et revint avec la jeune princesse en décembre 1429. Son mot était : D'or en avant.

Fol. 148v : Jean de Roubaix
Guillaume de Vienne

Fol. 149 : Guillaume de Vienne

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Guillaume de Vienne (v. 1360-1434), seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Hugues VI de Vienne et de Jeanne de Châteauvillain. Son mot était : Tout bien a Vienne.

Fol. 149 : Guillaume de Vienne
Roland d’Uutkerke

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke

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Roland d'Uutkerke (mort en 1442), seigneur de Heestert et de Hemsrode dans le comté de Flandre, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il fut l'un des principaux conseillers flamands de Philippe le Bon au début de son règne.

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke
David de Brimeu

Fol. 151 : David de Brimeu

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David de Brimeu (v. 1384-1448), seigneur de Ligny-sur-Canche en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de  ; frère aîné de Jacques et oncle de Florimond III de Brimeu. Son mot était : Quand sera-ce ?

Fol. 151 : David de Brimeu
Roland d’Uutkerke

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke

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Roland d'Uutkerke (mort en 1442), seigneur de Heestert et de Hemsrode dans le comté de Flandre, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il fut l'un des principaux conseillers flamands de Philippe le Bon au début de son règne.

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke
David de Brimeu

Fol. 151 : David de Brimeu

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David de Brimeu (v. 1384-1448), seigneur de Ligny-sur-Canche en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de  ; frère aîné de Jacques et oncle de Florimond III de Brimeu. Son mot était : Quand sera-ce ?

Fol. 151 : David de Brimeu
Philippe le Bon

Fol. 149v : Philippe le Bon

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Philippe le Bon né en 1396, mort à Bruges en 1467, est le fils de Jean sans Peur (mort 1419) et de Marguerite de Bavière (morte 1424). Duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg; comte de Flandre, Artois, Bourgogne, Hainaut, Hollande, Zélande, Namur, Zutphen, etc. Il porte le titre de comte de Charolais du vivant de son père.

Fol. 149v : Philippe le Bon
Réegnier Pot

Fol. 150 : Réegnier Pot

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Réegnier Pot (v. 1362-1432), seigneur de La Roche et de La Prugne dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Guillaume III seigneur de La Prugne au Pot et de Radegonde de Guénand. Il meurt, le 30 novembre 1432, en plein chapitre de la Toison d'Or. Son mot était : À la belle.

Fol. 150 : Réegnier Pot
Philippe le Bon

Fol. 149v : Philippe le Bon

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Philippe le Bon né en 1396, mort à Bruges en 1467, est le fils de Jean sans Peur (mort 1419) et de Marguerite de Bavière (morte 1424). Duc de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Luxembourg et de Limbourg; comte de Flandre, Artois, Bourgogne, Hainaut, Hollande, Zélande, Namur, Zutphen, etc. Il porte le titre de comte de Charolais du vivant de son père.

Fol. 149v : Philippe le Bon
Réegnier Pot

Fol. 150 : Réegnier Pot

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Réegnier Pot (v. 1362-1432), seigneur de La Roche et de La Prugne dans le duché de Bourgogne, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Guillaume III seigneur de La Prugne au Pot et de Radegonde de Guénand. Il meurt, le 30 novembre 1432, en plein chapitre de la Toison d'Or. Son mot était : À la belle.

Fol. 150 : Réegnier Pot
Roland d’Uutkerke

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke

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Roland d'Uutkerke (mort en 1442), seigneur de Heestert et de Hemsrode dans le comté de Flandre, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il fut l'un des principaux conseillers flamands de Philippe le Bon au début de son règne.

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke
David de Brimeu

Fol. 151 : David de Brimeu

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David de Brimeu (v. 1384-1448), seigneur de Ligny-sur-Canche en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de Créquy ; frère aîné de Jacques et oncle de Florimond III de Brimeu. Son mot était : Quand sera-ce ?

Fol. 151 : David de Brimeu
Roland d’Uutkerke

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke

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Roland d'Uutkerke (mort en 1442), seigneur de Heestert et de Hemsrode dans le comté de Flandre, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il fut l'un des principaux conseillers flamands de Philippe le Bon au début de son règne.

Fol. 150v : Roland d'Uutkerke
David de Brimeu

Fol. 151 : David de Brimeu

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David de Brimeu (v. 1384-1448), seigneur de Ligny-sur-Canche en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Florimond Ier de Brimeu, seigneur de Mazicourt, et de Marie de Créquy ; frère aîné de Jacques et oncle de Florimond III de Brimeu. Son mot était : Quand sera-ce ?

Fol. 151 : David de Brimeu
Jean de La Clite

Fol. 151v : Jean de La Clite

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Jean de La Clite (mort en 1442), seigneur de Comines, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Colard de La Clite et de Jeanne de Waziers, dame de Comines ; oncle et tuteur du célèbre historien Philippe de Commines. Son mot était : Sans mal.

Fol. 151v : Jean de La Clite
Pierre de Luxembourg

Fol. 152 : Pierre de Luxembourg

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Pierre de Luxembourg (1390-1433), comte de Saint-Pol, de Brienne et de Conversano, seigneur d'Enghien, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean II de Luxembourg, seigneur de Beaurevoir et de Richebourg, et de Marguerite d'Enghien. Il fut le principal conseiller de Philippe le Bon pour les affaires de Brabant, à partir de 1430. Son mot était :Vostre veuil.

Fol. 152 : Pierre de Luxembourg
Jean de La Clite

Fol. 151v : Jean de La Clite

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Jean de La Clite (mort en 1442), seigneur de Comines, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Fils de Colard de La Clite et de Jeanne de Waziers, dame de Comines ; oncle et tuteur du célèbre historien Philippe de Commines. Son mot était : Sans mal.

Fol. 151v : Jean de La Clite
Pierre de Luxembourg

Fol. 152 : Pierre de Luxembourg

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Pierre de Luxembourg (1390-1433), comte de Saint-Pol, de Brienne et de Conversano, seigneur d'Enghien, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean II de Luxembourg, seigneur de Beaurevoir et de Richebourg, et de Marguerite d'Enghien. Il fut le principal conseiller de Philippe le Bon pour les affaires de Brabant, à partir de 1430. Son mot était :Vostre veuil.

Fol. 152 : Pierre de Luxembourg
Gilbert de Lannoy

Fol. 152v : Gilbert de Lannoy

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Gilbert de Lannoy (1386-1462), seigneur de Santes, Villerval, Tronchiennes et autres lieux, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; il a deux frères, Baudouin et Hugues. Grand diplomate au service de Jean sans Peur et de Philippe le Bon, il fut aussi poète et écrivain ; il a notamment rédigé différents récits de ses voyages. Son mot était :Vostre plaisir.

Fol. 152v : Gilbert de Lannoy
Jean de Villiers

Fol. 153 : Jean de Villiers

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Jean de Villiers (v.1384-1437), seigneur de L'Isle-Adam, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Pierre de Villiers, seigneur de L'Isle-Adam, et de Jeanne de Châtillon, il est maréchal de France à différentes reprises. Il est massacré par les Brugeois révoltés contre le duc de Bourgogne, en 1437. Son mot était :Va oultre.

Fol. 153 : Jean de Villiers
Gilbert de Lannoy

Fol. 152v : Gilbert de Lannoy

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Gilbert de Lannoy (1386-1462), seigneur de Santes, Villerval, Tronchiennes et autres lieux, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; il a deux frères, Baudouin et Hugues. Grand diplomate au service de Jean sans Peur et de Philippe le Bon, il fut aussi poète et écrivain ; il a notamment rédigé différents récits de ses voyages. Son mot était :Vostre plaisir.

Fol. 152v : Gilbert de Lannoy
Jean de Villiers

Fol. 153 : Jean de Villiers

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Jean de Villiers (v.1384-1437), seigneur de L'Isle-Adam, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Fils de Pierre de Villiers, seigneur de L'Isle-Adam, et de Jeanne de Châtillon, il est maréchal de France à différentes reprises. Il est massacré par les Brugeois révoltés contre le duc de Bourgogne, en 1437. Son mot était :Va oultre.

Fol. 153 : Jean de Villiers
Florimond de Brimeu

Fol. 153v : Florimond de Brimeu

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Florimond de Brimeu (mort en 1442), seigneur de Maizicourt en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Florimond II de Brimeu et de Marie de Sains, ainsi que le neveu de David et de Jacques de Brimeu. Son mot était : Autrefois mieux.

Fol. 153v : Florimond de Brimeu
Baudouin de Lannoy

Fol. 154 : Baudouin de Lannoy

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Baudouin de Lannoy (v. 1389-1474), seigneur de Molembaix et de Solre-le-Château, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; il a deux frères, Gilbert et Hugues. Son mot était : Bonnes nouvelles.

Fol. 154 : Baudouin de Lannoy
Florimond de Brimeu

Fol. 153v : Florimond de Brimeu

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Florimond de Brimeu (mort en 1442), seigneur de Maizicourt en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Florimond II de Brimeu et de Marie de Sains, ainsi que le neveu de David et de Jacques de Brimeu. Son mot était : Autrefois mieux.

Fol. 153v : Florimond de Brimeu
Baudouin de Lannoy

Fol. 154 : Baudouin de Lannoy

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Baudouin de Lannoy (v. 1389-1474), seigneur de Molembaix et de Solre-le-Château, fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Il est le fils de Gilbert de Lannois, seigneur de Santes et de Beaumont, et de Catherine Gobiert de Corbion, dame de Molembaix ; il a deux frères, Gilbert et Hugues. Son mot était : Bonnes nouvelles.

Fol. 154 : Baudouin de Lannoy
Philippe de Ternant

Fol. 154v : Philippe de Ternant

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Philippe de Ternant (v.1400-1456) fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Le personnage reste, néanmoins, relativement mal connu. Possessionné dans le Nivernais, il a participé, à Arras en avril 1446, à une fameuse joute où il a affronté un chevalier castillan, Galeotto Balthazar.

Fol. 154v : Philippe de Ternant
Jean de Créquy

Fol. 155 : Jean de Créquy

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Jean V de Créquy (v.1400-1474), seigneur de Canaples en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean IV de Créquy et de Jeanne de Roye. Grièvement blessé au visage au siège de Compiègne, il resta balafré toute sa vie. Ce fut, néanmoins, un grand jouteur et voyageur. Il était l'oncle du célèbre Jacques de Lalaing, qu'il assista au pas d'armes de la Fontaine des Pleurs, près de Chalon, en octobre 1450. Il fut également amateur de beaux livres et de romans de chevalerie. Son mot était : Nul ne s'y frotte.

Fol. 155 : Jean de Créquy
Philippe de Ternant

Fol. 154v : Philippe de Ternant

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Philippe de Ternant (v.1400-1456) fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or, nommée en 1430. Le personnage reste, néanmoins, relativement mal connu. Possessionné dans le Nivernais, il a participé, à Arras en avril 1446, à une fameuse joute où il a affronté un chevalier castillan, Galeotto Balthazar.

Fol. 154v : Philippe de Ternant
Jean de Créquy

Fol. 155 : Jean de Créquy

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Jean V de Créquy (v.1400-1474), seigneur de Canaples en Picardie, fait partie de la première promotion de l'ordre, nommée en 1430. Il est le fils de Jean IV de Créquy et de Jeanne de Roye. Grièvement blessé au visage au siège de Compiègne, il resta balafré toute sa vie. Ce fut, néanmoins, un grand jouteur et voyageur. Il était l'oncle du célèbre Jacques de Lalaing, qu'il assista au pas d'armes de la Fontaine des Pleurs, près de Chalon, en octobre 1450. Il fut également amateur de beaux livres et de romans de chevalerie. Son mot était : Nul ne s'y frotte.

Fol. 155 : Jean de Créquy
Simon de Lalaing

Fol. 155v : Simon de Lalaing

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Simon de Lalaing (v. 1405-1476 ou 1477), seigneur de Montignies, est le fils d'Othon de Lalaing, seigneur de Bugnicourt, et de Yolande de Barbençon, dame de Montignies. Grand jouteur et voyageur, il était l'oncle du célèbre Jacques de Lalaing, « le Bon Chevalier ». Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Lille, en 1431, et prend la place de Jean de Neufchâtel (le collier de l'ordre fut retiré à ce dernier pour avoir fui devant l'ennemi). Son mot était : Lalain sans reproche.

Fol. 155v : Simon de Lalaing
Guyard de Pontailler

Fol. 156 : Guyard de Pontailler

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Guyard de Pontailler (1392-1437), seigneur de Talmay dans le duché de Bourgogne, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il est le fils de Guy de Pontailler (avec lequel il est parfois confondu) et de Marguerite d'Anglure.

Fol. 156 : Guyard de Pontailler
Simon de Lalaing

Fol. 155v : Simon de Lalaing

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Simon de Lalaing (v. 1405-1476 ou 1477), seigneur de Montignies, est le fils d'Othon de Lalaing, seigneur de Bugnicourt, et de Yolande de Barbençon, dame de Montignies. Grand jouteur et voyageur, il était l'oncle du célèbre Jacques de Lalaing, « le Bon Chevalier ». Il est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Lille, en 1431, et prend la place de Jean de Neufchâtel (le collier de l'ordre fut retiré à ce dernier pour avoir fui devant l'ennemi). Son mot était : Lalain sans reproche.

Fol. 155v : Simon de Lalaing
Guyard de Pontailler

Fol. 156 : Guyard de Pontailler

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Guyard de Pontailler (1392-1437), seigneur de Talmay dans le duché de Bourgogne, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il est le fils de Guy de Pontailler (avec lequel il est parfois confondu) et de Marguerite d'Anglure.

Fol. 156 : Guyard de Pontailler
Jacques de Crèvecœur

Fol. 156v : Jacques de Crèvecœur

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Jacques de Crèvecœur (mort en 1439), seigneur de Thiennes et de Thoix en Picardie, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il fut l'un des grands capitaines de son temps, qualifié par Monstrelet d'« ung des notables hommes de guerre et de très grande auctorité ».

Fol. 156v : Jacques de Crèvecœur
Thibaud de Neuchâtel

Fol. 157 : Thibaud de Neuchâtel

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Thibaud VIII de Neuchâtel (1387-1459), seigneur de Châtel-sur-Moselle, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il est le fils de Thibaud VII de Neuchâtel, seigneur du Chastellot, et d'Alix de Joinville-Vaudémont. C'est un des principaux diplomates au service de Philippe le Bon. Son mot était :Trop me tarde.

Fol. 157 : Thibaud de Neuchâtel
Jacques de Crèvecœur

Fol. 156v : Jacques de Crèvecœur

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Jacques de Crèvecœur (mort en 1439), seigneur de Thiennes et de Thoix en Picardie, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il fut l'un des grands capitaines de son temps, qualifié par Monstrelet d'« ung des notables hommes de guerre et de très grande auctorité ».

Fol. 156v : Jacques de Crèvecœur
Thibaud de Neuchâtel

Fol. 157 : Thibaud de Neuchâtel

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Thibaud VIII de Neuchâtel (1387-1459), seigneur de Châtel-sur-Moselle, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Il est le fils de Thibaud VII de Neuchâtel, seigneur du Chastellot, et d'Alix de Joinville-Vaudémont. C'est un des principaux diplomates au service de Philippe le Bon. Son mot était :Trop me tarde.

Fol. 157 : Thibaud de Neuchâtel
Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol

Fol. 157v : Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol

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Jean de Luxembourg (v. 1400-1466), bâtard de Saint-Pol, seigneur de Haubourdin, est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or au chapitre de Dijon, en 1433. Fils bâtard de Waleran III de Luxembourg, comte de Ligny et de Saint-Pol, et d'Agnès de Bris, il est légitimé par Philippe le Bon en 1433. Il est aussi le cousin de Jean III et de Pierre Ier de Luxembourg. Grand jouteur, il tint le célèbre pas d'armes de la Belle Pélerine, en 1448-1449. Olivier de La Marche le qualifie de « moult beau chevalier (...), l'ung des plus renommez de son temps ». Son mot était : De bourdons et de coquilles.

Fol. 157v : Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol
Le comte de Virnebourg

Fol. 158 : Le comte de Virnebourg

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Ruprecht IV, comte de Virnebourg (mort en 1433), est reçu dans l'ordre de la Toison d'Or lors du troisième chapitre, tenu à Dijon, en 1433. Le panneau de bois peint, réalisé pour le chapitre de 1445, actuellement visible dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand porte : « Messire Roprecht / Cte de Verneburg / trépassé » et montre un écu d'or à deux fasces de losanges de gueules.

Fol. 158 : Le comte de Virnebourg
Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol