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Le judaïsme et l’image

Un pont suspendu entre lettres et nombres
Un pont suspendu entre lettres et nombres

© Bibliothèque nationale de France

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« Tu ne feras point d’idole » : la Torah, à l’inverse du Nouveau Testament ou du Coran, pose un interdit clair sur la représentation en images de la réalité du monde. Celui-ci n’est pourtant pas toujours interprété de la même manière.

L’interdiction du second des dix commandements, « Tu ne feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre ou dans les eaux au-dessous de la terre », semble avoir été interprétée avec plus ou moins de rigueur selon les époques et selon les lieux, comme en témoignent les pavements des synagogues de Galilée, les fresques de Doura-Europos, les enluminures et les peintures des manuscrits hébreux médiévaux.

On trouve aussi dans les traités du Talmud des représentations du mobilier du temple et ce sont les rituels de prières et les haggadah qui sont le plus richement illustrés. La micrographie est une manière de contourner cet interdit : souvent abstraite ou géométrique mais parfois figurative, représentant des personnages ou des animaux, elle affecte l’apparat critique de la massore. Elle peut être simplement ornementale ou proposer des significations profondes en résonance avec le texte.

Une Alliance gravée dans la pierre
Une Alliance gravée dans la pierre |

© Bibliothèque nationale de France

Une figuration voilée
Une figuration voilée |

© Bibliothèque nationale de France

Bible hébraïque, Massore
Bible hébraïque, Massore |

© Bibliothèque nationale de France

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